Vente de lampemètre

Slouptoouut,
Bien d’accord avec vous sur le sujet.
En fait j’ai un Eurelec V2 remis en état lors du premier confinement. c’est effectivement un jouet qui ne me suffit plus du tout.
C’est pour ça que je cherche autre chose. L’occasion fait le larron et je suis attentif.
Je ne pense pas tester des centaines de lampes, mais avoir un outil digne de ce nom est important.

Pierre, j’ai peut-être une opportunité pour vous. Me contacter en MP

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Appeler l’Eurelec un lampemètre est un abus de langage et un peu mensonger.

appelons ça un testeur c’est plus générique :wink:

Pas du tout, le principe de fonctionnement du lampemètre Eurelec est le même que tous les « lampemètres d’atelier » que l’on connaissait dans les années 30, 40 et 50.
La « mesure » ou estimation de l’émission cathodique était seule effectuée sur tous ces appareils.

Seuls quelques appareils perfectionnés et hors de prix pour un atelier de dépannage artisanal sont apparus dans les années 50 comme les Metrix 310 et U-61 et donnaient la pente des tubes, on les appelait plutôt « lampemètre-pentemètres » selon le vocabulaire utilisé par Metrix.

Quant au Hickok I-177 B et son boitier d’extension MX-949 A/U, c’était des appareils militaires que seul leur réforme a fait qu’ils soient disponible à bas prix pour les amateurs.

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Non, justement pas, le terme français utilisé dans la littérature des années 30 à 60 pour définir ce type d’appareil est « lampemètre d’atelier » donc je ne vois pas pourquoi par snobisme on ne pourrait plus l’utiliser.

méa culpa autant pour moi :wink:

Bonjour,

Oui, d’accord pour appeller ces lampemètres basiques , essayant les tubes « en diode » et sous des tensions assez hectométriques, dit « testeur de tubes » des " lampemètres d’atelier"
…Et les lampemètres perfectionnées, qui appliquent les bonnes tensions, testent en « conditions réelles », et qui savent mesurer la pente , des "lampemètres pentemètre de laboratoire"

Quand a leur utilisation, je ne dis pas des premières types, qu’il ne faillent pas les utiliser du tout ! mais il sont tellement basiques et rudimentaires que :
-Il faut faire bien attention au moment de tester un tube avec , a la fois pour la santé du tube lui même et celle de l’instrument ! (protections peu efficaces ou absentes)
-Il ne doivent servir qu’a identifier un tube bon, ou franchement mort , et on ne dois guère rechercher de précision, ni demander une grande fiabilité (ce type d’indication suffisais souvent, en dépannage TSF ) et pas a faire des mesures complètes et précises, et comparer finement l’état d’un tube par rapport a un autre , ou vouloir tester des tubes un peu « exotiques » ou ayant des exigences particulières non vérifiables avec un lampemètre basique (ce type d’indication correspond plutôt a des usages militaires, aéronautiques, ou pour de la hifi de mélomane exigeant)

disons que c’est un peu comparable a la différence entre les multimètres « fluke » ou « chauvin-arnoux » à 500 euros et plus … et les multimètres vendu entre 4 et 10 euros de chez LIDL ou Action …
(les deux catégories de multimètres mesurent des tensions, des courants, des résistances, ou testent des diodes …Mais pas du tout avec les mêmes exigences ! )

Moi je n’utilise que cela (malgré le fait que j’aie un Metrix 310), actuellement un Centrad 751, précédemment un ENB et plus anciennement un Radio-Contôle, pour trier des lampes achetées (ou reçues) par lots en vrac.

C’est amplement suffisant pour faire un premier tri, s’assurer qu’elles chauffent, ont un débit cathodique correct et n’ont pas de court-circuits internes.

Ensuite le seul vrai test est à faire dans un poste de radio, dans la fonction à laquelle la lampe est destinée.
C’est encore plus valable pour les lampes HF et changeuses de fréquence qui peuvent être très bonnes au lampemètre mais ne donner que de piètres résultats en sensibilité sur un poste.

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On les appellent aussi « serviceman » ou « lampemètre de service » (le 751).

A +.

Bonjour
Des centaines de radio-électriciens ont vérifié des milliers de lampes durant des années avec ce genre d’appareil basique … étonnant non ?
Et puis , Lorsqu’on regarde sur le forum , la plupart des posts qui parlent de ces lampemetres très chers et très a la mode émanent de gens qui ne comprennent ni ce qu’ils mesurent , ni ce qu’ils doivent mesurer :rofl:

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…Oui, mais c’étais des artisans radioélectriciens locaux qui avaient ce type d’instrument ( et il n’avaient souvent pas la place et pas les moyens de s’offrir un Métrix U61B, ou un Neuberger RPM370, trop encombrants, trop lourds, et surtout trop chers … )
Et c’étais pour dépanner des BCL, des postes ordinaires, à modulation d’amplitude (pas des équipements militaires ou aéronautiques qui n’étaient pas de leur ressort , ni de la hifi haut de gamme qui n’existait pas encore ! )

Donc, ça pouvais convenir a ces artisans, et ça suffisais , effectivement, pour l’usage …

Donc ci cela suffisait au quotidien à des artisans dépanneurs professionnels hier, pourquoi cela ne conviendrait plus à des dépanneurs amateurs de nos jours ?

Peut-être parceque on attends de nos jours trop de ce type d’instruments, peut-être pour compenser le manque d’expérience et de routine du dépanneur amateur moderne.

Cependant dans le dépannage radio il ne remplacera jamais les mesures faites de la lampe montée sur le poste dans son circuit d’utilisation.

Le dépanneurs professionnel d’hier passait premièrement les lampes du poste à dépanner au lampemètre d’atelier, cela lui permettrait de remplacer celles qui étaient faibles ou défectueuses, même si elles n’étaient pas à l’origine de la panne dont se plaignait le client.
Ensuite il dépannait et alignait au besoin sur des bases saines, ce qui lui faisait perdre un minimum de temps.

De nos jours selon la doctrine populaire des forums, il faudrait premièrement et avant toute chose remplacer tous les condensateurs « par sécurité » avant de brancher le poste, mais sans se soucier une seconde des lampes qui peuvent présenter également des défauts et même être à l’origine de la mise au grenier ou à la cave du vieux poste que l’on vient de découvrir.
Donc on prends dans ce cas le problème à l’envers et risque d’augmenter le mombre de pannes plutôt que de résoudre et chercher de manière dynamique l’origine de la panne par des mesures sur le châssis du poste allumé.

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Bonjour,

sans parler du cas particulier de la radio ou l’audio à tubes, ou l’une des « doctrines » est de tout « recaper », il y a , effectivement, un fait fréquemment constaté dans « toutes disciplines » :

On sais faire de nos jours un tas d’outils et d’instruments , qui étaient jadis trop chers, ou carrément inexistants , pour « mettre a la portée de l’amateur » toute sorte de métiers …Sauf que, justement, et très souvent, l’amateur en demande trop par manque d’expérience, et croit dur comme fer à son outil ou son instrument !

…Et parfois, soit il ne sais pas le manipuler, ou ne sais pas interpréter le résultat …Et n’y arrive pas, ou pire, il augmente les pannes plutôt que les résoudre , parce il passe a coté du problème ! ( Et ça arrive aussi , par exemple, en mécanique, avec des micromètres électroniques, des clés dynamométriques, des stroboscope de réglage d’allummage, ou des appareils de diagnostic automobile …Devenu acessible à l’amateur , mais mal utilisé par manque de compétence , ou dont on a pas su comprendre les indications et appliquer le bon remède )

sloup

Tout ça pour dire que si amateur j’ai un lampemètre d’atelier de marque EURELEC disponible à la vente.
A bon lecteur…