Années 30, "licence" restrictive de l'usage des haut-parleurs... pourquoi?

Bonjour à tou(te)s

Nous tombons souvent sur ces haut-parleurs des années 30 dont la licence du « consortium des Brevets Français Radio » restreignait l’usage aux appreils de TSF (réception des émissions de radiodiffusion), parfois avec une exclusion exprès des « phonographe, cinéma parlant ou sonore, etc. »

Par delà le constat usuel que la France a toujours croulé sous les règlementations absurdes :scream:, quelqu’un connaît-il la raison de cette restriction ? :thinking: Etait-ce une question de taxes ?

Merci de vos lumières !

Bjr.une taxe en sus ? A cette époque pas de TVA !!!:grin::grin::thinking:

Bonsoir
j’ai trouvé cet article ; ça ne répond pas à la question, mais c’est intéressant :wink:

https://www.doctsf.com/grandlivre/marque.php?mar_num=116&volet=1
https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_2005_num_24_4_2569?_Prescripts_Search_tabs1=standard&

Intéressant :wink:
Coïncidence : je viens justement d’adapter à un Radio LL un HP Jensen des années 30, récupéré sur une ancienne console Majestic Rogers…

Bonsoir…
Dans le lien Doctsf, BFR,on nous parle de la marque francaise Philips…???
" L’Ogre d’Eindhoven"etait plutot Batave ,non…?
Puis dans un autre lien on nous parle de l’occupation…?
A mon humble avis ,bien avant l’occupation, on ne pensait pas du tout « mondialisation » et on protegeait la production nationale ses brevets…ses emplois,l’industrie nationale.Aujourd’hui ca semble abberant…
Enfin,pour celui qui n’est pas au chomage parce que son entreprise a été délocalisée dans un pays a bas cout de main d’oeuvre…
On voit sur de vieux tubes postes batteries…:« Defense d’exporter »
Ce qui n’empeche pas d’en avoir d’autres « Importé de Hongrie »…

A cette époque, dans les années 30, on était dans la transition entre le cinéma muet et le parlant. Les grosses boites de cinéma comme Gaumont, qui avait compris l’enjeu financier, n’hésitaient pas à passer des accords avec des industriels tel que Thomson Houston afin de mettre au point des procédés d’enregistrement et de reproduction du son. Bien sûr, les entreprises qui finançaient des recherches industrielles dans leur propre intérêt, ou celui de leur domaine d’utilisation (comme le cinéma par exemple) s’arrangeaient pour en avoir les licences d’exploitation. Les fabricants de TSF ont peut être fait pareil… Mais ce n’est qu’une hypothèse.

Extrait de « Le cinéphone et l’Idéal-Sonore, deux appareils sonores Gaumont des années 1920-1930 »

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Dans les années 20 et 30 l’utilisation des lampes et autres pièces détachées pour la construction des postes de radio étaient couvertes par des brevets.

Les constructeurs industriels devaient négocier des licences de fabricantion avec les détenteurs de brevets pour utiliser les lampes et autres pièces comme les haut-parleurs.

Pour simplifier les négociations et tractations un organisme comme le BFR délivrait les licences aux fabricants pour le compte des ayants droits.