Dépose du blindage apparemment réussie :
Un porte-balais démonté :
Diagnostic : plus rien côté collecteur !
Collecteur passablement rayé :
On comprend mieux l’origine des parasites.
Maintenant, question : y a-t-il quelque chose à faire, à moins de trouver les mêmes balais ? Ce qui revient à trouver un moteur identique en bon état.
Il y a quelques années, j’avais quelques petits moteurs de modélisme, mais je m’en suis séparé.
Cela dit, j’ai un doute : je viens de trouver quelques petits moteurs de récupération (lecteurs de CD…). Je m’aperçois que l’un d’eux porte des charbons, mais d’autres non. Est-ce normal ou sont-ils usés ? Le vôtre avait-il des charbons ?
bonjour,
il est mignon et bien costeau ce petit moteur de fabrication Italienne typique de l’époque
non absolument pas de charbons sur ces petits moteurs de faible puissance
mais des lamelles balais en alliage
nettoyé le collecteur avec du kf contact (seche tres vite ) sans plus
idem les lamelles balais
imbibé de kf un coton tige pour nettoyer le collecteur
Bonjour,
Curieux quand même ce manque de rendement et ces parasites alors que les lamelles des balais ainsi que le collecteur n’apparaissent pas spécialement encrassés.
Peut-être une hypothèse : des particules entre les secteurs du collecteur. Après, je ne sais pas ce qu’il en est du rotor : des défauts d’isolement, des courts-circuit entre spires ?
En tout cas, je vais faire un bon nettoyage.
Avant remontage, je vais tenter des mesures des enroulements à l’ohmmètre.
si tu as une alimt labo essai le moteur en direct avec cette alimt entre 3 et 6 V
Non, je n’en ai pas, mais je vais essayer avec une pile de 4.5 V.
Sur mon moteur, le flasque porte-balais était bien collé, mais j’ai pu le retirer. Examen du collecteur à la loupe : quelques particules dans une rainure. Mais ça ne doit pas être grave puisque les trois enroulements ressortent à 34 ohms donc pas de CC franc entre eux.
bonjour,
cette valeur de 34 ohms est tout à fait correct
apparemment c’est la valeur "30 " notée au crayon représentant une résistance à droite du régulateur
Effectivement, il me paraît plutôt sérieusement conçu, il est assez facilement démontable et ses balais sont tenus par des vis, donc remplaçables, ce qui semble peu courant dans les petits moteurs que j’ai « opérés ».
D’une façon plus générale, concernant ces petits magnétos d’origine italienne, je m’attendais à pire au vu des avis négatifs que j’avais pu lire ici ou là. Je suis en train d’en remettre trois en état (VDSM, Radialva, Remco). Après plus de 50 ans, ils tournent encore, certes un peu bruyamment. Au démontage, on constate l’absence totale de courroie, ce qui explique sans doute cela (la longévité, mais aussi le bruit).
Sur un exemplaire qui grinçait lors des arrêts de rembobinage, je me suis aperçu que je pouvais régler le jeu de l’axe du volant. Problème réglé.
Le souci le plus grave, je l’ai rencontré sur le Remco: la platine électronique était fêlée avec de nombreuses pistes coupées. Vu la position de cette platine au sein de l’appareil, je ne vois pas comment elle a pu être cassée. Réparation effectuée.
En 1970, profitant d’une courte permission, j’ai fait l’acquisition de mon Standard SR300 que je trouvais bien sympathique d’aspect. Avec le recul, je pense que pour le même prix (environ 350 francs), il aurait mieux valu que je tombe sur un Remco.
Le SR300 m’a rapidement causé des soucis que j’ai relatés dans un autre sujet.
Contrairement à ce que j’ai lu sur un autre forum, le galet en liège des Remco ne « tombe pas en poussière » sur mes exemplaires.
En 1972, suite à un article élogieux paru dans une revue de Hifi, j’ai fait l’acquisition du premier modèle de magnéto à cassette de chez Uher (le 124). Pas vraiment une réussite malgré le prix de 1750 francs : réglages d’usine pas effectués (important jeu des cabestans avec pleurage à la clé), panne de l’auto reverse (Uher a remplacé gratuitement les platines de ce modèle quelque temps plus tard). Comme quoi, les réputations, bonnes ou mauvaises…À prendre avec précautions.
Mais ce ne sont là que les considérations d’un amateur qui n’a jamais fait carrière dans l’électronique ou la Hifi-vidéo.
bonjour,
bonjour,
pas de soucis sur un VDSM celui dont j’ai mis des photos du moteur avait des roues intermédiaires et son galet « liège » parfait .
la mécanique et les roues en particulier sont rarement endommagées sur ces appareils
bien évidemment tout dépend du milieu où ils ont fait dodo pendant de nombreuses années
et si les piles (si pas enlevées) ne rognent pas le châssis en coulant
en mode stop aucune piéce d’entrainement ne subit une pression dont pas de déformation
une trés bonne tenue dans le temps du caoutchouc
comment va le petit moteur aprés sa cure de jouvence 
?
(j’aime bien aussi les enoches troboscopiques sur le volant cabestant )
J’avais vu aussi le stroboscope. Pas mal pour un appareil de premier prix. On est quand même assez loin d’un jouet.
Sinon, ce week-end, j’ai du monde à la maison. Alors le petit moteur attend sagement dans son coin d’établi. À plus…
Bonjour,
Des nouvelles du moteur. Intervention en deux temps.
1- Démontage d’un des deux balais (un seul démonté pour faciliter la remise en place du collecteur au remontage).
Pour le nettoyage du collecteur, n’ayant plus de KF sous la main, j’ai utilisé du Miror « cuivre » sur un coton-tige. Le coton est revenu bien noirci. Ensuite, pour reprendre une méthode déjà utilisée sur des têtes magnétiques, j’ai frotté sans trop appuyer avec une bande de papier à l’eau grain 3000. Passage léger également sur les balais. Nettoyage final à l’alcool.
Résultat : rotor très brillant, mais avec encore quelques piqures çà et là.
Remontage provisoire sans recoller le flasque. Installation sur le magnéto. Deux constats : le grésillement a considérablement diminué et la vitesse du moteur a augmenté. J’ai dû jouer sur R ajustable pour réduire la vitesse.
2-Deuxième opération : nouveau démontage. Reprise du travail avec le papier grain 3000 dans le but de polir encore un peu plus le collecteur. Passage d’une aiguille fine dans les rainures entre les plots. Finition à l’alcool.
Remontage, cette fois en recollant le flasque avec une colle cellulosique.
Résultat : la vitesse a encore augmenté. Nécessité de retoucher de nouveau la R ajustable. Elle se trouve maintenant en position médiane alors qu’elle était tournée à fond avant le premier nettoyage. Le bruit de fond, en position lecture (sans bande), reste audible au volume maximal. Il s’agit d’un résidu de grésillement, différent du souffle de l’ampli. Le plus important, c’est qu’il est inaudible en lecture d’une bande à volume normal d’écoute.
Au final, une opération largement positive. Merci encore pour la procédure de démontage et les tuyaux avisés.
bonjour,
impeccable
le grésillement de fond, à fond de volume , discrétement audible est tout à fait quasi existant sur ces magnétophones et bien d’autres malgrés le blindage soigné du moteur
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