Bonjour,quand je veux écouter certaines bandes sur mon magnéto,en défilant celles-ci laissent entendre un crissement qui se répercute aussi dans le son qui devient légérement métalique.Devant reproduire ces bandes sur cd comment éviter ce problème et y a t’il un risque pour les tête de lecture.D’avance merci pour vos conseils.
Bonjour et bienvenue sur ce forum de fondus d’électronique obsolette !
Dans quel état sont ces « certaines bandes » ? Quel magnéto utilisez-vous ?
Bonjour Jackoe, merci de l’intéret que vous portez à mon problème,les bandes sont de couleur noire, classiques bobines de 18cm.La face de la bande en contact avec les têtes de lecture est plus brillant que l’autre.Le magnéto est de marque Sony tc-730.La bande parait accrochée sur les différents guides.D’avance merci pour votre aide.
C’est la partie Mate de la bande qui doit frotter contre les têtes. Le crissement doit plutôt provenir d’un des roulements des multiples galets: une micro goutte d’huile fine sur l’axe devrait arranger la situation.
Le dos des bandes grand public est effectivement brillant, mais il est mat sur les bandes professionnelles. Les bandes que vous décrivez, Patrice, dos mat et couleur noire, ressemblent à des bandes professionnelles.
Si vous utilisez un appareil grand public (je ne connais pas votre modèle), il est possible que le maintien contre la tête ou contre un guide soit réalisé par un feutre presseur.
Dans ce cas, l’utilisation de bandes professionnelles peut être contre-indiquée, justement parce-que le dos dépoli use (et crisse contre) les feutres…
Quant au son « métallique », il peut être dû à une autre incompatibilité avec le type de bandes utilisé (correction, niveau de prémagnétisation).
Le mieux est donc de commencer par vérifier si ces bandes sont compatibles… et de les éviter si elles ne le sont pas…
Si avec toutes les bandes les feutres crissent parce-qu’ils sont trop secs / trop durs, il est possible, à en croire le livre de Schaff, de leur faire absorber une micro goutte d’huile… même si personnellement je n’aime pas trop huiler un organe en contact avec la bande…
Vous êtes peut-être en présence du phénomène appelé ‹ sticky tapes › par les anglophones. Lancez une recherche sur Gougoul et vous serez surpris !
Cela fait dix ans que je suis confronté à ce problème, en tant qu’amateur. Mais quelques amis professionnels du son ont aussi ce problème. Il y a même aux USA une société spécialisée pour traiter ce problème, mais je n’ai pas ses coordonnées.
Je possède environ 30 magnétophones et 500 ou 600 bandes de toute provenance. J’ai donc un ‹ retour d’expérience › dont je souhaite vous faire profiter.
En dehors de toute erreur ‹ mécanique › (bande montée à l’envers ou qui s’est vrillée à l’accrochage ou en cours de route), 3 cas possibles :
-
bandes professionnelles des années 50 - 60 dites ‹ ORTF › qui étaient revendues à très bas prix aux amateurs. Elles sont épaisses, rigides, et surtout mates côté lecture. Une véritable toile émeri pour les machines d’amateur : j’ai ‹ ruiné › des têtes de Grundig en 1 mois !
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bandes d’origine USA des années 70-80 dites professionnelles, mais qui étaient aussi vendues sur le marché amateur. Elles ont une dorsale noire qui empêchait le glissement au bobinage en utilisation sur plateau.
Avec le temps et les conditions de stockage, cette dorsale s’est partiellement décomposée, et laisse une sorte de poisse noirâtre sur les galets, les têtes, j’ai eu des Revox ou Tascam complètement bloqués en 2 ou 3 minutes de lecture. -
troisième cas, certaines vieilles bandes Agfa qui perdent leur oxyde, un dépôt clair et poudreux.
Voilà en gros les 3 causes principales d’ennui (il y en a d’autres …).
Remède immédiat : alcool et cotons-tige pour la machine.
Pouvez-vous me préciser à quoi votre problème ressemble le plus ?
Il existe quelques solutions plus ou moins efficaces et compliquées, que j’ai testées en pratique. Après quelques essais ratés puis réussis, j’obtiens maintenant des résultats positifs, en ‹ dosant › le remède selon le degré des dégâts.
Si d’autres membres sont intéressés par ce sujet, je veux bien exposer mes ‹ recettes de cuisine ›, collectées sur le Web puis testées sur quelques ‹ cobayes ›.
A bientôt ici même, j’espère.
Bonjour, en effet, certaines « dorsales » , déposent énormément de particules et il faut bien reconnaitre que hormis Ampex AGFA et MAxell , le reste n’est pas terrible … réduisez également la tension de bande , alcool et coton tiges sur tous les tendeurs . La Pyral (ORTF) était un abrasif en rouleau
Les problèmes terribles mentionnés par Daniel sont bien réels…
Mais j’ajouterais que certaines bandes professionnelles, comme l’excellente Agfa PEM 468, qui n’abrasent pas anormalement les têtes et ne se décomposent pas, présentent une dorsale rugueuse qui n’est pas compatible avec des mécanismes grand public à feutre presseur…
On ne pouvait pas en dire autant de la PEM 555 !!! C’est pour elle que chez Kudelski ils avaient été obligés de fabriquer un « grattoir » spécial en rubis synthétique, qu’on pouvait fixer en amont des têtes sur les 4.2 et 4 S !
Bonjour,
J’ai le même problème que vous avec certaines bandes, avec ou sans dorsale mate conductrice.
Ces bandes ont une surface magnétique qui devient « collante » et accroche sur les guides et les têtes, créant ce bruit de crissement. Ces collages successifs donnent un défilement irrégulier qui donne ce son bizarre à l’écoute.
Ceci est du à un liant des particules de mauvaise qualité. J’ai rencontré ça sur des bandes Ampex, et d’autres marques. Je ne l’ai jamais rencontré sur des Maxell ou des Agfa.
Maxell est une des meilleure marque de bandes que j’ai rencontré : très bonne conservation.
Amicalement. Jean-Marc.
J’ai rencontré le même phénomène avec certaines bandes très anciennes, pour la plupart d’origine US. Egalement avec les anciennes BASF type LG la face « lecture » était à ce point lisse qu’elle collait à la tête de lecture : il s’agissait d’un phénomène de « succion » qui je n’ai pu corriger qu’en allégeant la pression du feutre qui plaquait la bande contre la tête. Cela se produisait quand le liant se désagrégeait, libérant l’oxyde qui se collait à la tête. Seule solution, recopier la bande sur un support plus moderne ou la mettre à la poubelle si les informations contenues n’avaient pas de valeur.
Par la suite, je n’ai utilisé que des bandes Agfa et BASF avec une nette préférence pour ces dernières. Aujourd’hui encore, mes Revox reproduisent parfaitement des enregistrements de plus de 20 ans sans effet de copie notable et sans perte de qualité, ce qui me permet de constater que ces supports étaient au combien plus fiables et stables que les gadgets à laser du moment. De temps à autre, nostalgie oblige, je me fais plaisir et réécoute les génériques de l’émission de jazz que je faisais subir aux parisiens sur une radio libre des années 80… Quelle pêche dans les enceintes !!
Pour le reste, je confirme la piètre qualité des rubans utilisés par la défunte RTF, notamment Pyral et Rhone-Poulenc, ils tournaient sur des gros magnétos équipés d’énormes moteurs Papst, glissaient sur d’inusables têtes Bogen à 19 cm/s pour la parole et 38cm/s pour la zik, à ces vitesses la qualité magnétique devenait presque secondaire. C’était une autre époque, on commençait à apprendre à gâcher…
Il y a aussi un problème possible avec la largeur de la bande.
J’ai en effet des machines où certaines bandes passent librement, et sur d’autres où elles frottent en haut et en bas, et crissent dans ce cas.
Les normes de fabrication ont légèrement varié avec la date et l’origine (Europe, USA, Japon). Au départ, 6.35, on a eu 6.3, 6.25 peut-être même 6.2. Sans parler de quelques ‹ bricolages › que j’ai pratiqué, pour couper en 2 de la bande magnétique venant d’ordinateurs. Une catastrophe sur tous les plans…
Cela me rappelle que dans les années 80, étant dans l’informatique, on louait des machines spécialisées dans le nettoyage des bandes : comme pour les Nagra cités ci-dessus, il y avait de part et d’autre du passage de bande un bâton en quartz de section triangulaire, dont l’arête ‹ grattait › la bande qui défilait dessus. Tous les n passages, on nettoyait le quartz ou on changeait d’arête. Ces consommables valaient une fortune (75% du prix de la location). J’ignore si un processus sililaire a existé dans le domaine de l’audio, mais ce serait plausible.
Voilà pour les causes, à nous tous nous avons cerné l’essentiel du problème ‹ sticky tapes › ou bandes poisseuses. L’I.N.A parle aussi du ‹ syndrôme du vinaigre ›, touchant les bandes magnétiques audio ou vidéo. Il existe aussi des scientifiques ou des étudiants qui ont rédigé des textes sur la conservation des documents d’archives. Tout ceci est un vaste sujet dont on pourrait parler des heures !
Pour en rester sur le concret au niveau amateur, il y a quand même des solutions, à moduler en fonction du cas rencontré (nature et importance des dégâts) :
- nettoyage ‹ mécanique ›
- traitement thermique.
je peux vous faire part de mes expériences (ratées, réussies), et de mes projets.
A très bientôt, le temps de synthétiser tout cela.
Juste comme ça, pour savoir… vous avez pu enregistrer de la musique sur vos bandes informatiques ?
Les bandes utilisées en informatique étaient faites pour enregistrer des infos de manière numérique, c’est-à-dire en tout-ou-rien. Les caractéristiques électro-magnétiques n’étaient pas faites pour de l’audio. De plus, nos procédés d’usinage n’étaient pas fameux : boîte d’allumette pour guider, et lame de rasoir pour couper ! On obtenait bien un peu de son, mais c’était très médiocre.
J’ai essayé récemment de la bande pour instrumentation en demi-pouce sur un magnéto de studio 8 pistes. C’est assez mauvais aussi. J’ai lu (ou on m’a dit) que ces bandes étaient plus abrasives que les vraies bandes pour audio.
Tout à fait exact.
C’était du reste un des gros problèmes des premiers ordinateurs dits « familiaux », ils stockaient leurs programmes sur des cassettes type compact (standard Philips), pour faire des économies on utilisait des cassettes audio et les programmes étaient la plupart du temps perdus, l’info numérique étant noyée dans des parasites qui n’auraient été enregistrés avec de la bande numérique. Mais les cassettes numériques coutaient la peau du dos…
J’ai encore de ces casset-tes achetées en 1979-80 eh bien, elles sont encore exploitables !
Me revoilà … avec les adresses les plus intéressantes à visiter. En quelques années les moteurs de recherche ont accumulé de plus en plus d’adresses, et de plus en plus souvent, on croule sous une avalanche de fausses pistes. C’est le cas avec l’argument ‹ sticky tapes › !
Aussi je me suis livré à une petite sélection, malheureusement pas en français. La voici :
sites parlant du sujet :
tangible-technology.com/tape/baking1.html
josephson.com/bake_tape.html
audioasylum.com/forums/tape/ … /4378.html
audio-restoration.com/baking.php
Sociétés proposant des services de restauration et recopie :
solinet.net/emplibfile/Presguide.pdf
pristineaudio.com/Sticky.html
sonicraft.com/guide.html
préservation supports en général :
loc.gov/preserv/care/record.html
C’est loin d’être complet. Je n’ai pas retrouvé le tableau qui indiquait par fabricant les références pouvant présenter ce problème.
Par expérience personnelle :
souvent problématique : Scotch, Ampex à dorsales noires, Shamrock et autres sous-marques
plus rarement : vieilles Agfa dorsales noires, Revox qui étaient de fabrication Scoth ou Ampex.
J’ai eu le cas d’une Revox 640 neuve en boitier et blister d’origine, poisseuse sur le dernier tiers alors que le début était impeccable.
Il arrive fréquemment que comme pour ma 640 le phénomène se trouve sur une portion seulement de la bande, principalement sur le dernier tiers. Le hasard ? les spires plus serrées ? Je n’ai pas d’explication.
Jamais de problème avec des japonaises (TDK, Maxell, Sony) même à dorsales noires.
Pas de problème non plus avec des bandes de fabrication récente ou actuelle, disons depuis les années 95 environ, telles que :
les dernières Ampex, devenu Quantegy,
les BASF et AGFA devenues EMTEC puis RMG.
On trouve toujours de la bande neuve, pas donnée certes, mais certains de nos documents sonores le méritent largement.
Sinon, de la Maxell à prix raisonnable est rarement une mauvaise affaire
Mes amis faisant de la prise de son sur Nagra utilisent volontiers la 468 toujours fabriquée par RMG, je le fais aussi sur mes ‹ grosses › machines à bobine de 26. Je l’achète en ‹ pankake › et la charge sur des bobines dont la bande a été réformée (recyclée poubelle …).
Par contre, mes petits Uher 4000, mes bons vieux Akai, Sony, Grundig et autre Uher Royal préfèrent nettement de la bande genre LPR35, ou LGS26, ou toute bande amateur Agfa ou BASF bien conservée. J’en ai qui ont 40 ans et qui sont toujours comparables à du neuf.
Enfin, la Maxell ou TDK font merveille à petite vitesse car elles ont un rendu un peu plus ‹ brillant › (à la japonaise) que les bandes pro plus neutres et faites pour le 19 ou 38.
Le Sony cité ci-dessus (que je ne connais pas) semble être une machine sérieuse et intéressante (auto-reverse, cabestan central, etc. ) et ne devrait pas oser de problème côté puissance d’entraînement. Le mien (un TC-366) est un peu plus léger mais n’a pas non plus de patin presseur sur les têtes et entraîne correctement toute bande … correcte !
A bientôt pour mes expériences inspirées de ce que j’ai pu lire sur les sites trouvés.
[IP:82.64.221.–]
bonjours a tous
qui aurait de l’el503 sinon
peut-on mettre un equivalent
merci [jean-philippe]
[IP:193.249.83.–]
Bonjour,
il me reste 2 lampes EL503 Philips neuves en boite d’origine …
Chevalier Patrick
31 route de Charmeil
03300 CUSSET [Chevalier]
[IP:62.147.96.–]
ce cataloque bilingue anglais /russe datant de la guerre froide intéresse- t-il quelqu’un ? contact par mail .
jp [Jean-Pierre Le Guen]
[IP:193.252.12.–]
« machpringborintorg »
je dois avoir quelques vielles docs glanées au salon des composants…
du temps où il était intéressant ! [JFG]