14 Juillet, et les vieux condos chimiques !

Pourquoi ne pas garder, dans un coin à part, les vieux condos chimiques défectueux, et faire un feu d’artifice en « électro-pétard »(envoyer du 220, ou 380 V sur des chimiques ayant une tension de de service bien inférieure), afin de les achever !

ça me rappelle mes 2 années d’internat en 1ère et term F2 à Chevrollier ( Angers ) en 68-70.
Nous étions quelques-uns à être vraiment mordus de bricolage, et un ancien dépanneur qui prenait sa retraite avait demandé à l’un de nos profs si nous serions intéressés pour récupérer son stock de composants.
Pas de soucis, un jeudi ( à l’époque c’était le jeudi le repos ), nous allons voir le gentil dépanneur.
Nous avons rapporté des dizaines de kg de matos divers, dont de nombreux chimiques emballage carton qui avaient largement dépassé la date limite d’utilisation ( essentiellement en 25 ou 50 V, vous verrez que c’est important pour la suite ).
Et une jolie boite en bois avec couvercle pas très étanche.
Tous les soirs, nous passions quelques heures en étude, à étudier bien sûr ( mais notre prof de techno, M. Ondina nous disait toujours que l’électronique ouvrait l’esprit et nous en étions convaincus ).
Nous avions souvent un nouveau pion pour nous surveiller, l’étude des term electronique n’étant pas trop bien cotée, les pions, souvent étudiants avaient beaucoup de mal à se concentrer…
Afin de mettre un peu d’ambiance, y-avait des mecs qui étudiaient en lettres (!) dans les autres études du couloir, nous avions mis au point « la boite du petit frère », deux bouts de fils, deux fiches bananes et deux pinces crocodile. Deux encoches de chaque côté de notre boite permettaient de laisser passer les fils, raccordés à l’intérieur à un joli vieux chimique avec les pinces croco…
La boite était installée au fond de la salle, en haut des casiers, donc visible de tous!
Bien sûr, nous avions quelques prises de courant porcelaine dans le fond de la salle ( c’était du 110 V ), et quand tout le monde était au plus fort de son travail, surtout le pion, celui qui était le plus près de la prise s’occupait de raccorder! :smiley:
Pour tout dire, ce n’est pas le bruit qui était le plus chouette, ni les fusibles qui grillaient dans le couloir, ni la lumière qui nous abandonnait, ni le pion qui avait définitivement envie de s’occuper d’autres, surtout pas l’odeur, mais le superbe écoulement de cette fumée blanche à travers les fentes de notre boite…
Heures de colles, nombreux fusibles, parfois des nuits sans lumière :confused: , enfin il y a prescription.

Patrick, ancien de Chevrollier de 1968 à1970