Bonjour
voici un tableau qui peut intéresser certains
Raymond
Merci pour ce tableau qui concerne l’mmatriculation des tubes européens (code pro-electron).
Cependant il y a une erreur en ce qui concerne la lettre Y (2ème lettre), ce n’est pas un redresseur biplaque mais un redresseur monoplaque (exemple UY41).
Pour un tube biplaque c’est Z (exemple EZ80).
Bonjour
Pour le code européen on se retrouve assez facilement , pour les américaines c’est le foutoir exemple 6M6 finale BF, 6M7 pentode HF et tout à l’avenant
Il y a aussi une lettre pour coder les tubes à chauffage série 600mA, mais je ne m’en souviens plus !
Bonjour,
il me semble que la lettre préfixe pour coder les tubes à chauffage 600 mA est le “L”
(tubes exotiques, non fabriqué par philips, parfois rencontré en TV ou hifi américaine ou japonaise des années 1960-70 …ces tubes n’ont eu qu’une très brève existence et ont été peu diffusés, car très rapidement détroné par les transistors , qui étaient alors déjà bien au point, et ont remplacé ces tubes ! )
Il manque aussi la lettre préfixe pour coder les tubes à chauffage indirect 50 mA , en l’occurence le “V”
(exemples VF7, VL1, VCL11, VY2 …tubes typiques des “postes du peuple” allemands VE301 ou DKE38 , utilisé pour la propagande nazi …ces tubes , peu performants et aux filament fragiles par leur finesse, ont été assez vite abandonné en dehors de cet usage et cette époque)
sloup
Sur la numérotation américaine la seule chose qui a un sens c’est le premier chiffre qui représente la tension de chauffage, pour le reste il n’y a pas de règle.
Bonjour,
en marquage américain, il n’y a effectivement pas grand chose “d’instructif” …
le 1 er chiffre : indique , effectivement, la tension de chauffage (arrondie a une valeur entière)
la ou les lettres : elles ne constituent qu’un code sans aucune signification pratique pour l’usager …
le second chiffre : indique de manière générale ne nombre de sortie d’électrodes (mais n’indique pas le nombre reel d’électrodes, et compte même des écrans, blindages, ou métallisations comme sorties d’électrodes …)
Parfois une lettre suffixe terminale complète l’immatriculation , en indiquant une fabrication spéciale, améliorée ou renforcée (par exemple : 6AQ5 = lampe tétrode finale BF chauffage 6,3V de fabrication normale pour usage “grand public” … 6AQ5W = lampe tétrode finale BF chauffage 6,3V de fabrication renforcée pour usage militaire )
Le code “europeen” ou “pro-electron” est de ce point de vue bien plus instructif …
Bonjour,
En code américain au dèbut de son usage avec les lampes à broches, le dernier chiffre indiquait combien d’électrodes étaient accessibles en comptant les broches du culot et le téton de grille (-1 vu que le filament occupe deux broches), cela donne 3 pour les triodes a chauffage direct, 5 pour les pentodes finales, 6 pour les penthodes, 7 pour les heptodes, etc.
Cette règle continua avec les tubes métalliques octal en ajoutant une électrode au culot pour le blindage métallique ce qui fait que les pentodes se sont retrouvées avec un 7 final et les heptodes avec un 8, alors que les pentodes finales ont un 6.
La lettre S combinée avec une autre pour les tubes octal métalliques indique un modèle identique mais avec toutes les électrodes sur le culot (developpé pendant la guerre pour les apoareils militaires) exemple penthode 6K7 avec téton de grille ou 6SK7 sans téton.
Les différentes variantes de lampes octales sont également les suivantes, sans lettre terminale tube métallique, avec un G = tube un verre standard, GT = tube en verre compact “bantam”, MG = métal-verre (spécialité Française) tube en verre recouvert d’un blindage aluminium, etc …
Bonjour
Pour en revenir à l’incohérence des loupiotes américaines la plus emblématique est la 6K7 pentode HF, 6k8 triode/hexode, je ne vois aucun rapport entre ses 2 lampes , mettre le nombre d’électrodes disponibles n’a aucun intérêt, un technicien possédant le lexique est en mesure de connaître son utilisation, cousine de la 6E8, la 6K8 a une alimentation de la G2 différente ??
C’est une approche différente, mais néanmoins incohérente il est vrai, avec un 8 à la fin vous pouvez supposer qu’il s’agit d’une heptode, triode hexode, ou autre tube changeur de fréquence, avec la lettre vous avez la différentiation du type comme avec les chiffres sur les européens.
Mais il faut reconnaître à Philips et Telefunken le mérite d’avoir mis au point un marquage simple et universel au milieu des années 30 qui a été utilisé jusque à la fin de l’utilisation commerciale des tubes ainsi que des tubes cathodiques.