Je suis à la recherche de collègues du Club ayant dans leur collection un appareil de TSF siglé « Emyradio » ou « BARTHELEMY ».
A vrai dire la chose est étrange dans la mesure ou dans la période 1932/1936 ou nous pouvions trouver , d’après les catalogues, au moins 8 modèles différents du 3 au 8 lampes, et en fait je ne connais aucune personne actuellement qui posséderait un seul des ces appareils de TSF.
Certes Emyradio/BARTHELEMY était un petit constructeur et donc nous pouvons en déduire qu’il n’ai eu qu’un faible nombres d’exemplaires de produit pour chaque modèle mais de là à ce qu’aucun récepteur de TSF de cette marque ai pu traverser le temps c’est plutôt étrange.
Pour ma part je possède l’EmyV3 qui était un récepteur secteur 3 lampes à réaction conçu pour la réception des émissions de Télévision pour analyseur mécanique 30 lignes.
Merci donc, à vous, de prêter attention à ce que vous avez sur vos étagères ces récepteurs n’ont rien de particulier et ressemblent à tous les récepteurs type « bornes » ou de forme rectangulaire que l’on trouvait dans les années 30.
Ces postes de cette marque sont effectivement rares et certainement fabriqués en peu d’ exemplaires car depuis que je m’ intéresse à la T.S.F., c’ est à dire 38 ans, je n’ ai jamais eu l’ occasion d’ en rencontrer même pas un seul exemplaire.
Bonsoir
Le nom de Brathélémy doit être celui de René Barthélémy qui n’est pas n’importe qui, c’est un des premiers et principazux ingénieurs qui a travaillé pour notre TV NB où il avait prévu le passage du 441l à plus 1000 lignes , projet refusé et remplacé par le 819l , il est mort peu de temps après…
Effectivement ils sont très rares ces postes car sous la marque « Barthelemy » sur le Grand Livre il n’ y a qu’un modèle d’environ 1928 et sous la marque « Emy » il y a quelques postes dont certains téléviseurs des années 30 de la gamme « Emyvisor ».
Monsieur Barthélemy décédé en 1954 eu son nom donné à l’époque à un tout nouveau centre de télévision de la RTF.
J’ai bien regardé dans mes étagères mais je n’ai pas de « bornes » ou de « rectangulaires » sans marque qui pourraient êtres issus de cette production, alors bonnes recherches.
J’ai eu l’occasion en Février dernier de rencontrer le petit fils de René Barthélemy et de pouvoir accéder à ce qui reste d’archives de la famille.
En fait il ne reste pratiquement plus rien dans ces archives réduites au contenu d’une mâle dont les trois quart n’ont aucun intérêt historique.
Toute la vie de cet homme est résumé dans le bel ouvrage que Michel Amoudry lui a consacré et que je vous invite à lire si cela n’est déjà pas fait.
Quant-à la société Emyradio il n’en reste aucune trace. Elle était composée de 8 personnes ,Madame Barthélemy, au départ, en était la gérante et René Barthélemy (avec des parts dans la Société) en était l’Ingénieur chargé de la conception et du développement des appareils TSF et TV ( la CDC pour la partie analyse mécanique des TV)
Une photo vers 1938 montre la façade d’un petit immeuble sur 2 étages de la société Emyradio.
Combien de personnes y travaillaient à cette époque , je ne saurais le dire.
Nous avons aujourd’hui une idée de la gamme d’appareils proposé par l’intermédiaire de 2 fascicules bien distincts éditée vers 1933/1935
L’un concerne la production des appareils de TSF , l’autre concerne la production d’appareils pour la Télévision à analyse mécanique dont est issu mon EmyV3.
Reconnaissons le ,c’est un vrai mystère, et contredit toutes les lois des statistiques et de probabilités.
Le matériel de TV à analyse mécanique est excessivement rare et cet EmyV3 qui porte le numéro 22 serait le seul appareil rescapé tous appareils confondu de cette marque ?
Statistiquement c’est impossible et nous aurions du , en toutes logiques, retrouver au moins une centaine d’appareils de TSF de marque Emyradio comme c’est le cas pour le matériel de la marque « Intégra » de Marc Chauvière ratio respecté entre le matériel TSF et de TV à analyse mécanique.
Dans un autre « post » j’avais fait appelle à vous pour retrouver les catalogues époque 1932/1936 Emyradio.
Ces catalogues sont apparemment aussi rare que les appareils.
Un de nos collègues collectionneurs du forum Philippe Viard m’a retrouvé le catalogue consacré à la Télévision "Emyradio"mais je n’en possède aucun sur matériel de TSF que cela soit en original ou en copie.
Je retrouve le même problème avec un appareil rare de la marque anglaise Sullivan.
Entreprise pourtant fleurissant entre la fin du 19ème et début 20ème spécialiste des instruments de mesures , de télégraphie et de TSF durant la grande guerre près de 800 employés et aujourd’hui après 5 reprises et déménagements ou au fur et à mesure les archives ont été « poubellisées » il n’en reste plus rien.
La plupart d’entre nous avons accumulé durant notre vie de collectionneur du matériel et des cartons de documentations.Certes cela peut demander de gros efforts pour y accéder et fouiller mais je pense que concernant la marque "Emyradio/BARTHELEMY cela en vaut la peine.
Quelques « Emyvisor » à analyses mécaniques ou Emyvisor à tubes en 180 lignes comme celui-ci sont en effet déjà répertoriées mais aucun récepteur classique de TSF années 32/36 n’est répertorié à ce jour !!!
C’est pour cela que c’est incroyable car statistiquement impossible.
En relançant régulièrement sur le forum et en faisant fonctionner le bouche à oreille nous finirons bien, je l’'espère, par exhumer quelques exemplaires de ces TSF.
Je me suis aperçu que l’article du Haut Parleur consacré au centre télé Barthelemy comportait en fait 3 pages donc comme il en manquait deux dans mon précédent envoi,voici l’article intégral.
Merci Patrick pour cette documentation .
On retiendra par celle-ci l’hommage posthume fait à René Barthélemy décédé cette année là (1954).
Mais la période qui m’intéresse se situe très précisément entre 1932 et 1936 et tout particulièrement pour les récepteurs de TSF proposés.
Comme je le mentionnais, une gamme apparemment riche de 8 appareils différents au moins, du modèle à 3 lampes au 8 lampes en amplification direct à détectrice à réaction ou en superhétérodyne mais qu’aujourd’hui il n’en subsisterait aucun exemplaire ?
C’est le paradoxe que je soulevais dans la mesure ou nous avons retrouvé aujourd’hui quelques « spécimen » des matériels en TV expérimentales à analyses mécaniques 30 lignes de René Barthélemy mais rien en ce qui concerne le matériel TSF qu’il soit siglé « Emyradio » ou « BARTHELEMY ».
Même si la période fût éphémère 6/8 ans nous devrions retrouver aujourd’hui quelques appareils et surtout des fascicules publicitaires .
Bruno, tu devrais envisager la possibilité que ces récepteurs n’aient jamais existé autrement que sous la forme de prototypes.
Tu as comme moi parcouru les revues des années 20 et leurs innombrables pubs. De ces postes, et avec 40 ans de recul dans le monde de le collection, on peut dire que l’on croise certains souvent, certains parfois et certains jamais. Plus le temps passe et plus il devient légitime de penser que ceux qu’on ne voit jamais n’ont jamais existé.
En prenant l’exemple que je connais bien de Radio-Techna : Le monolampe « communal » de 24 a été fabriqué en tout à 60 exemplaires selon la comptabilité de l’entreprise. Cela semble minuscule et pourtant en moins de 30 ans j’en ai recensé 8. Cela amène à penser que le taux de survie des appareils de TSF est considérable. Si rien n’a survécu, la conclusion s’impose.
Bonjour Eric,
L’hypothèse que ces récepteurs n’ai jamais existé, bien qu’entendable et recevable, a été totalement écarté dès le départ.
En voici mes raisons.
Comme tu l’as si bien écrit nous voyons de temps à autres dans le domaine de la TSF ou de la Téléphonie des appareils figurant dans des livres ou des fascicules n’ayant jamais vu le jour mais il s’agit d’un modèle d’une marque et non la totalité de la gamme de la marque.Tu en as l’exemple pour Radio-Techna il existe peut-être aussi pour Horace Hurm mais l’un et l’autre possédons un bon nombres d’appareils différents dans ces 2 marques prouvant qu’elles ont bien existé.
D’autre part il faut remonter à la genèse de la société Emyradio pour comprendre que cette hypothèse n’est pas envisageable.
En effet cette société voulu par René Barthélemy aurait du s’appeler « Emytélévision » mais Ernest Chamon de la société CDC qui a aidé René Barthélemy a créer sa société et responsable dans celle-ci de la partie "électromécanique des analyseurs TV 30 lignes et des émetteurs l’en a dissuadé par stratégie purement commerciale.La société de ce fait s’appellera Emyradio.
Le but étant de développer et de vendre des appareils de TSF pour attirer dans la boutique des clients potentiels qui achèteront, plus tard, des récepteurs de Télévisions.Une salle de démonstrations était dédié à cela au fond du magasin rue de l’ancienne comédie.
Pour mémo il faut savoir qu’Emyradio est née le 19 Janvier 1932 et qu’il n’y a encore rien de vraiment concret à proposer à la télévision française puisque René Barthélemy, malgré lui se retrouvait aussi responsable des programmes expérimentaux.Seule la TSF fait vendre , la télévision expérimentale n’est pas encore « porteuse » ou fer de lance.
De plus , la société Emyradio n’aurait jamais eu les reins assez solides et n’aurait jamais survivre durant la période 1932/1936 si celle-ci n’avait pas vendu, bien évidemment, un grand nombre de récepteurs de TSF.
En photo le bâtiment de cette société Emyradio sur 3 étages (bureaux et ateliers) en1939
Le magasin de vente se situait ailleurs.
Vu la taille de l’immeuble, il aurait effectivement fallu vendre beaucoup de radios pour que l’entreprise soit rentable.
Comme on en connait pas une seule il y a forcément quelque chose qui cloche quelque part.
Merci Bruno pour ces « pub ».
Un ancien membre de notre club( Dominique Le Loir) avait diffusé il y a quelques années sur « DocTsf » le catalogue TSF d’Emyradio.
Impossible de le contacter.
Le 26 Septembre dernier j’avais, dans la rubrique « causerie sans filiste » passé une petite annonce de recherche de ce membre mais sans succès il est probable qu’il ne soit plus adhérent.
De temps en temps nous retrouvons dans différentes revues TSF des « pub » Emyradio mais elles ne sont pas nombreuses.
Il est probable que pour chaque modèle il n’y ait eu que de petites séries et je reste persuadé que des membres de notre club en possèdent,peut-être même sans le savoir pour preuve , la photo d’une collection qui était à vendre il y a quelques années !!!
Il y avait peut-être une TSF Emyradio « noyée » dans la masse!
Je n’avais jamais vu auparavant de tels empilages de postes.Il y a intérêt de bien choisir, en fonction de sa solidité, le poste qui doit supporter chaque pile.
Bonne continuation dans vos recherches des TSF Emyradio.
Chaque collectionneur est différent et c’est ce qui fait la force d’une association.
Tous les choix , toutes les options sont respectables.
Quant-un collègue me dit : « Je sais que j’ai cela mais je ne sais pas où ! » cela me laisse forcément dubitatif ma collection tenant pratiquement en totalité dans 2 vitrines dont celle-ci consacrée à Horace Hurm.
Quand à la pièce détachée elle doit tenir dans un Tupperware logé dans le tiroir du bas de la vitrine.
Ci-joint un des rares courriers parvenu jusqu’à nous de la Société « Emyradio ».
Il est daté de Février 1937. Celui-ci était envoyé à un Radio-électricien l’incitant à promouvoir la Télévision naissante.
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Bonjour Eric,
