Que suis-je

Bonjour à tous,

Bien entendu je n’incite personne à faire de l’émission pirate, c’est même fortement déconseillé (et interdit), et je ne suis personne pour inciter à faire quoi que ce soit…

Cependant, d’expérience (privée et professionnelle), emettre une puissance très faible, rayonnant à 30 mètres, sur une bande de fréquence pas utilisée, en prenant soin de ne pas perturber le voisinage, fait partie de ce qu’on appelle les « tolérances » de l’administration…

Amicalement. Jean-Marc

Re-Bonjour à tous,

De ce que je connais, le service de recherche de brouillage ne fonctionne pas comme ça : Les machines automatiques qui permettent à tout moment de connaître instantanément la position d’un emetteur, jamais vu !

Quand réception d’une plainte : le plaignant indique la fréquence perturbée, le type de brouillage, le lieu de la perturbation, et si il a pu effectuer des recherches, l’endroit supposé du brouilleur, ou une direction.

Si l’ANFR dispose d’un gonio fixe dans les environs (le mieux c’est 3 gonios pour positionner un brouilleur, mais 2 peuvent suffire), on peut savoir avec précision moyenne le lieu du brouilleur. Ensuite on envoie un camion équipé pour affiner la recherche manuellement, parce que la machine qui va indiquer automatiquement où se trouve le brouilleur, encore une fois, jamais vu !

Si c’est l’armée qui est source du brouillage, (c’est courant), là c’est compliqué : ils ne sont jamais au courant de rien, ils n’ont jamais rien fait, mais bizarrement les brouillages cessent rapidement ! Bien sûr ils n’ont jamais rien payé à l’ANFR !!!

Si c’est une radio FM mal réglée, ou emetteur défaillant : pareil, faut trouver le responsable de la station emission, mais ANFR a une doc très a jour, et on demande de régler l’équipement, ou de le remplacer, c’est tout…

Si c’est un particulier, ANFR se pointe chez lui, lui explique, recherche précisément l’élément défaillant, et demande de le mettre hors service, voir de le jeter.

Amicalement. Jean-Marc

Bonjour
Merci de toutes ces precisions on en apprend des choses …
Ceci dit le réseau de gonios Doppler automatiques VHF/UHF Rhode et Schwartz deployé autour de Paris (Melun , Bagnolet , Mont Valérien , Tour Montparnasse ) doit être une vue de l’esprit :mrgreen:
au même titre que les récepteurs de contrôle MF/HF et les antennes paraboliques de surveillance de Rambouillet ( cela simplement dans une région que je connais )
Etonnant non

Bonjour à tous,
Bonjour F6CER,

Dans le Sud de la France, rien de tout ça… Hélas !
Quand aux gonios automatiques, de ce que je connais, ça donne une idée géographique, après on termine avec le camion radio…

Je ne sais pas à quoi sert le matériel région parisienne dont vous parlez (peut-être l’armée ?), mais ma boite installée en région parisienne est confrontée également à des brouillage et c’est aussi compliqué que dans le Sud de trouver le brouilleur…

Le Service officielle de recherche du brouilleur classique, on ne parle pas d’espionnage ni de terrosrisme ici, a malheureusement des moyens financiers et humains bien faibles…

Amicalement… Jean-Marc

Il y a la même chose dans pas mal de regions , tout cela est très civil et ne se met en branle qu’a la demande d’un juge (il fautqu’il y ait plainte)ou d’un ministère
Le fameux « camion » sert simplement a établir une procédure de flagrant delit , seul valable pénalement , et le déplacement est a la charge du brouilleur , que ce soit un industriel ou un particulier

Bonjour

Qui se souvient des débuts des premiers « Ci Bistes » déguisés en pseudo amateurs qui polluaient leurs voisins avec des puissances interdites en s’équipant d’un PA en matériel italien où la législation chez eux c’était pousse toi que j’émette ??
Sur les téléviseurs on écoutait la conversation du quidam qui brouillait l’image, une descente des agents de l’ORTF et saisie du matos .
Une autre époque .
Cdt
Roger

Bonjour à tous,
Bonjour F6CER,

Vous avez sans doute raison, mais malheureusement dans mon administration, brouillée régulièrement, intentionnellement ou non, ce n’est pas si facile qu’on veut bien le dire : pas si facile de trouver le brouilleur (hélas), pas de « machines automatiques » pour faire ça (hélas), et l’ANFR n’est pas laxiste, mais simplement compréhensive pour des particuliers de bonne foi, et C’EST BIEN NORMAL…

Mais encore une fois, vous avez raison, il n’y a aucun problème… (c’est vrai que je suis un « idiophile », mais c’était un autre post)…

Amicalement. Jean-Marc

Bonjour,
Vous allez dire que je radote, mais c’est l’âge…
Fin des années 80 j’étais à Paris dans une salle immense remplie de Terminaux Numérique Optiques en multimode avec un débit de 34 Mbit/s, on voyait passer les cibistes par l’allumage des LED d’erreurs. Avec un analyseur de spectre et une antenne succincte on voyait ce que ça crachait et surtout la largeur de bande. A cette époque avec le peu de transmission de données sur les lignes ce n’était pas grave et de plus on commençait à mettre en place des compteurs pour évaluer la qualité. Ces appareils n’étaient pas immunisés contre les impulsions electro-magnétiques. On avait fait une expérience avec un allume gaz (blague courante en usine, on arrivait près d’un technicien qui contrôlait son matériel, un coup d’allume gaz planqué dans le dos et on disait « tu vas avoir des réglages à faire il est pourri ton truc », et évidemment tout le service était plié de rire en voyant la tête du pauvre gars qui voyait ses primes fondre à vue d’oeil), il faut imaginer plus d’une centaine de liaisons allumant leurs LED rouges, c’était noël. Dix ans plus tard on aurait pris une sacrée soufflante.