Parce que les capas d’origines ne sont plus fabriquées, ou celles d’époque qu’on peut encore trouver ne sont plus en état de fonctionner.
Je pense que c’est une bonne raison .
Alors oui, évidemment, on peut pousser le zèle jusqu’à maquiller les capas modernes dans les tubes en verre, et remettre du brai, etc… Mais dans quel but ? Puisque nous savons très bien, dans notre for intérieur, que ça n’est que du maquillage. On peut tromper un profane, mais pas nous même qui avons réalisé cette restauration.
Je ne pense donc pas quant à moi, qu’il soit nécessaire de pousser la restauration à ce point. D’ailleurs, dans les vieilles TSF que nous trouvons, nombre d’entre elles ont déjà subi des remplacements de capas alu par des capas axiales, qui sont situées sous le chassis, juste en dessous des premières qui ont été purement et simplement déconnectées. Alors s’il faut s’amuser en plus à creuser les tubes en alu… Je ne vois pas trop l’intérêt. Mais si certains d’entre nous ont des heures libres, à occuper coûte que coûte, alors oui, pourquoi pas ? Chacun peut avoir son point de vue sur la question.
Dans les postes à tubes, je pense que les éléments actifs sont les tubes. Ce sont eux qui changent les fréquences, qui amplifient, qui détectent et amplifient de nouveau. Ils constituent l’âme du poste.
Ce sont ces composants qu’il faut trouver à l’identique. Pour le reste, s’il est possible de conserver la pièce d’origine c’est mieux, mais si la nécessité de remplacer s’impose, alors on peut tout remplacer. Tiens, par exemple, sur un autre fil, je lis qu’il faut remplacer sur certains portables, une pile de polarisation soudée sur le chassis, par deux diodes. Des puristes pourront crier au sacrilège, mais si c’est une condition pour voir le poste fonctionner de nouveau, et ne plus être embêtés par ces piles à changer régulièrement, alors remplaçons… !
Quand nous revernissons une vieille ébénisterie, nous ne nous demandons pas en quelle année a été fabriqué le vernis ! Non ?
Il y a pourtant une chose que je n’arrive toujours pas à avaler, c’est le remplacement de vieux tubes par des « ersatz » à transistors. Ca, avec la meilleure volonté du monde, je ne peux pas. Quand j’écouterais le poste ainsi restauré, je saurais que c’est un montage à transistors qui fonctionne, et le charme serait brisé, même si les apparences sont sauvées.
C’est comme si on installait un moteur électrique sur une Dauphine de collection ! Pffffff !!! Vraiment incongru. A la limite presque hilarant.
Cordialement