Bonjour,
Sans doute très basique, mais quelqu’un peut il me dire précisément qu’elle était la fonction de ces éléments mobiles présents sur les anciens standard téléphoniques ? (dans le cerclage blanc, l’un est ouvert l’autre non).
Merci
Bonjour,
Il me semble : on mettait des étiquettes avec des annotations, cachées lorsque le clapet est fermé, et qui apparaissent lorsque le clapet s’ouvre électriquement.
On referme manuellement !
Bonjour,
Lors, d’un appel depuis un poste téléphonique, le clapet se décroche et la standardiste sait ainsi de quel poste il s’agit.
Cela convient mieux pour un petit standard d’hôtel par exemple, que des ampoules qui ne s’allument que lorsque de la sonnerie est activée. Ainsi si la standardiste est occupée ou indisponible lors de la sonnerie, elle peut constater par la suite quelle chambre a appelé et la recontacter.
Merci pour vos réponses
Bonjour,
l’ensemble du mécanisme (bobine+armature mobile+volet+plaquette d’identification) s’appelle un « relais d’appel a voyant mécanique à relevage manuel » et le clapet (la partie visible, qui retombe) s’appelle un « volet d’appel »
- Lorsqu’un poste appellant appelle le central, la sonnerie retentit et le relais d’appel correspondant est excité.
- Le volet correspondant retombe, il laisse apparaitre la plaquette d’identification , l’opérateur ou l’opératrice sait ainsi quel est le poste appellant, et si l’appel n’est pas pris en charge tout de suite( absence momentanée, ou occupé) le volet reste baissé et permet de savoir quel poste appellant rappeler.
- l’opérateur ou l’opératrice prend l’appel, ou rappelle , et demande alors a l’appellant avec qui il souhaite être mise en relation, a quel numéro .
- Il appelle le poste du correspondant souhaité et attend qu’il décroche.
- quand le correspondant a décroché, l’opérateur ou l’opératrice met en relation le poste appellant et le poste appellé, soit avec des cordons muni de jack, soit avec des « clés » qui sont des commutateurs à levier.
- En fin de communication, le relais d’appel est desexcité et le volet peut être relevé (il reste alors accroché en position relevée)
Ce système a ses limites :
- Le trafic est forcément lent et limité a peu de personnes , du fait des nombreuses manoeuvres manuelles (il fallais souvent plusieurs minutes pour une seule mise en relation).
- Cela manque de discrétion car l’opérateur ou l’opératrice peux, si il veux, écouter toute la communication (rien ne l’empéchais).
- Il subsiste le risque d’oublier de relever le volet (oubli fréquent…)
Ce principe date du début du siècle dernier , dans sa versions a cordons jack (1910 environ) mais , ici, il s’agit d’un standard « assez peu ancien » car il a déjà le cadran d’appel classique , comme celui des téléphones U24 ou U43, et le combiné en bakélite, et il n’y a plus les cordons mais les clés (donc plutôt des années 1935-1945 …)
Ce type de matériel pouvais servir soit pour un hôtel, ou des bureaux, soit pour des communications entres postes intérieurs soit entre un de ces poste et le réseau public (dans cette présentation en bois) ou pour du téléphone de campagne a plusieurs lignes(avec une autre présentation …)
Il me semble qu’au moins sur certains modèle de ces voyants mécanique, lorsque le volet est tombé, un contact se ferme, pouvant faire sonner une sonnerie. La sonnerie reste en marche tant que le volet n’est pas remonté, même si l’appel de la ligne disparaît. Toujours suivant les modèles, ces fonctionnalités peuvent varier suivant ce que souhaite l’exploitant, le cahier des charges etc
Merci pour les infos.
Ici le standard en photo n’était qu’une illustration de cet élément que je cherchais à identifier.
Le voilà sur la partie d’instrument que j’ai récupèré.
D’où l’expression "Ferme ton clapet "
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