Ce n’est pas de la radio, ni de la technique ancienne, bien que …
On y est quelquefois confronté : dans des articles, dans les discours, …
L’auteur d’une phrase écrite ou parlée insinue dans l’esprit de son lecteur ou auditeur un sens différent (ou contraire) de ce qui est écrit ou dit, soit par une tournure tarabiscotée et peu compréhensible, soit par une autre manipulation, que ce soit volontaire ou non.
Par exemple, un collègue m’avait demandé de relire un document qu’il avait rédigé, et justement il y avait un cas ou une simple lecture faisait comprendre autre chose que ce qui était écrit. Il fallait relire plusieurs fois pour se rendre compte de l’erreur. Il était écrit « durée de vie de l’information », et le lecteur comprenait « durée de vie de l’informaticien ». Un autre collègue relecteur était aussi tombé dans le panneau.
Un oxymore ???
Une antiphrase.
Un oxymore c’est mettre deux termes de sens contraire. (Ex: une clarté très sombre, un silence assourdissant…)
Bonjour.
une antiphrase. Mais c’est généralement volontaire.
Bonjour,
Dans ce cas précis, il faudrait voir le contexte général car cela ressemble plutôt à une simple faute de frappe (cf. la complétion automatique utilisée par certains traitements de texte).
Mais il peut également s’agir d’un biais de lecture de la part du lecteur, donc pas liée à une intention de la part du rédacteur.
« durée de vie de l’information » ou « durée de vie de l’informaticien »???
Ce sont pourtant deux notions trés différentes.
Première question à se poser: L’auteur voulait-il parler de la « durée de vie de l’information » ou « durée de vie de l’informaticien »?
Faudrait avoir l’ensemble du texte pour comprendre cette erreur de compréhension.
Savoir si c’est une manipulation trompeuse du rédacteur ou un lecteur distrait c’est bien difficile à dire.
Cela semble juste être le résultat des méthodes de lectures rapides, ou le lecteur voulant gagner du temps ne lit que certains mots et imagine le reste.
Le cerveau ajoute aussi les lettres manquante dans certains mots pour que les mots et le sens de la phrase soit compréhensible.
Lire ce n’est pas imaginer ce que l’on croit que le lecteur à écrit, en lisant une phrase sur dix, mais lire tous les mots pour comprendre exactement ce qu’il a voulu dire.
Bonjour,
Oui, le contexte est très important dans ce cas. L’auteur avait bien écrit son texte, sans faute de frappe. Les phrases précédentes faisaient peut-être référence à l’informaticien ? Je ne me souviens plus depuis les années 80. Lorsqu’un collègue demande de relire son texte, on est forcément un minimum attentif : vocabulaire, conjugaison, compréhension des phrases, … Dans ce cas, l’erreur a été détectée facilement. Sur le coup, je me disais que j’avais lu un peu vite, mais lorsqu’une deuxième personne lit aussi de travers, il s’agit vraiment d’un défaut du texte.
Ce qui a motivé ce topic, c’est qu’hier soir, j’ai corrigé un article Wikipedia qui avait une phrase trompeuse. Lorsqu’on lisait une ou deux fois le texte, on comprenait un certain sens. Et quand on relisait et analysait le style tarabiscoté et les négations successives, on comprenait son inverse. Une manipulation de la part du rédacteur, qui n’a rien à faire dans un article Wikipedia. J’ai donc supprimé cette phrase avec les explications adéquates.
Je ne porte pas Wikipédia dans mon cœur.
Trop de présentation fausses, de manipulation « organisée » de l’opinion.
C’est trés bien fait, ce n’est pas pour autant que cela en fait des vérités indiscutables.
Il y a, bien sûr, du bon dans Wikipédia, mais cela est loin d’être une source fiable d’information, un peu comme le café du commerce de ceux qui veulent raconter ce qu’ils ont envie de croire.
Nous sommes dans une époque ou la formation de base et le simple bon sens, ne sont plus à la mode, il faut aller vite et croire savoir, sans faire l’effort d’apprendre.
Exemple : démultiplier , pris dans le sens de ralentir comme celui d’accélerer
Et là :
. . . c’est quoi ?
C’est un lecteur lisant des écrits ou il a écrit ?
Moi non plus ! ! !
J’ai posé la question à une amie psychiatre. Selon elle le fait de lire un mot à la place d’un autre est un « lapsus de lecture », ou une « parapraxie de lecture » si on veut faire savant.
Mais l’écrire ?
C’est comme De Funès dans « pas vu, pas pris », quand il appelle son chien.
« Viens ici, Fout le camp! »…
Chut, je vais être découvert!
De plus, je me suis planté dans le titre!
Pour revenir à la question en titre, une phrase qui insinue le contraire de ce qu’elle dit, comme le dit @Guyez_Daniel, est une antiphrase.
Exemple, à quelqu’un qui vient de faire une bourde, on lui dit « Bravo ! Tu as fait du joli travail »
Là, la vraie vérité vraiment vraie ! ! !