Tête phono Clarson muette

Bonsoir,
oui j’aimerai bien avoir plus de renseignements, si tu as de la doc sérieuse à ce sujet
A+
Patrice

Depuis l’'enregistrement électrique (a partir d’environ 1925) jusqu’à la fin des 78 tours la taille et la forme du sillon n’ont pas beaucoup varié par contre il y a eu plusieurs courbe d’égalisation.

et oui… nous pouvons distinguer 2 types de sillonage dans les 78 tours à déviation latérale. du début du 78 tours vers 1929 jusqu’en 1950 inclus, il y a l’enregistrement à chaud sur les galettes en cire en studio. le sillon est alors une sorte de creux plutôt arrondi. les pointes de 80 à 85µm donnent les meilleurs résultats, mais sont quasi-introuvables en fabrications actuelles.

à partir de 1951, l’enregistrement devient magnétique puis le son est transféré sur des disques de type pyrolac, le sillon est plus anguleux (bien que s’agissant encore de sillons standards) et légèrement plus fin. Les pointes de 70- 75 µm donnent les meilleurs résultats, c’est celles que l’on trouve actuellement encore chez Ortofon.

En fait il y a des tolérances d’une pointe à l’autre, et parfois un disque 78 tours pas tout à fait normalisé passera mieux d’une pointe à une autre (pour un même modèle et référence !)

Le 78 tours, c’est en fait très compliqué quand on veut de la précision.

Je vous épargne les disques plus anciens à saphir à gravure en profondeur.

Personnellement afin d’éliminer les problèmes d’usures des disques 78 tours (ou microsillon) neufs auxquels je tiens, et ces histoires d’aiguilles, j’ai résolu le problème avec ceci :

Vous me croyez où non, mais c’est moi qui ai écrit cette partie d’article justement, je crois sur l’histoire du disques un soir, étant tombé sur cette page par hasard ! Ce qui me fait bien rire (je viens de relire l’article wiki) c’est le gros malin qui demande toutes les trois lignes des références nécessaires !!! Alors que les usines ont été démolies, voir Chatou, que tout a été envoyé à la casse et à la fonderie, que tous les intervenants de ces époques sont morts (artistes, industriels, financiers, techniciens, employés, éditeurs), que les archives papier ont été en grande parties jetées, perdues, dégradées ou détruites, et que je confirme que les mères métalliques, seules composantes « initiales » à pouvoir se conserver longtemps si au sec total, ont été balancées à la fonderie, notamment en France dans les années 80, quand les vieux de chez Chatou Pathé sont partis, et que les financiers ont pris le pouvoir complètement, et que la fabrication a ensuite été délocalisée en Allemagne pour économiser du fric. Et le gros malin sur wiki qui voudrait que je lui régénère les notes de services d’une monde disparu, mdr… fr.wikipedia.org/wiki/Disque_78_tours

C’est aussi un autre facteur, chaque maison de disque avait sa courbe d’égalisation, avant la normalisation intervenue avec la courbe RIAA du microsillon, mais, certaines courbes en fait s’en approchaient déjà, comme la courbe Columbia ; la courbe de chez Decca étant, de mémoire très différente, par exemple.

Mais avec l’oreille, et quand on s’amuse à comparer pour une même maison de disque et un même artiste, l’on s’aperçoit que la sonorité et le rendu de fréquence varie d’une séance ou d’une période de quelques séances à une autre, par le fait des réglages et des techniciens qui préparaient les équipements, et par l’évolution progressive des machines. En 78 tours, la courbe d’égalisation reste disons, une référence vers quoi il faut tendre, mais pas une égalité absolue et constante… D’autant que la pâte de pressage et l’état des matrices va engendrer une perte d’aiguës qui pourra varier suivant les séries d’un même disque !

Bref, pour trouver le bon disque d’une même référence, il faut parfois l’acheter en neuf et le racheter en neuf pour en trouver un nettement meilleur parmi… Ce n’est pas simple pour atteindre la quintessence !

C’est même interdit.

Normalement, les 78 tours pressés à partir de 1951 ont une écriture argentée (au lieu du doré habituel d’avant) : ces disques 78 tours « récents » avec encre argentée ne supportent pas la lecture sur phonographe mécanique. Ca les détruit à la première écoute. En effet, leur matière n’est plus la même que celles utilisées avant cette période. Elle est plus fine et rend un meilleur son, mais elle s’use encore plus vite, car elle est plus tendre, hélas…

Bonsoir Cayr7272,
J’ai trouvé l’article sympa.
Votre lecteur est un lecteur laser vinyl ?
Que pensez vous des diamants Shure 78 tours dont j’ai parlé plus haut.
A+

Ce soir j’ai repris l’article wiki sur les disques 78 tours, car trop d’oublis et d’incertitudes dans la formulation, due à un niveau général de français en baisse constante depuis les années 50. Vous y trouverez désormais plus d’explications, mais ça devient plus ardu.

Quant aux pointes shure, je ne les emploie pas, mais en fait je possède une platine SL-1200 MK4 (la MK2 de chez technics mais avec la vitesse 78 tours en plus) et avec cette platine, j’utilise des cellules ortofon OM avec le stylus 78 Ca sert pour les disques complètement usés et sans valeur, ainsi que si je veux numériser un disque neuf (à lire une fois ou deux) Je crois que c’est comparable, bien que de conception plus ancienne.

Pour l’écoute répétée des disques neufs ou en très bon état (78 tours ou 33-45 tours, j’utilise la lectrice laser ELP LT-200 STD lisez le mode d’emploi en français, c’était moi qui leur avais traduit en 2012 (et surtout pour moi car parfois compliquée à programmer) elpj.com/docs/LT-200STD-Guide-French.pdf (6 jours à m’abrutir pour traduire de l’anglais technique rédigé par des japonais, en bon français, ce fut coton !

Ce n’est pas une machine à mettre entre toutes les mains. Ceci doit rester tout le temps au propre, ne pas être tripoté par je sais pas qui, etc… Ne pas être déplacé pour rien. Les disques doivent être très très dépoussiérés. Mais en retour, tu peux écouter 100 fois un disque, aucune usure, et si tu as un 78 tours neuf, c’est magnifique. pas de distorsions à la relecture, y compris en fin de disque… Par contre, ça n’aime pas la poussière, c’est le revers de la médaille, le seul.

Bonsoir,
il y a quelque temps j’ai lu un article sur cette platine laser. Un monstre de technologie. Tu possède là une belle pièce. J’ai relu l’article, l’ancien ne se voit plus ? Je ne connais pas bien la manipulation de Wikipédia
A+

Merci.

Pour ce qui est wiki, j’ai retravaillé sur l’article des 78 tours, mais il y a un abruti qui repasse derrière moi sans arrêt (et qui n’a même pas les notions mathématiques de base et qui ne comprends rien à la technique ou presque (il ne sait même pas qu’un enregistrement analogique est le résultat d’une opération mathématique faite mécaniquement de dérivée du son, et qu’une lecture est une intégration de l’enregistrement lu par rapport au temps… Bref il ne connaît pas la base théorique des phénomènes physiques), et qui se permet ensuite de me retraire une bonne partie de mes explications, et en les contestant en entubant les mouches (tout en ne proposant rien d’autre, sauf de retirer.) donc, en ayant marre, j’arrête d’ajouter des infos sur les disques et l’enregistrement, car il n’est rien de pire que des abrutis et des ignorants et autres incompétents pathologiques pour foutre la merde dans un pays (regardez les actualités et vous comprendrez…)
sinon je n’avais pas vu d’article sur la platine ELP Japan sur wiki (je vais rechercher). Ce que j’avais trouvé sur cette machine était quasiment tout en anglais sur des articles de journaleux (et pas très précis techniquement), donc c’est pour ceci que j’avais tout retraduit en français, une fois que j’ai eu reçu la machine, que j’ai pu comprendre son fonctionnement et la retraduire en raisonnement français carré. Dans ma « grande mansuétude » j’ ai donné à Mr Chiba ma traduction car c’est une machine qui mérite d’être connue. Quand je vois tous les vieux phonos et les vieux tourne-disque de mauvaise qualité que les gens s’escriment à faire revivre avec des sons de casseroles, je reste sans voix quand je compare avec les progrès de la technique…

Bonsoir à tous,

belle machine en effet, mais ce n’est pas tout le monde qui peut s’offrir un truc à 13 900 €, sans les frais de port et télécommande en option plus chère qu’une série de casseroles plaquées argent…

Enfin bref, chacun son truc :frowning:
Patrick

En effet, chacun son truc: on l’a répété cent fois sur ce forum: il n’y a pas qu’une façon de se faire plaisir. Personnellement, j’écoute mes disques d’époque sur des appareils d’époque et j’y trouve un grand plaisir: ça me rappelle les « jours enfuis », les parents et grands-parents, etc…Pour la HI FI, je procède autrement, bien sûr.

Quand je vois tous les vieux phonos et les vieux tourne-disque de mauvaise qualité que les gens s’escriment à faire revivre avec des sons de casseroles, je reste sans voix quand je compare avec les progrès de la technique…

Bonjour,
je ne suis pas tout à fait d’accord. N’oublions pas que c’est l’histoire et la mémoire de la grande histoire du son et qu’une histoire sans mémoire est une histoire bien triste.
Si l’on fait revivre ces vieux " tourne disque " c’est aussi par passion d’une technique et aussi par passion de refaire revivre une époque. Sinon faisons comme ces cupides dont tu as parlé, jetons tout.
Je pense que la technologie ancienne et la nouvelle technologie sont complémentaire.
Cela se retrouve en photographie argentique et numérique
A+