Haut parleur électrodynamique: Question sur la dissipation maximale de la bobine

Il existe des hp public-adress qui ne sont des chambres de compressions, simplement des hp bien conçus en général… Ils sont surtout prévus pour adapter leur puissance à leur emplacement et à leur nombre, à l’aide de transformateurs.
Il y en a même qui ne sont pas excessivement mauvais.

Bonjour,

oui, bien sur, il existe aussi des H.P de sono de public adress, (mais d’intérieur en général), basé sur des H.P électrodynamique à cône et à saladier, d’une construction robuste et bien concus, logées dans une enceinte acoustique ou encastrés dans les faux plafonds, et ce sont des H.P « normaux » simplement précédé de transformateurs pour les adapter à de la ligne 100V
(c’est ce qu’on trouve couramment dans les supermarchés, pour diffuser des annonces de service et de la pub …Ou dans les salles polyvalentes , les églises, et les mairies, pour des utilisation du type « voeux du maire » ou « office religieux » …Et ils sont effectivement d’une bien meilleure musicalité)

Je parlais surtout de ces gros pavillons exponentiels pendu sur des poteaux, ou des arbres, dans les rues…Au au dessus des tribunes dans un stade …Au dessus des quais dans une gare … Ou au dessus du pont d’un navire …
(Dans ce cas là, on leur demande de porter loin, plusieurs centaines de mètres…Et de résister aux intempéries, voire aux chocs et autres mauvais traitements …Et là, ce sont quasi-systématiquement des chambres de compression à pavillon, car ils ne craignent rien , et portent vraiment loin !)

Celui de ma photo est un Haut-Parleur : clique sur la photo et tu auras les détalis :wink:

Pour tout savoir sur les hauts-parleurs :

Il existe des logiciels qui permettent la mesure des HP comme DATS de Dayton Audio, très pratiques.

La base de données de Dominique Pétoin est une source précieuse :https://www.petoindominique.fr/

Cdt,
Gérard

Ben non. En particulier, ça ne donne pas de réponse à la question posée. Et c’est normal, ce n’est pas fait pour ça.

Certains de ces paramètres sont surtout utiles pour la conception d’enceintes (voire indispensables si on ne veut pas se perdre dans des expérimentations sans fin) ou pour la conception de haut-parleurs.

Bonjour,

oui, le lien vers le site de Petoin Dominique est très intéressant …Pour concevoir des enceintes ( dimensions des caisses, calcul des filtres BF) a partir de haut-parleurs seuls (même disparates) notamment acheté d’occasion, pour peu qu’ils figurent dans la BDD…Ou pour customiser et améliorer des enceintes existantes , en changeant les H.P, l’évent, les formes ou volumes internes, les self et condos du filtre ( Opération que je dénomme par le néologisme « pétoiniser » des enceintes …) et il permet parfois d’obtenir une fort bonne musicalité a partir de bouses trouvé en faisant les poubelles et rétrofités avec de nouveaux HP, évents, et composants …

Mais effectivement il ne répond pas à la question posée ! (Ce genre de site ne répond pas a ce genre de question et n’est pas fait pour y répondre , et ce n’est sans doute pas ce genre de site , mais le bureau d’étude du fabricant des H.P concernés qui pourra y répondre …sauf qu’en général on y a jamais accès )

Bon, ce lien et ce site sont néanmoins très intéressant pour tous ceux qui veulent faire quelque chose de sérieux avec leurs H.P ! (bonnes « pétoinisations » !)

sloup

Je ne comprends pas très bien la finalité de la question posée par HenriH.
En général, on utilise un haut parleur dans une enceinte ou un pavillon et tous les calculs pour ces usages sont bien connus, les caractéristiques utiles principales des HP tels que rendement, puissance admissible, bande passante, dimensions et bien d’autres, sont disponibles dans la datasheet.
C’est suffisant pour mettre en oeuvre n’importe quel HP ou en rechercher un nouveau pour un remplacement ou une application particulière.
cdt,
Gérard

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En fait, @Radiolo a répondu dès le premier post à la question qui est (si je comprends bien) de remplacer une enceinte d’une puissance donnée par une résistance pour faire des mesures (donc des mesures d’un ampli, sinon, ça n’a pas de sens).

Et comme dit dans cette réponse, au final, ce qui compte, ce n’est pas la puissance de l’enceinte, c’est la puissance de sortie de l’ampli.

Et si ce n’est pas ça, alors, c’est que la question est mal posée.

Pour faire ça, on prend la plus grosse résistance de 8 ohms (ou 4 ohms) qu’on a et on fait ça :

Et j’ai même fourni le schéma et les explications https://www.pascalchour.fr/mesures/chour_charge.htm

Bonjour,

pour ma part, et pour ce genre d’essais, j’avais récupéré 4 grosses résistances Sfernice de 2,2 ohms 150W (réalisation dans le même esprit que Pascal Chour , mais en bien plus puissant … Les résistances sont issues d’un tour CN Hernault V100N ) en en mettant 2 fois 2 en série (pour l’essai d’amplis stéréo en 4 ohms ) ou les 4 en série (pour l’essai d’ampli mono, ou bridgé, en 8 ohms)

ceci permet d’essayer des amplis jusqu’a 300W en 4 ohms et 600W en 8 ohms (ce qui correspond assez bien à mes besoins, les plus gros de mes amplis sortant environ 600W en 8 ohms ) sans risquer de détruire ses H.P , et sans ameuter tout le quartier ni faire débarquer la police (ce qui risquerais vite d’arriver avec des puissances de cet ordre là !)

sloup

Le test d’un ampli sur une résistance ne permet pas vraiment de savoir comment il va se comporter sur une enceinte, tout au plus cela permet de mesurer sa puissance de sortie, de plus elle ne fait pas fonctionner la contre-réaction dont le signal est déphasé par les inductances et les capacités du filtre et des hauts parleurs.
Pour tester un ampli, il faut une charge au minimum inductive et capacitive, qui permet vraiment de vérifier son comportement.
Perso, j’utilise une ou plusieurs résistances à collier SFERNICE 30*250 (280W) avec une inductance série et plusieurs capacités en parallèle.
cdt,
Gérard

On est d’accord.

On peut faire un truc comme ça (modèle d’un haut-parleur, source 3A) :
hp

Mais de toute façon, sauf à se mettre d’accord sur un moyen normalisé (peut-être que la norme DIN EN 61305 en propose un, mais je ne l’ai pas), toutes les mesures d’un ampli sont par définition imparfaites car on n’a pas de moyens de faire une enceinte (avec ses HP et ses filtres) qui soit représentative de toutes les autres. Ni même un modèle d’enceinte.

Je connais l’électronique, mais je suis débutant en électronique audio.
J’ai une approche de type « concepteur » et je souhaite connaître l’ordre de grandeur des choses.

Par exemple, une personne qui dépanne/vérifie un amplificateur:

  • il met un signal audio en entrée,
  • le signal est amplifié et ajusté avec le potentiomètre du volume
  • le signal de sortie est audible sur un haut parleur

A la fin on est content : ça marche

Quel était le niveau du signal d’entrée ? je sais pas, une valeur au pif
Quel était le gain de l’amplificateur ? je sais pas non plus, ça dépend du réglage du volume
Quel était le niveau du signal en sortie ? je sais pas, mais on entendait bien

Pour quelqu’un qui dépanne/vérifie c’est une très bonne manip, rien à redire, ça marche: c’est vite fait bien fait.
Pour moi qui veut avoir une approche concepteur, c’est le degré zéro. On ne sait rien, on ne capitalise aucun savoir.

Le site toutlehautparleur.com parametres-thiele-and-small (voir plus haut) apporte des informations que je recherche:
il est dit un haut-parleur avec une puissance admissible thermique de 200 watts à 200 Hz, pourrait être endommagé avec seulement quelques watts s’il était utilisé à 10 Hz
Avec le FCEM, que j’avais oublié de citer, il y a aussi la fréquence d’utilisation, qui est aussi très importante

Pour reprendre mon exemple de petite enceinte RL100W
Dimensions (l x H x P) 120 x 182 x 115 mm
Puissance musicale admissible (max.) = 100 W
Je pense que c’est la puissance pic 100W que supportent les enroulement (au delà, ça fond, ça fait fusible)

Capacité de charge sinusoïdale = 40 W
Je pense que c’est à une fréquence (non précisée) où la course de la bobine n’est pas encore en butée mécanique (mais presque)

Cela ouvre aussi d’autres questions, la répartition de l’énergie selon les fréquences, la quantité de pic de puissance dans le signal audio
Dans un signal audio d’annonce publique dans une gare (par exemple) avec une puissance moyenne P

  • quel est le pourcentage de pic à la puissance 2*P ?
  • quel est le pourcentage de pic à la puissance 10*P ?
  • quel est le pourcentage de pic à la puissance 100*P ?

Ce sont des paramètres que doivent couvrir le haut parleur et l’amplificateur

  • le haut parleur est sous dimensionné par rapport aux 100W car c’est juste un pic de puissance très bref
  • l’amplificateur est sur dimensionné par rapport à la puissance moyenne, pour pouvoir générer des pic de 100W

C’est le raisonnement que je me fais pour justifier pourquoi, pour une application donnée, on utilise un ampli de x Watt et des enceintes de y Watt (c’est peut être une constante entre x et y, à voir…)

Une première remarque. Ce que vous dites sur les personnes qui réparent ou vérifient est faux (et pourrait même laisser percer un certain mépris). Bien sûr qu’un réparateur amateur ou professionnel va prendre en compte les niveaux d’entrées et faire ses mesures en conséquence. Et juste en passant, en général, il n’utilisera pas un haut-parleur pour faire ces mesures, simplement parce que si c’était le cas, il deviendrait rapidement sourd.

Ensuite, vous donnez votre interprétation de ce que peut supporter une enceinte (puissance musicale et charge sinusoïdale). Vous n’avez pas besoin d’interpréter, la réponse est dans l’article que vous citez (Voir Pe).

Concernant

J’ai l’impression que vous basez tout votre raisonnement sur la puissance et que vous ne prenez pas en compte le rendement. C’est pourtant ce paramètre qui va déterminer, pour un niveau sonore attendu, la puissance de l’ampli. Telle que vous l’exprimez, la relation que vous envisagez (une constante entre x et y dans le cadre d’une application donnée) ne fonctionne pas car le rendement n’est pas pris en compte.

Je ne vise personne à part moi, dépanneur amateur. J’ai récemment dépanné un ampli audio. J’ai remplacé des lampes HS et changé aussi des résistances brulées. J’étais content. Tout refonctionnait comme avant. Mais après avoir tout rangé, je me suis rendu compte que je n’avais rien appris. Même des grandeurs aussi simples comme le gain, les niveaux de tensions IN et OUT, je n’ai rien noté, ce n’était pas nécessaire pour mon dépannage.
Comme je progresse en autodidacte, je connais à peu près la théorie, je sais manipuler. Je veux passer maintenant à l’étape suivante: faire la chasse à tout ce que j’ai fait au pif et connaître l’ordre de grandeur des choses, les compromis. Ensuite, ça me donne des arguments pour comparer, évaluer, dimensionner, etc…

Bonjour,

Les dimensionnements, les rapports de puissance, et les rendements, peuvent être très variables, et dépendent de ce à quoi est destiné le matériel …Et on pourrais définir 3 catégories avec 3 types de matériel
-La hifi , le « petit son » , a usage grand public
(utilisations fréquentes et durables, mais avec des niveaux modérés et quelques pointes occasionelles, en général brève …Et avec avant tout une bonne fidélité fusse t’il au détriment d’un piètre rendement)
-La sono de soirées, de fêtes, de boîte de nuit, de discomobile, formation musicales type groupe de rock, musique pop…
(utilisations fréquentes et durables, mais a des niveaux sonores très élevés, et souvent compressé …On privilégie le niveau, et surtout la robustesse)
-La sono de public adress , type gare, supermarché, aéroport, place publique, rues …;Pour diffusion d’ordres ou d’annonces.
(utilisations à des niveaux sonores élevés, mais sporadiquement, avec de grands temps de repos …On privilégie le rendement , et la portée, au détriment de la fidélité )

Les constructeurs ne calculent pas du tout de la même manière leurs amplis et leurs enceintes selon ces utilisations (et c’est notamment pour ça qu’il ne faut pas faire de la sono de soirée avec du matériel hifi …Ni faire de la hifi avec du matériel de public-adress !)

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