La première sonde que j’avais fabriqué, j’avais pris une chute de tube (30cm) IRO gris d’électricien, avec la chaine de résistance mise dans le tube avec juste une vis pour tenir le crochet contact au bout du tube.
La rigidité diélectrique du PVC c’est 40KV par mm, faut être prudent avec certains plastiques, des colorants et charges qui peuvent être légèrement conductrices, des encres de marquage…
Dans les « caoutchoucs », il y a souvent du carbone et l’on a des surprises si l’on vérifie avec un ohmmètre
La sonde doit être isolante bien sur, mais faut pas jouer n’importe comment avec les THT. (un amorçage, cela peut faire de petites brulures et sentir le cochon brulé)
La mise à la masse qui se débranche, cela peut avoir des effets surprenants.
Avoir une sonde THT c’est bien, mais cela ne fait pas disparaitre le danger. La méthode de travail est la plus grande partie qui permets de travailler en sécurité.
Mettre le multimètre et sa sonde en place, ne plus toucher ni au multimètre ni à la sonde, allumer le scope et lire la tension,
puis arrêter le scope, sans débrancher son cordon secteur (pour garder la mise à la terre), puis enlever la sonde maison.
Sur un scope Hameg, la THT n’est pas bien élevée (2KV), le courant que peut fournir la THT est faible et le filtrage avec des capas de faible valeur.
Mesurer des hautes tensions sur des sources de tension continue de 300V ou plus, avec de grosses capas c’est beaucoup plus dangereux que les THT de scopes.