Ampli Minitop 5 de Radiofil

Bonjour, je viens de découvrir l’ampli minitop 5 dans le Radiofil 111 reçu aujoudh’hui.
(Mes excuses aux non-abonnés à cette revue).

Voici mon point de vue « à chaud » :

-J’utilise toujours une zener en parallèle gate/source des To Mos de puissance. (genre 12 V)

-Q3 ayant besoin au maximum de 5 ou 6v sur sa gate pour conduire, je ne me vois pas
utiliser un To alimenté en HT (Q2) pour le commander.

  • je verrais plutôt une stabilisation par zener de 30 à 50V pour ce faire, et un To BT suffirait alors.
    Il n’y aurait plus qu’à modifier la valeur de R4, et aussi celle de R7 si l’on ne la supprime pas.
    (bien entendu R11 sera modifiée suivant la tension de zener ou d’alimentation choisie)

  • les condensateurs C2 et C3 pourront alors avoir une tension de service plus faible. (- cher, - encombrant)

Et merci à l’auteur ! (Si on ne critique pas un poil, c’est qu’on s’en fout ou qu’on n’y comprend rien)

En prolongement de ce qu’a dit Choco, une question au sujet des postes dont la HT frise le 350V avant de descendre à 250/270V.

Quelle solution est la plus pratique ?

Selon mon expérience et mes observations :

En France on a toujours chercher à « économiser » sur les condensateurs électrolytiques de filtrage ou « chimiques » comme vous le dites.

La France est le seul pays d’Europe où la redresseuse à chauffage indirect a été érigée en chose incontournable avec les célèbres 1883 et 5Y3GB utilisées en quasi monopole sur tous les postes et uniquement en France.

Tout ceci pour soit-disant « ménager » les condensateurs électrolytiques de filtrage, qui tiennent paradoxalement moins dans le temps traités de la sorte.

Dans le même temps, partout ailleurs en Europe, on a utilisé des redresseuses à chauffage direct : 506, AZ1, AZ11, AZ21, AZ41, 80, 5Y3, etc, qui à chaque enclenchement du poste fournissent une surtension momentanée aux condensateurs électrolytique et ont un effet thérapeutique préventif indéniable en les re-formant chaque fois brièvement à leur tension de service.

Résultats, on change et on a changé dans le passé beaucoup moins de condensateurs électrolytiques sur des postes équipés de redresseuses à chauffage direct, beaucoup de Philips, de postes allemands ou suisses, sont toujours équipés de leur condensateurs de filtrages originaux et qui sont toujours fonctionnels .

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Bonjour,
Et bien, celle-la je ne m’y attendais pas. J’ai dans quelques montages mis un transistor ballast derrière un redressement a diodes pour « faire monter » la tension HT lentement et c’est une erreur (a long terme je traduis)?

Je vais suivre ce post en attente d’autre(s) point de vue.

Cordialement, Chris

effectivement il n’est pas bon pour sa fiabilite d’utiliser une capa faite pour 250V avec 25V par exemple
des etudes dans le domaine militaire ont constaté un diminution de son MTBF de 30 a 50%
les meilleurs resultats ont ete obtenus avec des tension de fonctionnement de l’ordre de 80% de la tension service constructeur
aucune etude n’a ete menée sur les pointes de tension au demarrage , et pour cause , on n’avait plus de lampes dans le materiel depuis de Cyrano II sur lequel les redresseurs HT etait deja a diode
il est vrai que les capas philips a electrolyte liquide , si elle ne presentent pas de fuites de liquide, sont remarquables en fiabilite
ce qui parait par contre curieux c’est que les capas de la marque Mico de type 3 ( les modeles militaires etanches a sortie sur perle de verre, donc ne pouvant pas presenter de perte d’electrolyte)
presentent toutes des difficultes de re formation allant jusqu’a etre inutilisables
est ce du au fait que l’electrolyte est immobilise dans un papier absorbant / au capas philips ,ou il est liquide et libre ?
a l’epaisseur de l’electrode : une fine feuille d’alu pour les Micro / a une electrode massive pour phiilips


quand a la tenue a la surtension , je pense comme Henri Louis que ce n’est pas prejudiciable a la capa dans la mesure ou sa tension de service n’est pas trop depassée 10 a 15% de plus me semble un marge raisonnable compte tenu des marges prises lors de la fabrication
une capa que l’on vous vend pour 250V service a sans doute ete concue pour une tension de 270 ou 290V
donc a mon avis faut quand meme pas pousser le bouchon trop loin n’etant pas dans les petits papiers
du fabricant
et une 350V service supportera sans dommage un fonctionnement a 250/270V et la pointe de tension a 350V voire un peu plus au demarrage

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J’en reste coi ! Merci HLJ pour cette mise au point.
Michel (F1GOC)

A la lecture de vos échanges, je suis perplexe car, en travaillant avec la cellule de fiabilité de Bull-Angers (années 80 …) le problème des capacités électrochimiques y a été étudié notamment au niveau des surtensions et ils n’acceptaient pas que la tension de service soit dépassée même en régime transitoire (diodes à chauffage direct, puis diodes à semi-conducteurs)…
D’autre part ils me disaient que le MTBF était croissant avec le rapport V-service/V-utilisation …
Effectivement, je me souviens également que le « reformage » nécessitait une tension inférieure mais proche de la tension de service.
J’ai toujours, depuis, surdimensionné les condensateurs électrolytiques …

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Dans le MiniTop5 la tension de base de Q2 ne peut pas dépasser (grâce à R6) la tension de 30 volts : la grille de Q3 est donc protégée, il n’y a pas de Zener à ajouter.

Je n’ai parlé que de mes constatation et conclusions personelles tirées dans le cas de postes de radio à lampes, vieux de plus de 70 ans, sur la période 1934 -1952 environ période où les redresseuses à chauffage direct ont été utilisées d’une manière générale en Europe jusqu’à la série rimlock, ensuite avec la série noval plus de modèle à chauffage direct.

Ceci conjointement à l’utilisation de condensateurs électrolytiques le plus souvent à électrolyte liquide.
Ces derniers « s’auto régulaient » lorsque la tension montait à l’enclenchement leur courant de fuite augmentait ce qui « consomme » de la HT en attendant que les lampes soient en température et par là même se re-formaient dans ce laps de temps.

Mais avec l’apparition et la généralisation des redresseurs « secs » au sélénium puis des diodes silicium ce mode de fonctionnement est vite réapparu.

N’oubliez pas que sur ces condensateurs il était souvent spécifié une tension de pointe à ne pas dépasser en régime normal
Quant au délai de démarrage de la haute tension, c’est aussi un mythe idiophile pour des lampes de réception :face_with_hand_over_mouth:

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Maîtriser le temps de montée de la HT permet de faire coïncider avec le début de la consommation des lampes, ainsi ne pas observer une surtension au départ. Je le pratique pour préserver les lampes a froid (et si je me trompe je suis tous yeux ouverts pour lire) et aussi bénéficier de l’effet d’amplification de la capa de tête de l’alim… Les idiots sont aussi ceux qui restent sur leur idée préconçue… :face_with_hand_over_mouth:

Que d’idées préconcues :wink:

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J’ai vu des aberrations: 4 x KT88 polar auto et HT appliquée après « préchauffage ».
Les condos de liaison et de cathodes sont alors des courts-circuit, la crête de courant est impressionante (quelques ampères) les cathodes sont contentes, le transfo d’alim fait « boing ». :face_with_symbols_over_mouth:

Bonjour, en fait je n’avais pas compris le rôle de R6 !
Mais 30V (maxi) sont encore beaucoup pour une gate de Mosfet ?

Ma proposition reste pertinente: Zeners , condensateur(s) de 35v à 63v seulement,
un seul nécessaire si on supprime R7, suppression de R6 devenue inutile, voire de R7,
et remplacement de Q2 par un modèle BT, moins puissant, plus courant et moins cher.

L’impédance d’entrée du montage a-t-elle été mesurée ?
Les 50kohm annoncés paraissent un peu faibles pour une bonne intégration
à la suite d’un étage à tubes: 300 ou 500k y seraient bien plus adaptés.

seuls certains tubes de tres forte puissance sont soumis a cette contrainte pas de HT a cathode froide
en ce cas c’est specifié dans la doc du du tube

avez vous trouvé un fois dans les docs constructeur des tubes de poste radio ou TV une telle specification ?
moi jamais
ce sont des « racontards » du net

J’apprécie toujours lire une réponse avec argumentation. Et je dois m’excuser avec Choco, qui se débat pour recentrer le sujet initial. Donc… je me tais (je touche plus le clavier…) :grin:

Bonjour,
Et bien, ça dépend du mosfet utilisé.
Certains, comme par exemple le IRF830 ont un VGS de +/- 30V (et au passage, un VDS de 500V)

Pas en continu ! Heureusement

Et la zener de 12 V n’est pas un luxe

Je me souviens d’une étude (notamment à la CSF) concernant les surtensions à cathode froide de 6AK5 et ils n’ont jamais constaté de Pb’s jusqu’à 400 volts alors que ces tubes ne sont pas spécifiés au dessus de 200 volts. Cette étude concernait l’apparition brutale de la tension continue avec les redresseurs à semi-conducteurs …

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