C'était mieux avant!

Incroyable ! :laughing:

Et moi j’ai installé un filtre. C’est un petit cylindre qui se visse sous le robinet à la place du bulleur, et qui filtre l’eau du robinet. Avec aussi une sortie non filtrée pour les usages non alimentaires pour éviter un colmatage prématuré du filtre.

Il est censé filtrer les bactéries et les virus (normalement absents de l’eau du robinet), le chlore, les pesticides et les métaux lourds, mais je me demande bien si c’est vraiment efficace. En attendant je l’utilise pour l’eau de consommation et l’eau de cuisson. Peut-être est-ce seulement psychologique, mais on a l’impression de boire de l’eau pure.

Normalement il faut changer la cartouche filtrante tous les 3 ou six mois, selon l’usage qu’on en fait. Je ne l’ai pas encore changée.

La guerre froide a été une période de paix sans précédent pour l’Europe. Les conflits d’alors ne nous concernaient pas directement (la guerre du Viet Nam).

Quand j’avais 18 ans, la fille avec laquelle je sortais habitait ce qu’on appelle aujourd’hui les quartiers chauds de Marseille. Les immeubles de la rue Félix Pyat pour ceux qui connaissent. Aujourd’hui on n’irait pas s’y promener en plein jour. A l’époque, je partais de la rue Félix Pyat jusqu’au quartier St Victor, au dessus du Vieux Port où j’habitais, à 1, ou deux, et parfois 3 heures du matin, je traversais les quartiers aujourd’hui chauds où les trafics en tout genre pullulent, le Boulevard National, la Canebière, etc… seul, et en toute quiétude. Aujourd’hui aucun quartier de Marseille n’est sûr. Une amie s’est fait arracher sa chaîne en plein jour devant le palais de justice. C’est dire ! Ici c’est devenu d’un banal…

Je l’ai déjà dit dans ce forum, mais en août 66, à 19 ans, j’étais pas hippie, mais je voulais rallier Londres par mes propres moyens, sans beaucoup d’argent en poche et sans moyens de transport et seul, pour y retrouver une fille que j’avais connue l’année précédente, mais ça c’est la petite histoire.

A 1 heure du matin, pour raison de fermeture, m’étant fait éjecter de la gare du Nord où j’avais l’intention de passer la nuit, je me retrouve seul dans les rues de Paris quartier Gare du Nord, et je vais dormir sur un banc dans le jardin d’une église, et aussi à Londres dans un jardin public. Je ne me suis jamais senti en insécurité. Arpentant les rues du centre de Londres jusqu’à des heures reculées de la nuit. Aujourd’hui, je pense que j’éviterais aussi bien la Gare du Nord que les quartiers de Londres, passé une certaine heure.

Les empoignades à la sortie des bals, oui, ça existait. Mais on n’y sortait pas le couteau pour poignarder ses rivaux ou les barres de fer pour leur fracasser le crâne.

A 14 ou 15 ans, âge tout à fait banal aujourd’hui pour commettre des rackets, des meurtres, des viols, des agressions au couteau en bandes organisées, nous étions encore des benêts sans expérience dans le giron de notre mère.

Je crois bien quand même, que nonobstant l’inévitable part de nostalgie qui se rattache obligatoirement à des souvenirs de jeunesse, objectivement l’époque a bien changé.
:wink:

2 « J'aime »

Euh , moi je dirais plutôt " à mal changé " !

sur ce , bonne nuit :smiley:

Bonjour,

Dans les années soixante, je vivais à Dakar et on disait qu’en France il y avait des blousons noirs avec des chaînes de vélo et des crans d’arrêts, il y avait aussi beaucoup d’ attentats avec un plastic explosif , des week-end meurtriers à cause des accidents de la route .Cependant il y avait bien moins de médias pour nous rabâcher en continue tous ces faits divers .

Je ne trouve pas que notre époque époque est mal changée mais plutôt que l’on prête maintenant bien trop d’intérêt à tous ces faits divers.

Cordialement.

Patrick.

4 « J'aime »

Bonjour,
Je pense que la « violence » a toujours existé mais selon des formes un peu différentes !
Depuis les années 60, c’est particulièrement le trafic de drogue, les modifications démographiques ethniques et le principe de précaution généralisé qui ont modifié notre rapport à la violence !
En 42-43, l’occupant a fait raser une partie de Marseille, accusée d’y accueillir les trafics, en tous genres !
Les phénomènes de bandes et de bagage pour des territoires, des objets convoités, des filles, … ont toujours eu cours, comme dans « La guerre des boutons » !
Les évolutions sociétales qui ont prolongé les 30 glorieuses dont Mai 68, « Interdit d’interdire », la reconnaissance des minorités, la peur de la bavure, la puissance des réseaux sociaux, l’individualisme frileux de la majorité des consuméristes, les médias exhibitionnistes et les réseaux sociaux vengeurs anonymes, n’ont rien arrangé !
Enfin, pas sûr que les années 50-60, ni la guerre froide, furent un long fleuve tranquille ! Les guerres de décolonisation ne prendront fin, officiellement, qu’en 62 mais avec des conséquences encore bien visibles, aujourd’hui et dont certaines alimentent la violence actuelle !
Aujourd’hui, encore beau mais frais, alors profitons des plaisirs simples ! :wink:
DG

3 « J'aime »

Y’a du mieux et y’a du très mauvais.

De toute façon nous ne changerons pas le passé, mais nous pouvons agir au présent en fonction de ce qui nous semble souhaitable. Et cela nous devons le faire maintenant , plutôt qu’attendre tout des autres.
Regretter les erreurs du passé ne sert à rien, agir à notre petite échelle à une influence certaine et même si cela ne changera pas tout, il faut le faire

1 « J'aime »

Ce que je retiens de ces lignes: est que dans ces années là, les voyous respectaient
les Grand-Mères !!

Pour en être sûr, il faudraient relire les faits divers, relatés par les journaux de l’époque !
Quant au contraire ? :thinking::wink:
DG

Bonjour,

contre les méfaits d’internet, des réseaux sociaux, ou du consumérisme lié aux produits électroniques numériques …Qui sont tous des problèmes bien actuels , avec « leur satanée révolution numérique », et qui n’existaient pas dans les années 1960 …Il y aurais bien une solution, radicale :

Supprimmer le numérique !
(Avant, on vivais bien, et peut être mieux …du temps du « non-numérique » !)

Surtout pas, le numérique, est un outil précieux! la preuve, nous n’aurions pas eu la chance de nous parler! UN outil, oui, mais pour certains, c’est devenu une raison de vivre, et, c’est là, que tout fout le camp !!

sans ça on ferait comme Mme de Sevigné
un monceau de lettres et trottez facteurs…

Bé oui, il faut vivre avec son temps, c’ est à dire celui d’ aujourd’ hui: le temps du minitel est révolu.
Je ne comprends pourquoi cette aversion au numérique car je pense que tu es + jeune que moi.

A +.

Le temps du minitel est révolu, mais encore trop récent ! l’entré dans ce satané monde numérique étais déjà commencé … On avais déjà fait l’erreur de faire entrer le loup dans la bergerie avec cet engin ! (et son lot de « mauvais usages » !)

Pour moi, il faudrais remonter aux électroniques tout à tubes, aux disques noirs, et au téléphones à cadran rotatif et aux centraux tout électromécaniques , en Strowger ou en Rotary (précisément le genre de chose que collectionnent les lecteurs de ce forum …)

Bon : Je n’irais pas jusqu’a souhaiter revenir au télégraphe Chappe …

slouptoouut,
Tu pestes contre le numérique, mais tu l’utilises tous les jours pour le fustiger dès que tu en as l’occasion sur le forum, le forum existe grâce au numérique, probablement aussi au boulot avec des machines qui fonctionnent toutes grâce au numérique.

3 « J'aime »

Sloup est impayable ! mais je pense qu’il se moque de nous ou plutôt qu’il essaye de nous faire marcher

Je ne pense pas que dans ces années là, les occupants des immeubles jetaient par les fenêtres des boules de pétanque, ou des pierres, quand ça n’est pas des machines à laver, sur les pompiers venus éteindre un incendie, ou sur l’ambulance du SAMU venue porter secours à un malade.
Et je ne parle pas des médecins, des infirmières, qui n’ont plus droit de cité, (c’est le cas de le dire).

La police on la respectait. Elle nous renseignait dans la rue lorsqu’on était perdus, elle réglait la circulation sur les grandes artères (qui se souvient des fameuses « cocottes minutes », qu’on appelait comma ça parce qu’elle sifflaient sur leur piédestal au milieu des carrefours.

Aujourd’hui c’est devenu un sport national de traquer les flics, de les attirer dans des guet-apens pour les tabasser, pour les brûler vifs dans leur voiture le cas échéant, etc… etc…

Foutre le feu à des centaines de bagnoles tous les week-ends et particulièrement le soir du réveillon, ne choque plus personne, et même les journaux n’en parlent pas, tellement c’est devenu banal. Mais peut-être que ça a toujours existé et qu’on ne le savait pas parce qu’il n’y avait pas les réseaux sociaux ? Qui sait ? Qui va croire ça ?

Bien sûr les jeunes qui voient cela tous les jours aux infos, pensent que cette situation a toujours existé. Je peux témoigner que non, cette situation, ce qu’on voit aujourd’hui, n’existait pas cinquante ans en arrière. Mais ça s’est insinué lentement, subrepticement, dans notre vie de tous les jours de telle sorte que les jeunes n’ont jamais connu autre chose, donc pour eux, c’est pas pire qu’avant, et les vieux s’y sont tellement habitués qu’ils pensent aussi que ça a toujours existé;

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes (comme disait Voltaire).

Cordialement à tous.
:wink:

Certes, les formes de violence et le rapport à l’autorité ont beaucoup changé et ce n’est pas seulement depuis quelques décennies.
Les écrivains du Moyen-Age rapportaient, déjà, la dangerosité des cités et des déplacements, à l’époque où le port d’armes blanches, était banal !
Les Lumières puis la Révolution de 1789 ont libéré les aspirations à la liberté individuelle qui se développeront, tout au long du XIXe et jusqu’à la première guerre mondiale ! Ce suicide européen puis le suivant et le Front populaire seront, aussi, libérateur de revendications individuelles et ça se poursuivra jusqu’à nos jours avec des revendications sociétales, de en plus libératrices. « Interdit d’interdire », tout un programme !
Si « avant » les forces de l’ordre semblaient être respectées, en privé, elles étaient souvent moquées et les petites entorses à la loi, courantes !
Aujourd’hui, la violence gratuite semble banalisée, avec la bénédiction de médias avides de faits divers, relayés facilement par l’anonymat et la puissance de certains réseaux sociaux ! Malheureusement, les nouveaux courants de pensées, venus des universités américaines (cancel culture, wok(e) …), s’ils ne sont pas fermement combattus, ne présagent rien de bon !
DG

Bonjour,

@DMJ : Qu’entendez vous par « wok » dans ce fil de discussion … Ce mot a éveillé ma curiosité, et quand on lance une recherche d’un coup de Google avec ce mot, on trouve systématiquement ceci …

wok

Je ne vois pas , mais alors, pas du tout , le rapport avec cet ustensile de cuisine ?

(ou des recettes de cuisine asiatique dont la cuisson se fait avec cet ustensile)

sloup

Même déjà au Moyen Âge, le Paris de l’ époque était dangereux même autour de N.D. la nuit, à l’ époque, ce n’ étaient que de petites rues voire ruelles non éclairées, certaines artères étaient plus larges pour faire passer des charrettes.
C’ est le baron Haussmann qui au XIX è siècle a complètement transformé le centre ville en rasant des quartiers médiévaux entiers pour percer de grandes avenues et reconstruire les immeubles en pierre qui portent son nom et de ce fait, la délinquance de l’ époque s’était expatriée plus en périphérie (les faubourgs).

A +.

Le wokisme, c’est une vision de la société, fondée sur la race, le genre et les préférences sexuelles, interdisant tout universalisme et toute possibilité de débat !
Heureusement, aux USA comme en France, la résistance semble enfin s’organiser !
DG

2 « J'aime »