Alimentation à découpage intégrée à la THT

Bonjour, je cherche à comprendre la difference entre un télé avec une alim a decoupage et un THT séparé et un ensemble avec un mono-transfo-tht. Comment sa marche. Je peux pas demandé à hervé, la ou il est il ne peut pas me repondre. Sur sa page ici c’est encore impossible de laisser un message. qui peut me donner une explication simple s’il vous plé.
romain

Bonjour,
En général, on a une alim à découpage qui fournit toutes les tensions nécéssaires au TV, et une autre alim à découpage appélée THT, synchronisée sur la fréquence ligne du programme, et qui fournit les 25 KV au tube cathodique couleur, et le balayage horizontal de celui-ci. Ceci est une sécurité : en cas de panne du balayage horizontal, la THT s’arrête en même temps, évitant de brûler le tube !

J’avais vu (sur une TV Bang & Olufsen) un transfo unique qui fournissait les alims du TV et la THT simultanément, le balayage horizontal étant constitué d’un simple transistor en commutation sur le déflecteur lignes, mais il y avait un dispositif de sécurité qui arrêtait cette alim en cas de panne du balayage horizontal !

sur ce schema la s’est noté en rouge partout, j’y comprends rien

Bonjour,

a défaut d’explication détaillées de la part de spécialiste de ces TV, je dirais qu’il y a deux cas

-Un cas simple, celui des petits TV alimenté sur piles ou batteries et qu’on ne veux pas doter de 2 transfo pour des raison de prix et d’encombrement prohibitif , genre portaviseur Pizon Bros qui a certes un 2 eme transfo mais qu’un transfo 50Hz classique délivrant le 12V et chargeant la batterie (analogue a un vulgaire chargeur de batterie de voiture) , puis les touts petit TV de camping de 5 à 9 pouces , ou ceux intégré dans des boombox ou ghettoblaster )
On dispose que d’une seule tension, de 12V , et toutes les autres tensions sont fournies par le transfo lignes et THT fonctionnant en alim a découpage « simple » mais a une fréquence très proche des 15625Hz , pour s’accrocher sur la fréquence ligne d’une émission dès qu’on en reçoit une , et généralement sans « stand by » (mais avec l’inconvénient d’une consommation élevée permanente en cas d’oubli en marche sans émission, et du risque de brûler les phospores du tube en cas de défaillances internes .

-Un cas plus compliqué, le cas des TV couleur secteur, reprenant le même principe général : Le secteur fournit une seule tension, toutes les autres tensions sont fournies par le transfo lignes et THT fonctionnant en alim a découpage, qui démarre là aussi a une fréquence proche des 15625Hz et s’accroche sur la synchro d’une émission …mais en plus évolué, avec toute une circuiterie de mise en stand by sans émission, qui, en l’absence de signal de synchro, bloque le tube en le polarisant « au noir » ,ou arrête les balayages dont les déviateur est commandé séparément (pour ne pas risquer de le bruler) et mette en « veille » ou en « mute » certains circuits (selon les TV , et pour réduire la consommation) ceci avec l’inconvénient d’une plus grande complexité , assez déroutante.

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Bonjour
J’ai déjà rencontré le montage sur une télé Desmet ! Probablement un autre constructeur !
Salutations Jean-Luc

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Bonjour,

Sur le schéma joint, on voit une alim à découpage classique, avec quelques adaptations :

  • génération du 25KV par un tripleur.
  • synchro sur la fréquence lignes du programme reçu via la borne « C ».
  • alimentation de la déviation lignes directement par le transfo lui-même, avec un transistor de commutation extérieur. Ceci assure la sécurité du tube.

Sur le B&O que j’avais vu, c’était plus malin : l’alim à découpage oscillait sur une fréquence inaudible > 20KHz, alors que sur le schéma joint l’alim à découpage oscille sur le 15625 Hz, produisant un sifflement important équivalent à une THT classique…

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Il y a eu aussi le cas du châssis Philips L6 (destiné aux appareils d’entrée de gamme et de relativement petits écrans) où le balayage ligne et l’alimentation étaient combinés, avec le balayage ligne côté « chaud » de l’alimentation, ce qui avait nécessité de développer un déviateur spécifique avec isolement élevé entre bobinage ligne (chaud) et trame (froid).
Ce châssis est le dernier à avoir été conçu au labo de l’usine de Dreux au milieu des années 90.

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Merci, cool, j’en ai assez pour faire mon explication en general. :wink: :grinning: :smiley:

Bonjour,

Pour un exposé scolaire ? Une réunion familiale ?

Bonjour,

une comparaison entre plusieurs generations avec celle a mono transfo sur Siemens pour le lycée. J’ai tout, je vais pouvoir ecrire mon texte. merci et bonne journee. romain

Je ne connais pas toutes les marques de Tv, mais sur les TV couleur Françaises (Thomson, Philips, Schneider, Océanic) ça n’a jamais été employé me semble-t-il ?

Bonjour,

étonnant , et néanmoins intéressant, comme sujet !?
(d’autant que toutes ces techniques sont devenues obsolètes avec les télé à écran plat et le numérique…)

Ces procédés n’ont guère été employés sur les TV françaises, a quelques rares exceptions, mais a l’époque ou ils étais couramment employés, les constructeurs français de téléviseurs n’étais il pas déja sur le déclin , ou n’avaient il pas déjà fermé !?

Mais, par curiosité (non malsaine !) l’exposé est il limité aux TV couleur cathodique tout transistors « récentes » , ou s’étend il a tous les TV , depuis les années 1920 avec la TV mécanique avec un disque à 30 trous ?

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non juste des années 1980 au lcd. je sé meme pas ce que s’est qu’un disque à 30 trous.

Bonjour
à part effectivement le L6 Philips, il me semble que Océanic avait sorti un tel châssis. :thinking: Je vais chercher

Bonjour,

C’étais le tout premier procédé de « balayage » utilisé en télévision, avec une définition de 30 lignes et avant l’avènement de la TV à tube cathodique…

On faisais tourner au moyen d’un moteur (plus ou moins synchonisé avec l’émission …) un disque de Nipkow (du nom de son inventeur) percé de 30 trous disposé en spirale (d’ou la définition de 30 lignes) , à 25 tours par seconde, pour balayer une image (qui avais a peu près la taille d’un timbre poste, et qui étais agrandie par une loupe)

Voire :
http://bpcv.free.fr/Nipkow.htm

pour le principe de fonctionnement de ce procédé « préhistorique » de télévision.

Outre la partie mécanique ingénieuse, l’électronique étais celle d’un poste de TSF conventionnel, associé a une lampe au néon placée derrière le disque et dont la lueur étais modulé par un récepteur avec des tubes jouant le rôle d’ampli vidéo .
Pour le son, c’étais comme de la radio normale , un autre récepteur, séparé ou intégré, du type superhétérodyne classique attaquant un haut parleur classique …

Voir ici pour le schéma (partie vidéo avec une <lampe 3500> et un disque de Nipkow)

http://bpcv.free.fr/images/3500/sch_tv.jpg

Ce forum ne semble pas reconnaitre les fichiers ? mais les liens sont cliquables ! (et sécure)

sloup

C’est simple comme alim, j en ai depanner des tonnes. Les doits dans le nez je te les réparais.
Un monotransfo fonctionne comme ça sur le Siemens (un bout du stage siemens)
La mise en conduction du transistor de découpage se fait depuis la Pin 3 par la charge du condensateur C 661. Une mesure du courant de base aux bornes de R 661 évite de produire l’état de saturation du transistor de découpage.
L’arrêt de la charge de C 661 permettrait l’arrêt de conduction du transistor mais la nécessité du blocage rapide de ce dernier a entraîné l’adjonction d’un dispositif interne au circuit intégré (Pin 4) qui mettra à la masse l’armature positive de C 661. La décharge rapide du condensateur stabilisée à 3,9 Volts par la diode Zener D 662 et R 662 permet le destockage accéléré des charges de l’espace Base/Emetteur et prépare la remise en conduction rapide du transistor de découpage. La présence de la Zener (effet d’avalanche) permet une commande de base du transistor avec un temps de montée de 200 ns. Malgré le couplage relativement restreint entre N1 et N2, un apport d’énergie non maîtrisé à un moment inopportun du cycle de balayage aurait une incidence néfaste sur le courant de déviation et la linéarité de balayage. Donc en régime établi, une nécessité de synchronisation s’impose entre le balayage lignes et le découpage.
De par le couplage privilégié entre les enroulements N2 et N4, ce dernier est le siège d’impulsions de retour lignes, lesquelles sont transmises au TDA 3640 (Pin 12). Elles synchronisent l’oscillateur interne dont la fréquence libre est de 15350 Hz. L’amplitude des impulsions prélevées sur N4 dépend de plusieurs facteurs, comme par exemple, des variations de la tension d’alimentation du côté primaire ou des amortissements produits par des variations de consommation
des différents circuits internes du téléviseur. Une tension issue du redressement de ces retours lignes sera, après filtrage (C 634) et dosage (R 637), appliquée aux Pins 9 et 10 du circuit intégré et servira à assurer la stabilisation par commande de variation du rapport cyclique du transistor de découpage.
je detaille pas les sécurités.
aucune alimentation à monotransfo ne m’a resisté

C’est bien, mais on aurait le schéma pour suivre tes explications, ce serait nettement mieux !

C’est le schéma posté il y a 3 heures ?

le schema est en haut de la page !!!
ecriture que je connais sur le schéma et je ne dirai rien :cold_face:

calypso, je peux te donner plus dexplication si tu veux par email. s’est vraiment des Tv hyper simples