Bonjour,
J’ai un souci à réparer la remise à zéro du compteur qui équipe une machine à bobiner AM80 … La remise à zéro se fait par le levier situé à gauche en le ramenant en arrière , mais le second chiffre ne se remet pas à zéro, mais toujours à 1.
Pour que la machine démarre, Il faut placer les roues indicatrices (en soulevant lègèrement ce fameux levier) et en positionnant de telle sorte à afficher le nombre de spires à bobiner. De ce fait, un autre levier situé à l’opposé se verouille en position basse … ce dernier s’appuie sur un swicht en position marche (inter fermé) … la machine peut donc démarrer en appuyant du pied sur une pédale comme sur une machine à coudre (vitesse variable). Quand le nombre de tour est atteint, le second levier se relache et la machine s’arrête.
Question : est-ce parmi vous, un connaît ce type de machine … je n’ai pas de notice concernant ce compteur.
J’ai un doute quant au positionnement correct des lames de ressort situé à l’opposé du poste de travail.
A l’intérieur de ce bloc, il y un fin ressort de rappel HS … pour en refaire un autre, il faut déboiter un axe de diamètre 4 mm environ, longueur 20 mm.
Je pensais remplacer ce système par un compteur / décompteur électronique lequel actionnerai un relais en remplacement du swicht existant…, au pire, faire un interface pc/machine. Dans ce dernier cas, avec Windows XP, la sortie centronic bidirectionnelle n’est plus disponible alors que l’on avait la « main » sous Windows 98.
Jacques DUDOREt
Merci à A.DEBORDES pour rechercher une éventuelle vue éclatée de ce compteur…
Je vais essayer de l’opérer pour analyser ce défaut, quitte à interchanger le « digit » non positionné correct avec un autre si le problème vient de la roue ou du doigt de RAZéro …
si mission impossible je vais me « résigner » à rebatir un système électronique dans le même volume
Voici la photo de la machine à bobiner …
Si tout le reste de la mécanique est de bonne qualité, son seul défaut est l’alimentation du moteur … la pédale entraine la rotation d’un curseur sur un roto-transfo d’où un couple insuffisant dans certains cas où le fil est d’un diamètre assez conséquent … cette machine admet un diamètre maximum de fil à 80/100 mm. Pour des diamètres plus important, je préfère remplacer le moteur par une simple manivelle … dans ce cas, pour avor une tension du fil très importante.
Jacques DUDORET
Suite : si je n’arrive pas à réparer ce compteur mécanique, j’ai trouvé un bloc compteur/décompteur chez www.gotronic.fr dont voici le manuel d’emploi…
Dans ce cas, il me manque la technique de détecter le sens de rotation au cas où on revient en arrière si par exemple un fil se chevauche … d’où aiguillage des informations d’entrée. Je n’ai pas trouvé de schéma de principe de détecteur de sens de rotation en utilisant des circuits logiques … si vous avez une idée, merci de me communiquer ces informations…
Jacques DUDORET compteurl_vm147.pdf (241 KB)
C’est l’avantage du compteur mécanique
Il décompte automatiquement en cas de retour en arrière
Il faudrait un petit inverseur commandé par le sens de rotation ( par un petit ressort qui le fait basculer dans un sens ou dans l’autre suivant le sens de rotation d’une des poulie ) pour commander la fonction UP/DOWN
J’ai retrouvé ma doc , mais il faut que je la scanne chez un ami , mon scanner est toujours en panne
Le mode de fonctionnement Up/down du compteur est geré par un systeme a deux phases decalées de 90°
Ces deux phases sont generées par le capteur de rotation qui doit etre ajoute a la machine pour utiliser ce type de compteur electronique
Le capteur peut etre de type mecanique a contacts glissants ou optique comme ceux equipant les anciennes souris d’ordinateur avec une boule roulante
je pense que l’on doit trouver de tels schémas sur le web en mettant comme mots cles UP/DOWN counter…
La détection du sens de rotation nécessite deux capteurs (optiques ou magnètiques, peu importe) suffisamment proches pour qu’il soient « actifs » simultanément, mais pas exactement.
Ainsi, selon le sens, l’un devient actif avant l’autre … et inversement.
Une simple bascule D recevant l’un des capteurs sur son entré DATA et l’autre sur son HORLOGE/CLOCK fournit l’indication de sens sur ses sorties dont l’une sera reliée à la commande UP/DOWN du compteur.
Le capteur raccordé sur le CLOCK de la bascule sert aussi d’entrée au dit compteur de préférence par le front inactif pour la bascule afin que le sens (UP/DOWN) soit détecté avant.
Bonjour Yves,
J’avais une idée dans ce sens, mais manque de pratique, j’ai « fouillé » sur le web pour trouver un schéma résumant ton idée … le voici ci-après.
Je pense utiliser un 4013 d’une part et utiliser 2 fourches opto juxtaposées … dont je peux mettre en séries les deux led émissives+ une seule résistance de limitation de courant. Il reste à déterminer la largeur de la fenêtre … faut-il un recouvrement si faible soit-il … dans tous les cas, il y aura toujours une première active par rapport à l’autre.
Jacques DUDORET
Oui Jacques, c’est très exactement ça ! Il suffit qu’il y ait un « recouvrement » de durée quelconque.
Le principe de la bascule D 4013 est de mémoriser le NIVEAU présent sur D quand CLK reçoit un FRONT montant, le résultat est présenté sur Q.
Par exemple si tu utilise un doigt qui vient passer entre les fourches, celles ci sont normalement conductrices et leurs sorties sont toutes les deux a 0.
Quand le doigt obsurcie la première fourche, sa sortie passe à 1, le deuxième passe à 1 un peu plus tard puis le première retombe à 0 suivi de la deuxième.
Supposont que la première soit raccordée au D de la bascule et la deuxième au CLK.
Dans ce cas, quand CLK monte, la sortie Q prend l’état de D, càd 1.
Si le sens de rotation est inversé, c’est CLK qui monte en premier alors que D est encore à 0 et Q, prenant l’état de D, passe à 0.
Il faudrait que le compte tour soit attaqué par la fourche CLK et qu’il soit sensible au front descendant afin qu’il ne progresse/regresse qu’après que le sens de rotation ait été détecté.
Si ça marche « à l’envers », il suffit de commander le UP/DOWN du compte tour par l’autre sortie de la bascule.
Les variantes sont multiples selon si les fourches détectent une présence ou une absence d’éclairement, càd un trou dans un disque ou un simple doigt.
Il faut un recouvrement soit de l’illumination, soit de l’obscursissement.
Je préfère les capteurs à effet Hall (magnétique) par ce que c’est insensible à l’éclairage ambiant, que leurs sorties sont au niveau logique et qu’un aimant collé sur un arbre ou une quelconque poulie n’a pas besoin d’etre alimenté !
oK, Merci Yves
J’ai le databook de toute la série CMOS avec les chronogrammes et tableau de fonctionnement où on indique un front montant pour recopier D à condition que R et S soit à O … donc, il ne reste plus qu’à réaliser un petit circuit imprimé dans l’espace désiré.
A une prochaine fois éventuellement.
Jacques31