Bonjour, j’ai à l’idée de réaliser un lampemètre. Ca en agacera peut-être certains qui trouveront le sujet bateau et sans intérêt, qu’ils m’en excusent. Il existe des réalisations remarquables que je pourrais copier mais sans vraiment en comprendre le principe. J’ai essayé un bête montage qui alimente le filament et mesure le courant d’anode sous une tension de 3V (inspiration d’un schéma trouvé sur un autre site, qui utilise 2 piles de 1,5 V qui alimente le filament et l’anode). Mais je pense que c’est incomplet. Je souhaite découvrir le procédé par expérimentation personnelle. Je pourrais ne pas poser la question et me débrouillé seul, mais il y a sur ce forum des experts qui pourront sans doute me guider dans la démarche. Merci d’avance à eux.
La question que je me pose pour expérimenter la technique du lampemètre sans aller jusqu’à potasser de théorie ou examiner pour comprendre un complexe schéma plein de commutateurs :
Que faut-il mesurer ?
L’ami Sepeliere44 a presenté la realisation d’un lampemetre sur son site
et qq realisations sur le forum en rechechant « realisation lampemetre »
Cela convient bien aux anciennes triodes à chauffage direct pour les postes batterie des années 20, mais pas bien pour les lampes des postes secteur.
Pour les lampes des postes secteurs à chauffage indirect, on trouve toutes sortes de lampemètres du plus simple qui ne mesure que le débit de la cathode en connecant toutes les autres électrodes ensemble aux plus compliqués qui comportent plusieurs alimentations régulées permettant de contrôler et relever les caractéristiques complètes des lampes.
Autre problème si on ne se borne pas à contrôler les lampes des postes secteur alternatif usuels à 6,3 volts, mais également celles des postes tous-courants et des téléviseurs chauffées en série sous une multitude de tensions les plus diverses, des postes alternatifs plus anciens chauffées sous 2,5 ou 4 volts, c’est la complexité du transformateur de chauffage à réaliser pour l’appareil.
Le principe est tout simple mais la réalisation pratique en est un peu plus compliquée avec ce dernier paramètre.
Voir également une belle réalisation ici chez CFP-Radio :
Ces lampemètres façon central téléphonique du 22 a Asnières sont interessants. Si je comprends bien, un lampemètre donné teste certains types de lampes, et celà par le biais de tensions adaptées. Les lampemètres complexes testent pratiquement tout. Le principe général de la mesure est de tester la resistance, la pente et le courant. Je vais regarder ça plus en détail.
a partir du moment ou le lampemetre est capable de fournir les tensions continues connues et stables
anode et de mesurer ce courant anode
grille acceleratrice 1
grille acceleratrice 2
grille de commande G1
le lampemete est apte a mesurer tous les parametres de la lampe
point de repos statique ( le plus important ,il doit etre conforme a la doc du tube )
pour la pente on fait varier VG1 de 1V et on mesure l’evolution du courant anode
pour la R interne on fait varier Va node de 10% environ et on mesure l’evolution du courant anode cela donne la resistance interne du tube
les deux derniers parametres sont annecdotiques car si le premier est bon ils sont forcement bon
j’ai rarement vu un tube conforme en point de repos mauvais en pente et Ri
il faut savoir que le meilleur lampemetre est le poste sur lequel est montée la lampe
avec 3 mesures et le jeu de courbes du tubes on verifie la validite du point de repos et l’etat du tube
bon , moyen , pompé
le lampemetre n’a d’utilité que si vous avez des lots de tubes a tester
Non pas tout à fait.
1. Les ateliers de dépannage radio des années 30 aux années 70 avaient besoin d’un appareil simple permettant de tester l’usure des lampes des postes qu’on leur donnait à réparer ou réviser.
Cela permettrait rapidement d’établir un devis sans recherche de la panne en disant au client que telle ou telle lampe était à remplacer.
Les clients apportaient également les lampes de leur poste à tester et il fallait juste pouvoir leur dire si elles étaient encore bonnes ou usées afin de pouvoir leur vendre des lampes de remplacement.
Un appareil simple mesurant le débit de la cathode, l’absence de court-circuits internes et la bonne continuité des électrodes était suffisant pour cet usage restreint.
2. Chez les fabricants de postes de radio, dans les laboratoires de mise au point, dans magasins généraux et des ateliers centraux des administrations et les armées, il fallait pouvoir tester plus à fond les lampes, à la réception des lots de ces dernières et lors des maintenances des équipements professionnels de télécommunications ou militaires.
Pour ce faire des lampemètres plus complets et complexes, aussi beaucoup plus coûteux également, étaient utilisés qui permettaient de tester les lampes avec leur tensions et courants réels d’utilisation permettant de s’assurer que toutes leur caractéristiques soient respectées.
J’aimerai juste le mini pour pouvoir dire si une lampe est fonctionnelle ou pas, utilisable ou pas, et donc…
3 mesures ?
Vht, Va > avec la resistance d’anode on deduit le courant anode Ia
Vg1
cela fait 3 a positionner sur le reseau de courbes du tube
les 3 droites se croisent en un point tout est OK ( 10 a 20% de tolerance)
bjr,
pour moi le lampemetre « eurelec » me suffit:
http://www.radioman33.com/pages/mes-constructions/lampemetre-eurelec-version-1-3.html
car comme le dit Rémy quelques mesures en circuit permettent de se faire une idée!
Pour en savoir plus sur la theorie et le fonctionnement d’un lampemetre simple voir ce cours d’électronique des années 60:
voici le fascicule qui concerne le lampemetre
Votre Carriere Cours de technique Radio (lamp)No16 06_1965.pdf (7,5 Mo)
Et le plus important , savoir comment fonctionne un tube (autrement que connecté en diode )
oui, on peux lire aussi le cours « Eurelec » (en téléchargement sur mon site) ou bien ici:
https://onedrive.live.com/?authkey=!AAijWseK0sdlcIA&id=C5D54420021B84DB!7309&cid=C5D54420021B84DB
Va tension d’anode
Vg1 tension grille 1
Vht : tension de ?
Vht la tension de la Haute Tension avant la R d’anode
la difference des deux Vht - Va = la tension aux bornes de la resistance
apres Ia= (Vht-Va)/ (Ra)
Grosso merdo, ça ressemble au transistor FET mais avec des tensions supérieures (je passe sur les caractéristiques intrinsèques)
Si j’en avais un, mais même pas Je sors du monde exotique des semi-conducteurs
A une tension d’anode stable et définie , on ajuste la tension de polarisation pour obtenir un certain courant plaque , puis on fait varier la tension de polarisation de + et - 0,5 V on note les deux valeurs de courant plaque obtenues et de la on peut calculer les paramètres importants ( pente et autres )
Bon, avec tout ça, je vais me faire un petit montage volant sur établi.