Je recherche des photos de redresseurs que l’on rencontre souvent dans nos appareils d’avant 1963. Peu importe la marque (AEG, Siemens, etc…) ou l’appareil (TV, TSF, TD, etc…), du moment que les marquages sont visibles.
Une vue de leurs entrailles (si certains s’amusent à les démonter) et de la dissimulation des diodes de remplacement (pour ceux qui s’amusent encore plus à les camoufler) serait très intéressante également !
En vous remerciant, bon dimanche et bonne bricole, Corentin
Voici la photo d’un redresseur Siemens d’une radio Saba Freiburg 7, avant son remplacement (il créait une chute de tension très importante et chauffait exagérément)
Il a été remplacé par 4 diodes 1N4007 + résistance 100 Ω / 5W. Et fusible pour protéger l’enroulement HT, placé avant le redresseur (côté entrée, donc).
oui, la plupart ont cette apparence, un rectangle avec des cosses et une « carapace en alu » …Mais il a existé d’autres types et autres présentations
Le redresseur tubulaire , couramment de marque AEG, en général noir, il a les formes et dimensions d’un condensateur de filtrage HT , on le trouve notamment dans les Saba Freiburg ou Breisgau …
Le redresseur « a plaques » , en général bleu ou rouge, et généralement à l’oxyde de cuivre , il ressemble a une pile de plaquettes carrées , on le trouve notamment sur certains Blaupunkt Toccata ou Arioso…
Après, il existes d’autres types d’anciens redresseurs, et d’autres présentations (redresseur mécanique a bobine et a lamelle, a aillettes ventilées, en cuve à bain d’huile avec sortie par isolateurs …) mais plutôt destiné à l’industrie qu’a la radio ou la télé…
Pour les redresseurs sélénofer rectangles ou cylindrique, le marquage est facile a traduire :
première lettre : B =double alternance (en pont) E=simple alternance (diode série) premier nombre = tension de service (250=250 volts) 2 eme lettre : presque toujours un C (code séparateur et indiquant un redresseur sec) deuxième nombre = intensité maxi en mA (125=125mA). Les autres chiffres suffixes sont des codes propre au fabricant ( code de date ou lieu de fabrication, de ligne de production, sans utilité pour l’usager)
Pour les redresseurs cuproxyde à plaques : ils n’ont souvent aucun marquage, ou quand il y en a un, c’est un code constructeur non normalisé et différent pour chaque constructeur ! (aucune signification pratique pour l’usager)
On voit bien les pastilles de semi-conducteurs (sélénium et autres alliages) et leur remplacement par les diodes. Je n’ai pas eu le courage de tester chaque pastille pour voir si l’une d’entre elle présentait un défaut visuel flagrant, mais on voit sur certaines comme un dépôt de limaille de fer et des gouttelettes de métal. J’aimerais aussi en savoir plus sur ces matériaux, leurs origines, et potentiellement leur dangerosité.
Merci pour ces infos. Justement j’ai besoin d’exemples de ces redresseurs en vue d’écrire un petit article pour le magazine, et décrypter les marquages.
Le sélénium, comme d’autres métaux lourds, présente une forte toxicité en cas d’ingestion.
Ils peuvent contenir plusieurs litres de mercure, qui est très toxique et très nocif pour l’environnement , et il génèrent des ultraviolets nocifs en fonctionnement …Mais leur emploi est du domaine des grosses puissances (50 à 600A en ampoule de verre, 600 à 4000A en cuve métallique )
Ils étaient employés pour l’alimentation de gros émetteurs de radiodiffusion de plusieurs centaines de kilowatts, ou en traction ferroviaire pour alimenter des locomotives…
Le sélénium est un semiconducteur « non métal » dit "chalcogène’ ( le terme chalcogène est tombé dans la désuétude)
A très faible dose, c’est un oligoélément , mais a dose plus élevé, il est très toxique !
Il n’est plus employé dans les redresseurs, mais l’est encore pour certaines cellules photoélectrique ou photovoltaïques (posemètre de photographe, détéction de flamme de brûleur de chaudière, ou certains panneaux solaires ) , ou pour les tambour de photocopieuse , ou en métallurgie dans certains aciers.
oui, c’est un redresseur(sélénofer ou cuproxyde ?) plus ancien que les précédents, on trouvais ça dans des vieuxchargeurs d’accus au plomb, ou des alimentation totales pour faire fonctionner les anciens postes TSF batteries sur le secteur .
Là il s’agit plutôt d’un modèle à basse tension que l’on rencontrait dans les chargeurs d’accumulateurs 6 ou 12 volts pour batteries de voiture.
Il y avait également des redresseurs du même genre, avec ailettes de refroidissement, à l’oxyde de cuivre, (Oxymetal) il est souvent difficile de les différencier.
Effectivement, ce que nous montre Alain est un (très gros) redresseur a mercure a cathode liquide (même principe que les redresseurs « pieuvre » , mais dans une grosse « marmite » métallique )
Bon, là, on ne joue plus dans la même cour, ces engins redressent plusieurs milliers d’ampères…