Cela fait belle lurette que l’écart entre la puissance apparente et la puissance active n’est plus « cos(phi) ».
C’est la forme du courant qui fait que les kW sont différents des kVA.
Une lampe fluocompacte ou un ordi ont un cos(phi) = 1 (les impulsions de courant consommées par les ponts redresseurs à l’entrée de ces appareils sont en phase avec la tension), c’est la forme impulsionnelle du courant qui fait que le facteur de puissance : kW/kVA = 0,6 ou 0,7.
L’emploi des mots « cos(phi) » ou « puissance réactive » indique que l’auteur de l’article (anti Linky en général) ne comprends pas grand chose à ce qu’il racconte.
Si j’ai bien tout compris, la facturation au KVA du nouveau compteur désavantage fortement le consommateur par rapport à l’ancien compteur électromécanique ?
curieuse notions de l’ectrotechnique…
Je vous invite a relire les cours de Demonvigne ( prof a sup elec)
quant aux impusions de charge des redresseur debitant en charge sur capacite, elle ne sont pas en phase avec la tension mais decalees de quelques dizaines de degres en retard
Sauf dans le cas des redresseurs avec self en tete ou la diode est bien en debit continu, auquel cas elles sont en phase.
une petite simulation sur spice ( avec un echantillonnage suffisant, car on peut faire raconter n’importe quoi a un similateur ) vous le confirmera si vous en doutez.
Quand au cos(phi), ne vous en deplaise il est toujours d’actualite
tous les équipements a moteur asyncrhone y sont soumis ( c’est d’ailleurs une mention obligatoire sur les moteurs a partir d’une certaine puissance)
les pires équipements domestiques sont les frigos, congélateurs , et la machines a laver avec variateur electronique.
Tellement d’actualite que les gros industriels ont un compteur de reactif et sont soumis a une surtaxe s’il fournissent ou consomment trop de reactif.
Pierrot
C’est la question toujours sans reponse que j’ai pose a EDF au sujet de linky
que compte t il exactement des Watts comme les anciens compteurs mecanique qui sont des wattmetre intégrateurs
ou des VA
Aucune reponse a part il n’y a pas d’ondes… .drole de façon d’eluder la question pourtant tres precise.
cela peu effectivement se traduire par une augmentation de la facture de 10 a 20% si c’est bien le cas
En doc joint une simulation avec un logiciel PSpice spécialisé pour les électrotechniciens : POWERSIM.
C’est le cas des alim à découpage (TV, ordis, lampes,…), il n’y a plus beaucoup de moteurs asynchrones directement reliés au réseau chez les particuliers.
Sur la simulation, il n’y a pas consommation d’énergie réactive, au contraire le montage en fournit un peu au réseau. (Le déphasage phi du 1er harmonique du courant est donc légèrement en avance sur la tension)
Le facteur de puissance trouvé par le logiciel P/S n’a rien a voir avec un « cos(phi) »
Faut donc oublier les vieilles formules :
Facteur de puissance = cos(phi)
S = racine (P² + Q²)
…
A jeter au panier… :mrgreen:
vous avez vraiment une curieuse lecture de vos résultats
pouvez vous me donner la definition de cos(phi) et comment il de calcule a partir des mesure de puissance ?
Le simulateur vous donne le nombre de VAR fournis au reseau savez vous au moins ce que c’est ?
et le facteur de puissance
apparemment U et I ne sont pas en phase sur votre resultat
Et les formules de l’ectricite sont toujours les memes pas de changement
changez l’appellation si vous le voulez appelez cos (phi) facteur de puissance, dephasage, etc , etc le resultat est toujours le meme
Votre ancien compteur vous fera payer les watt soit 100,5 W
Et linky probablement les VA soit 162,9 VA
Augmentation de la facture 66.9 %
Cela m’étonnerai que ce logiciel se trompe.
Pour vérifier le calcul de la puissance réactive, faudrait calculer le 1er harmonique du courant (sa valeur efficace I1eff et son déphasage phi1) et calculer : Q = U x I1eff x sin(phi1).
Pas facile de trouver les paramètres du 1er harmonique du courant… Je fais confiance au logiciel.
Pourquoi calculer la puissance réactive ? Est-ce que cela intéresse même Linky ?
Ce qui est important c’est la puissance P en W et la puissance apparente S en VA.
Si on voulait encore utiliser la puissace réactive, il vaudrait lui adjoindre la puissance déformante D (encore un truc incalculable), Nouvelle formule qui unit toutes les puissances : S = racine (P² + Q² +D²).
je suis desole mais vos calculs de logiciel sont parfaitement en accord avec ce que je dis depuis le debut
quand a votre puissance deformante je ne sais pas d’où vous sortez ce concept.
quand un signal est periodique et non sinusoidal il de developpe en une serie de signaux sinusoïdaux muiltiples du signal fondamental avec une relation de phase ente eux.
Cette operation mathematique simple et pas fumeuse s’appelle un developpement en serie de Fourrier.
Chaque harmonique vehicule une part de puissance ,c’est peut etre ce que vous appelez puissance deformante .
et l’influence de ces harmoniques sur le reseau et beaucoup plus complexe que ce que vous pouvez le penser
C’est pour cela qu’il est interdit de « polluer » le reseau en envoyant sur celui ci des harmoniques a forte puissance
Ca passe sur de petites alims, mais si vous faites çà sur une commande de laminoir sans le compenser EDF vous fera rapidement comprendre le pourquoi du comment
vous trouverez sans peine des logiciels capables de de faire cette opreation a votre place
fait la manip suivante :
calé l’analyseur de spectre entre 60 et 75 kHz, donc 1,5 kHz par carreau
antenne fil de 2 m lové contre le câble secteur de l’analyseur
marker 1 sur 63,4 kHz et marker 2 sur 74 kHz
le marker 3 indique une pointe permanente à 61 kHz de moins 88 dBm (cpl ou alim à découpage ?)
mémorisation sur 1/4 d’heure
capturé trois petites trames dans ce quart d’heure vers 70,5, 72 et 73,5 kHz à moins 90 dBm
ce n’est pas ça qui va nous griller le cerveau
je re-testerai avec une bande passante plus large
Pas de problème pour trouver ces logiciel, j’en ai une grande habitude…
Mais tout cela, n’empèche pas que facteur de puissance et « cos(phi) » sont 2 choses différentes maintenant que l’on utilise des équipements qui consomment des courants non sinusoïdaux.
Parler de « cos(phi) » et de « puissance réactive » n’a aucun sens à propos du compteur Linky.
Pour F6FLC
Ta mesure est intéressante mais a t’elle été faite lors de l’envoi de trames ?
Le CPL n’est pas envoyé en permanence mais semble t’il une ou deux fois par jour. Voir sur le site de l’ANFR ils ont fait des mesures sur le compteur LINKY en laboratoire et en condition réelle dans un logement.
aucune idée, je l’ai laissé en max hold pendant un quart d’heure
je connais pas la périodicité des envois
par contre j’ai appris que c’était du FSK sur ces deux fréquences, 63,3 et 74 kHz (noté 63,4 dans plusieurs docs)
ça ne correspond pas trop à ma capture d’écran
il faudrait que je le laisse plus longtemps
Bonsoir,
Vous oubliez un peu vite à mon avis les climatiseurs et surtout les pompes à chaleur, ça se répand assez vite ces bêtes là maintenant dans le privé et une alim à découpage pèse peu à côté, les compresseurs ont des moteurs de plusieurs kw. L’inconnue est l’incidence du système inverter qui commande certains compresseurs, mais le cos phi qui représente bien le facteur de puissance est toujours bien présent je crois.
sur les clims et autres pompes à chaleurs
sont ils équipés de correction du facteur de puissance ?
pas sûr , j’avais récupéré une épave de clim
rien vu qui ressemble à la circuiterie d’un « active PFC » sur cette épave
çà ressemblait plus à un variateur de fréquence de base avec surtout des gros condos 680µf 400V
qu’en est ils pour ceux vendus actuellement?
une info donné par un agent Enedis
je me posais la question du comportement sur rupture du neutre ou surtension
il a fait des interventions pour coupure de courant chez des abonnés équipés de Linky
coupures du au Linky qui n’a pas laissé passer la surtension
Effectivement, dans les alims à découpage, ou autres systèmes munis d’un pont de diodes et d’une capa de filtrage (climatiseurs, pompes à chaleur, etc), l’intensité est impulsionnelle. On trouve quand même des selfs de lissage dans le groupe extérieur (une grosse carte électronique, une grosse self à fer et le compresseur dans un appareil de marque Gree démonté).
Même si on ne peut pas vraiment parler de cos Phi, le pic d’intensité n’est pas en phase avec le pic de tension. En effet : d’une 1/2 alternance à l’autre, les condensateurs de filtrage se sont légèrement déchargé, ce qui fait que le pic de recharge arrive avant le pic de tension, donc si on mesure le cos Phi sur un tel système, il n’est pas égal à 1.
La présence de la self de lissage doit un peu atténuer tout ça ?
Bien sur que le cos Phi existe encore et est la cause partielle d’un mauvais facteur de puissance, mais on est loin des années 1950 ou c’était la seule cause du mauvais facteur de puissance et on l’on pouvait écrire naïvement : « facteur de puissance » = cos Phi.
Maintenant la cause la plus importante du mauvais facteur de puissance est la forme impulsionnelle du courant due aux alim à découpage et le « facteur de puissance » est différent de cos Phi.
En 1950, on n’utilisait que 3 puissances facile à calculer : la puissance active P, la puissance apparente S, la puissance réactive Q liées par la relation S = racine (P² + Q²), actuellement cette formule est fausse et on a inventé la puissance déformante D (en VAD : Volts Ampères Déformants) pour avoir la formule S = racine (P² + Q² +D²).
Q et D n’ont pas grand intérêt pour un particulier, seule la puissance active P mesurée (compteur, wattmètre), la puissance apparente calculée S = Ueff . Ieff et le facteur de puissance k = P/S ont une signification, mais le facteur de puissance n’est plus un « cos Phi ».
C’est ça, oui ! Et cette année, Noël tombe le 15 aout. Comment voulez-vous être crédible en racontant de telles âneries ? Apparemment, vous n’êtes pas encore èquipé du Linky. Moi si, et depuis longtemps, et je n’ai constaté aucune différence de ma facture. C’est quand même curieux ça, non ??