Oui, ça tu le comprends à travers le contexte parce que sinon :
Les négociations sont engagées => chic ça va enfin aboutir, une solution se profile (enfin on a une chance)
La première est engagée => chic on avance nous ne sommes plus au point mort (enfin on a une chance)
Le cheval est engagé => il va tenter de remporter la course à laquelle on l’a inscrit (enfin on a une chance)
Il y a aussi en pilotage d’ avion : le virage engagé !
qui consiste lors d’ un virage serré au décrochage en bout d’ aile , pouvant entrainer le départ en vrille , difficilement récupérable …
Et tout le monde n’ est pas aussi expert !!!
Y’a aussi les chansons engagées, les cartouches engagées (dans le canon), les demandeurs d’emplois engagés (enfin !), le capital engagé (dans des affaires plus ou moins juteuses), sa parole, qu’on a engagé et à laquelle on est tenu. Etc…
Et surtout « les mises engagées ». Et là, dans ce dernier cas, on se rapproche du sens du « pronostic vital engagé ». Ca veut dire « mis en jeu », donc à l’issue aléatoire et incertaine.
Mais il reste un espoir. Comme au jeu, soit l’on fait « banco » , soit l’on fait « fiasco » !
Alors que « compromis », ça veut dire qu’on n’y croit plus. La langue française a de ces nuances…
Cordialement
[quote=« Bizouard Yves »]Y
Alors que « compromis », ça veut dire qu’on n’y croit plus. La langue française a de ces nuances…
Cordialement [/quote]
Et oui , parce que un " compromis " en affaires , ou en termes de juridiction , c’ est justement un accord amiable !
Et si alors on n’ y crois pas , à quoi cela sert il ?
Donc si j’ai tout compris c’est un mec qui plane à quinze mille qui a pondu cette expression fleurie puisque le virage engagé au sens manœuvre compromise c’est dans l’aviation que ça se dit…
ça me rappelle essen et fressen en allemand, les deux sont traduits par manger mais fressen est pour les animaux et essen pour l’humain et inverser les deux est mal vu.
Chez moi compromis veut dire qu’on n’est pas certain que l’issue sera heureuse.
J’en a entendu une belle encore ce matin : maintenant les jeune se déplacent en scooter. On peut se déplacer en car, en voiture, en avion, en camion, mais on ne peut pas se déplacer en scooter… Pas plus qu’on ne peut se déplacer en cheval ou en vélo.
Ou alors ces jeunes ont tellement peu de consistance qu’on peut les faire rentrer dans les pneus de l’engin ? On y met bien de l’air, y mettre du vent devrait être possible.
La langue fourmille de ces mots à sens multiples. On peut effectivement arriver à un compromis en faisant des concessions réciproques.
Mais une « compromission » ? c’est le fait de se foutre dans un m… et risquer d’y laisser des plumes. Se compromettre dans une affaire louche, c’est « engager » (nous y revoilà ) son honorabilité.
C’est comme « forfait ». Un forfait c’est un abonnement téléphonique. Ou le coût globalisé d’un travail à façon. Mais c’est aussi un acte délictueux, un coup bas, une vacherie, voire un crime.
Bon, pour revenir au sujet de la radio. Il y a le poste de radio bien connu de nous tous, mais aussi « la radio », ce film argentique en négatif de grand format qu’on montre à son généraliste. Lorsqu’il vous demande si vous avez apporté vos radios, il ne fait évidemment pas allusion à votre collection de superhétérodynes . Certes il y a un lien, mais il est très ténu. Il ne faut pas désespérer de la Langue.
Cordialement
[quote=« Masterorion Nicolas »]
J’en a entendu une belle encore ce matin : maintenant les jeune se déplacent en scooter. On peut se déplacer en car, en voiture, en avion, en camion, mais on ne peut pas se déplacer en scooter… Pas plus qu’on ne peut se déplacer en cheval ou en vélo.
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Ouais , pas si sur : il y a des scooters et des motos avec un habitacle . BMW en avait sortie une il y a une 15aine d’ années ( voir photo )
Le plus simple serait d’ employer le vocabulaire des gendarmes , des militaires , des juges , des notaires …
Eux se " transportent " sur les lieux
Ce " vocabulaire " propre à certaines professions me fait toujours … marrer , et je le trouve un peu " pompeux "
Par ailleurs on m’ a toujours appris qu’ on se déplace non pas " en " mais " à " cheval , à vélo ! ou à pied
C’est une radiographie qu’on présente à son médecin, Yves.
Dans tous les cas c’est le contexte qui sauve.
Imaginez répondre à madame qui rentre d’une semaine chez sa mère et vous demande si vous ne vous êtes pas ennuyé sans elle, que vous vous êtes bien amusé, vous êtes allé tirer 2 ou 3 fois avec Martine (la femme du voisin)…
Sans contexte, le drame est proche.
…pour essayer le nouveau fusil de paint-ball que les voisins viennent d’acheter.
Le pire c’est encore bien l’armée :
C’est pas TTA : ce n’est pas conforme au texte du livre Tous Types d’Armes concernant le détail vestimentaire ou réglementaire dont je vous fais le reproche.
Tu prends le VAB et le TRM 2000… Tu conduis le Véhicule à L’Avant Blindé puis le renault Toutes Roues Motrices de 2 tonnes de charge utile… bref le camion quoi.
Ils utilisent tellement d’acronymes qu’on se demande comment ils font pour ne pas s’y perdre.
Mais le plus grave ce sont les professions qui utilisent un langage spécial et d’une telle manière qu’on le croirait fait pour rendre la discussion hermétique à toute personne non initiée, comme si ils se gardaient exclusif un droit de propriété sur certaines choses.
Beaucoup trop de médecins ou de personnels soignants parmi ceux que j’ai subis étaient comme ça, heureusement la mentalité change et le patient est désormais de nouveau considéré comme un humain doué d’intelligence et de libre arbitre et non plus comme un idiot ne pouvant pas comprendre et dont on n’a pas besoin de demander l’avis puisqu’on sait mieux que lui « quoi que c’est qu’est bon pour lui »
Bonjour,
A propos de langage spécial, l’armée n’a hélas pas le monopole de l’emploi des sigles et abréviations. En électronique on se défend pas mal du tout: CV PO GO OC AM FM FI UHF VHF BLU CAG TOS FET (ou TEC) LCD LED (ou DEL) LNB BIS SCPC MCPC FEC BER PID SR … et je vous fait gràce des condos des capas des potars (ou des pots)…sans parler des NOS et autres.
Bon j’arrète là je n’ai pas envie de me punir en écrivant des dizaines (centaines?) de lignes. Chaque domaine a ses « termes techniques » (trés souvent des sigles) généralement hélas incompréhensibles par le grand public.
Un autre problèmr est que de nombreux termes identiques existent dans différents domaines avec des sens totalement différents: si je dit Il faut que je vérifie mon CV, ou j’ai un pot qui crache que croyez vous que monsieur ou madame tout le monde vont penser? Et je n’ai pas mentionné les paquets de bits
Pierre
C’est vrai ! On utilise beaucoup d’acronymes et chaque profession a les siennes. Même sur les forums de radio, parfois je dois réfléchir pendant un long moment avant d’en trouver la signification .
Oui Nicolas vous avez raison, c’est d’ailleurs rigolo, mais une « radiographie » celle dont on parle, la feuille de gélatine, n’est pas le pendant graphique d’une radiophonie .
Mais, une « radio » pour parler d’une radiographie c’est passé dans le langage courant. Comme « cinéma » pour « cinématographe », et comme « vélo » pour vélocipède. Imaginez dire à votre fils ou petit fils, « Tiens voilà 10 euros, prends ton vélocipède et va au cinématographe te voir un bon film ».
Je crois qu’il serait à même de se poser des questions légitimes sur votre état de santé mentale .
Pour ce qui est du « à vélo » ou « en vélo », c’est vrai qu’on m’a toujours appris à moi aussi à distinguer les moyens de transport où l’on est à l’intérieur et dans ce cas, ce serait « en », ou à l’extérieur et dans ce cas ce serait « à ». En réalité le critère c’est d’être assis à l’intérieur, ou « à cheval » dessus, par analogie justement avec cet ongulé.
Et pourtant il faut dire : « en tandem », ou encore « en bécane » engins où l’on est aussi « à cheval » dessus.
On dit aussi « en patins » alors qu’on n’est en rien assis à l’intérieur. Allez comprendre !
Pour le vélo, il reste bien entendu préférable d’employer la préposition « à ». Mais il semble que « en » soit aujourd’hui accepté, du moins toléré.
Cordialement
Bah pour les patins on a quand même les pieds dedans, enfin un pied dans chaque patin parce que si c’est les deux pieds dans le même euh…
Quand à la tolérance, Clémenceau aurait dit ''il y a des maisons pour ça"
Sinon les acronymes pour l’usage technique ça se comprend, dire c’est pas TTA à la place de dire ce n’est pas réglementaire par contre c’est autre chose.
Voui, les acronymes c’est bien ! TVA, CSG, TIPP, CRDS, on les adore.
Certes, d’ailleurs tous ceux-ci ont un point commun : ils entrent dans la catégorie v-o-l , et on ne parle pas d’aéronautique.
Ca me turlupinait depuis quelques jours, et je suis allé vérifier sur Wikipedia.
Tous les soi-disant acronymes que j’ai cité plus haut n’en sont pas .
Tous les sigles ne sont pas des acronymes. Un acronyme est un sigle qui se prononce comme s’il était un mot.
Exemple : URSSAF, CAF, FIFA, ENA, UNESCO, etc…
Si l’on épelle les lettres une à une c’est pas un acronyme, mais un sigle normal.
Exemple : EDF, GDF, CGT, CFDT, TVA, CSG, SNCF, RATP, UHF, BLU, etc…
Voilà une erreur réparée .
Cordialement
bonjour à tous
Où allons nous ???
Maintenant les profs et correcteurs aux examens ont des consignes pour noter les épreuves du bac sur 24 ou même sur 28 , pour relever artificiellement les notes et obtenir plus de 80% de réussite à l’ examen.
DÉBILE!!!
Non au massacre des notes à l’ école !!!
bon w e à tous
Claude
Bonjour.
L’orthographe c’est important !
Il y a trente années de cela, je faisais beaucoup de fautes par rapport aux autres gens. Maintenant j’en fais peu. Je n’ai pourtant pas progressé : c’est les autres qui sont devenus plus mauvais.
Même ceux qui ont fait des études supérieures !
Pourtant, il faut faire attention à ce que l’on écrit. Une faute d’orthographe peut tout changer.
Si vous écrivez fusillé au lieu de fusilier vous n’êtes plus du bon coté du fusil !
Il reste cependant des gens capables d’écrire sans trop de fautes et surtout, autre qualité qui se perd, capables d’écrire avec un vocabulaire précis et sans erreurs de syntaxe.
Des gens dont les écrits sont plaisants à lire, indépendamment des idées que ces écrits exposent.
Les notes sont mauvaises ? Supprimons les notes !
Le bac devient difficile à passer ? Supprimons le bac ! C’est dans l’air. Il coûte cher paraît-il. Parce que jusqu’à présent il était gratuit sans doute ? Ou bien ce pays n’a-t-il plus les moyens de faire passer le bac à ses enfants ? Consternant !
Si j’avais connu la notation sur vingt-quatre ou vingt-huit avec le dénominateur ensuite ramené à vingt, j’aurais eu moins de zéros en dictée et quelques notes supérieures à vingt en mathématiques ou en physique.
Plus sérieusement, le fait de fausser le thermomètre ne réduit pas le fièvre. Politique de l’autruche, de l’apparence et du déni : plus dur sera le réveil !
J’aimions meilleur la presmière version Yves.