OVH - Le " cloud "

y en bien encore qui vont en profiter pour venir nous dérober nuitamment quelques vedettes ou sous marins :thinking:

Hier une collègue appelle pour me dire qu’elle n’arrive plus à envoyer de mail. effectivement, pas de trace de ceux que je lui envoyait. je lui promet d’ouvrir un ticket d’incident chez ovh dans l’après midi. puis j’entends les infos :wink:
ah ben voilà l’explication.
c’est revenu ce matin mais j’ai un serveur privé inaccessible.
dommage qu’on parle d’OVH dans ces circonstances, c’est une véritable pépite Française, au moins certains vont découvrir qu’il peut y avoir en France des boites hitech dont on peut être fiers. une succes story pour faire moderne. j’habite à coté du siège, à roubaix.

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Bonjour
Radiolo qui parle de PDP8 et PDP 11 m’a refilé un sacré coup de jeune :trinquer1:

la disparition hier de météociel , c’ était bien ça !

J’aurais pensé qu’un hebergeur digne de ce nom sauvegarderais régulièrement ses données. Quand j’étais au service info d’une grosse entreprise il y avait le prestataire qui venait de façon hebdomadaire avec ses cartouches magnétiques faire une sauvegarde de façon régulière de façon a ce qu’on ne perde jamais rien alors ça m’étonne qu’ils n’aient pas quelque chose de similaire ici, c’est assez cocasse pour une entreprise pour une entreprise spécialisé dans le « nuage » et la preuve que pour la pérennisation de ses données, on ne peut faire confiance qu’a un stockage local.

L’hébergeur il fourni le service demandé par le client, pas plus pas moins.

Si la sauvegarde est comprise dans le contrat, et que cela n’est pas fait il faut regarder ce qui est prévu comme pénalités.

C’est comme la garantie d’un constructeur auto: il faut lire toutes les lignes du contrat et ne pas croire autre chose.

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Il ne faut pas supposer ou penser ce que va faire un fournisseur.
La seule chose qui compte c’est le contrat de service

Dans le contrat de service signé par les deux parties, il y a des clauses qui définissent les services fournis et les limites de responsabilité.

Le contrat de base c’est : fournir un serveur nu, avec une alimentation électrique basique (un seul onduleur avec une durée d’autonomie suffisante (10 à 20 minutes) pour arrêter le serveur proprement en cas de coupure EDF), une clim (non redondante) et un accès réseau vers internet.

C’est au client de charger ses applicatifs, de faire l’administration, les mises à jour et les sauvegardes de sécurité. C’est le moins cher des contrat proposés, et cela coute moins cher que d’avoir son propre serveur chez soi, car les moyens sont mutualisés.

Ce type de service est choisi par beaucoup de clients, car c’est pas cher.

A coté de cela, il y a des datacenters pour des applications critiques ou tout est redondant et ou tout est conçu pour faire la maintenance sans jamais avoir besoin d’'arrêter le service. Au pire il y a une baise de performance.

Partage de charge entre plusieurs machines physiques, machines redondantes: ventilateurs , alims, cartes réseau, arrivées électriques doubles avec des chemins séparés, arrivées EDF doublés sur des alimentation de zone différentes, onduleurs redondés, groupe électrogènes avec une autonomie de plusieurs jours, bâtiments sécurisés pour éviter les intrusions. Cela c’est pour le coté physique.

Il y a aussi toute la sécurité au niveau logiciel et partage de charge, virtualisation.

Le stockage de masse avec des disques RAID qui copient en double les données pour s’affranchir d’une panne matérielle. Plus des sauvegardes de sécurité, permettant une reprise en cas de gros soucis (physique : inondation, incendie, explosion, tremblement de terre, tsunami, crash d’avion ou logique (ransomware), mais aussi le risque social (occupation des locaux ).

Il est techniquement possible d’avoir une très haute disponibilité, mais cela à un cout très élevé.
Beaucoup de client sont naifs/optimistes et choisissent les offres les moins chères. C’est souvent le même choix qui est fait dans des tas de domaines.

Beaucoup de gens parlent de faire une sauvegarde. sauf qu’il n’y a pas qu’un seul type de sauvegarde possible, entre la sauvegarde simple pour se prémunir d’une panne de disque dur et la sauvegarde pour se prémunir de la destruction complète d’un site ce n’est pas du tout la même chose.

Il ne s’agit pas de copier à la volée toutes les données d’un disque, il faut aussi que les données puissent ensuite être rechargées dans une machine. Ce n’est vraiment pas simple car il faut les même version de logiciel permettant d’extraire les données des fichiers de sauvegardes qui sont sous des formats propriétaires et quelque fois cryptés.

Sauvegarder des volumes énorme prends beaucoup de temps, même avec des liaison fibres à 32 Mbits/s vers les systèmes de sauvegarde.

Les supports physiques coutent cher et prennent de la place, donc il est économiquement difficile de sauvegarder toutes les données, tous les jours.

Le transport hors site des supports de sauvegarde vers des sites de stockage sécurisés coute aussi assez cher.

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Il ne manque plus que Ken Thompson, Brian Kernighan et notre cher disparu Dennis Ritchie …

Bâ,

des supports physiques, et on ne peux plus physiques puisque sur papier et lisible sans aucun ordinateur, on sais bien en sauvegarder , en d’énormes quantitée, et depuis longtemps …En parlant de tous les livres, revues, cartes, bref, tout ce qui édité en France depuis des siècles :

La Bibliothèque Nationale de France

(Bon, O.K, ça prend beaucoup plus de place que des serveurs informatiques …)

Les supports physiques ne sont pas plus surs…

(L’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. Source : akg-images - Incendie de la bibliothèque d’Alexandrie)

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Nouvel incendie chez OVH : plan de reprise après sinistre stoppé

voir détails sur la source de l’info :Journal du net

Pas de bol pour eux, effectivement. le « cloud » a besoin d’être mis entre guillemets, parce que dans le cas présent les données ne sont pas disséminées un peu partout, comme le terme pourrait laisser le penser mais bien à un point précis, physique. pour ma part, suis assez fan d’un logiciel libre qui s’appelle NextCloud, mais qui en fait s’installe sur un serveur (VPS) unique. Là aussi le terme cloud ne convient pas vraiment, il est surtout à la mode. par chance mes 2 vps étaient à Gravelines (Nord, à coté de la plus grande centrale nucléaire :slight_smile: