Je me bricole cette fois un push-pull de 5881. Il est sur un châssis de contre-plaqué pour finaliser le schéma, avant d’attaquer le métal. Le but est de fixer les points de fonctionnement, choisir les constantes de temps de l’alim (quelques selfs de 4 a 8H, choisir laquelle etc). C’est ballot de faire la boite définitive avant la phase mise au point!
Ce sera oscilo, écoute, retour atelier, modif, en boucle durant quelque temps.
Durant les essais, j’ai eu une configuration ou l’alim de grille 2 était a 320V et la tension plaque réellement a 270V (sans signal, au point de repos). J’ai changé depuis. C’est arrivé simplement en séparant les filtrations courants forts et faibles des différentes parties du circuit (au lieu de mettre tout « a la queuleuleu »). Qu’importe le contexte en fait.
La question est dans le titre, c’est possible évidement durant la musique d’avoir Ug2>Up de façon transitoire mais est-ce utile de le choisir délibérément permanent, dangereux pour les lampes?
Je n’ai jamais croisé un schéma qui l’applique, il doit y avoir une raison…
Ce n’est pas un problème d’avoir Ug2 > Up à condition de rester < 450V pour une 5881.
Néanmoins plus Ug2 est grand , plus il faut polariser le tube pour ne pas dépasser la dissipation maximale du tube ( soit +/- 25w)
Bonne bidouille
Bonjour,
Je ne suis pas un grand spécialiste des tubes , mais il me semble qu’avec 50v de plus sur G2 , cette electrode va attirer les electrons davantage que la plaque , avec un dépassement de la dissipation max de la G2, qui est je crois de 3W pour la 5881.
Le tube risque de ne pas apprécier du tout…
se referer aux points de fonctionnement du constructeur sous peine d’abreger la vie du tube Caractéristiques (doctsf.com) 5881 (altanatubes.com.br)
et bien respecter les tensions données pour les diverses classes de fonctionnement
les tension données en classe AB1 ne vont pas pour une classe AB2 et vice versa
Dans tous les cas ,la limite est la dissipation max de G2 , a noter que dans la plupart des montages simples ou la source de tension est la même pour l’anode et l’écran , la résistance du transfo de sortie implique de facto une tension plaque plus faible mais c’est loin d’être génant
Le pire des cas est l’absence de tension plaque , en général le tube passe de vie à trépas dans la minute
Cela dépend de l’utilisation du tube par rapport à sa caractéristique. Toute seule une pentode montée en classe A, on se place au centre de la caractéristique et le signal audio varie autour du point de fonctionnement. Ensuite, la classe AB, B avec le push pull. Là on travaille en bout de caractéristique à savoir chaque tube amplifie une partie du signal, les deux s’associent pour former l’ensemble audible. Je m’étais penché sur la question mais vers 1975 ! C’est loin…
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Bien, la lecture est fort intéressante et sera utile pour tous.
Maintenant, comme l’alim des grilles et déphaseurs est a la suite de l’alim des plaques, a part les pertes résistives du transfos de sortie (qq volts) Ug2 =Up au repos.
En sortie, le transfo avec charge répartie en cathode, avoir Ug2 bien fixe me permet de faire une contre-réaction car U cathode oscille avec le signal. J’ai choisi 22% en cathode, sans faire du bifilaire, trop risqué (pas osé en fait).
En ce moment passe Madeleine Peyroux, don’t wait too long sur l’ampli, un régal.
Exact! C’est pour ça que j’avais maladroitement séparer origine des tensions plaques / grilles, mais de bonnes grosses selfs ont depuis pris place (et en série, ainsi Up = Ug2 au repos).
Doctsf (Modèles & Marques)
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