condensateur

Bonjour,

Je commence juste la restauration( je viens de prendre ma retraite)les condensteurs ( au goudron )j’ai quelques problemes a mesurer leur capacité. en effet un exemple marquage 4.7nf j’en trouve 8nf avec un capacimetre et 3 nf sur un autre apparei ! avec des condos modernes ils indiquent la meme valeur?une idée ?

Merci

Cordialement

Paul

:bulb:

Bonjour, les condensateurs au goudron vieillissent mal, l’isolant à base de papier devient légèrement conducteur. C’est comme s’il y avait une résistance en parallèle sur un condensateur parfait.

Le courant de fuite dû à cette résistance perturbe la mesure du capacimètre.

Ces condensateurs doivent ( tout du moins en partie ) être remplacés pour obtenir un fonctionnement sûr des appareils.

Lorsque ces condensateurs sont sous tension leurs résistances de fuite baisse de plus en plus ils vont même jusqu’à ce mettre en court-circuit, tout ça peut causer des dégats dans le poste.

D’accord avec JCM. Pas d’état d’âme avec ces composants. Dans le cadre d’une restauration sérieuse, TOUS les remplacer.

Roger

Si la capacité des ces condensateurs-là augmente, la résistance d’isolement diminue en même temps. En service, dela donne un courant de fuite largement excessif. Défectueux, donc !

CQFD et j’ajoute, comme d’habitude:

Disposer les anciens condos et autres composants remplacés dans une enveloppe, y indiquer la date et la nature de la réparation.

Placer l’enveloppe à coté du châssis dans le récepteur, ce sera utile plus tard pour celui qui voudrait connaître la technologie d’origine et la nature de l’intervention.

Cette démarche prévoit que ces postes, sauvés de la destruction, nous survivrons et seront témoins de l’histoire de la radio.
Il serait dommage que tous les postes remis en état, ne soient témoins que de notre aptitude à les restaurer…

:wink: Daniel

Petite précision, la capacité de ces " condensateurs là " n’augmente pas même si c’est ce qui apparait au capacimètre.

Et l’enveloppe chauffe , prend feu , met le feu au poste lui-meme et comme ça le probleme de la technologie ne se pose plus :laughing: :laughing: :laughing: :laughing: :laughing: :laughing: :laughing:

JCM: Eh bien si ! Le capacimètre a raison, le pont aussi. La capacite augmente réellement. Pourtant, cela n’arrive pas à tous les condensateurs. Mais les modèles REGUL ou CAPA, dont il est question ici, le font régulièrement. Le diélectrique change ses propriétés en raison de sa dégradation.

Apparemment Souris blanche a raison car je viens de faire une petite expérience qui le prouve. Je suis assez étonné car je n’imaginais pas que ça puisse varier dans de telles proportions.

Pour évaluer la capacité réelle d’un condensateur papier je l’ai placé en parallèle sur une inductance de valeur connue et j’ai déterminé expérimentalement la fréquence de résonance du circuit avec un générateur et un oscillo.

Mais je ne retombe pas tout à fait sur mes pattes, un condensateur marqué 47nF en donne 110 au capacimètre et seulement 80 avec la méthode expliquée plus haut.

Bref je n’ai pas encore tout compris.

il doit falloir prendre en compte aussi la résistance de fuite qui vient interférer dans votre mesure…

Théoriquement la résistance de fuite doit influer que sur le Q, pas sur la fréquence de résonance.

Non ?

Fortiche la Souris ; je l’ai toujours pensé !

Sacavis

À mon avis, la mesure sur un pont (méritant ce nom), est la méthode probablement la plus lente mais aussi la plus sûre.

Il n’y a pas de secret dans tout cela. Le pont injecte une onde sinusoïdale et mesure la tension et le courant sur et à travers le composant. Dans le cas où seuls existent une résistance et une capacité, il n’y a que deux possibilités pouvant amener à ce résultat: la résistance en série avec la capacité ou bien en parallèle avec elle. Électriquement, on ne peut pas voir de différence tant que l’on ne change pas de fréquence. Si l’on teste un condensateur, la forme « parallèle » est la plus utile, car la résistance représente la perte dans le diélectrique. Remarquez bien, qu’en pratique, les choses changent encore lorsqu’on applique encore une composant continue sur le composant, ce que l’on devrait faire, d’ailleurs. Mais même sans cette composante continue, si un condensateur montre une capacité excessive et un facteur Q un peu dévalué, sur un pont, il est pratiquement sûr, qu’il est défectueux. Le condensateur, pas le pont ! (((-:

Quand on passe le condensateur au pont d’impédances, celui-ci donne la capa réelle ET la résistance de perte, que celle-ci soit parallèle ou série !

Et la mesure n’est pas longue à effectuer, ce n’est qu’un équilibrage à l’oeil magique ou au galva.

Tous les autres systèmes de capacimètres ne servent que sur des condos neufs SANS PERTES à estimer la valeur du condo…

Et ils sont justement bien trop sensibles à la résistance parallèle de fuite qui les induit totalement en erreur.

On peut évaluer la résistance de pertes (ou le courant de fuite) avec une alim HT (celle du poste par exemple) et une résistance série de quelques kiloOhms en série avec le moins de l’alim et le condo. On mesure la tension aux bornes de la résistance et la loi d’Ohm nous donne le courant…

Pour un condo parfait, cette tension sera nulle…

Ca pourait expliquer la différence entre mes 80nF trouvé avec le principe de la résonance et mes 110 trouvés au capacimètre.

Mais ce qui est très bizarre quand même, c’est que quand je teste un condensateur de bonne qualité sur mon capacimètre ( je retrouve bien la valeur écrite dessus ) et que j’ajoute une résistance ( même de valeur relativement faible ) en parallèle sur le condensateur, l’appareil indique toujours la même valeur de capacité, visiblement la résistance que j’ajoute ne perturbe pas la mesure !

Quand on passe le condensateur au pont d’impédances, celui-ci donne la capa réelle ET la résistance de perte, que celle-ci soit parallèle ou série !

C’est vrai ! Le pont peut aussi donner cette indication de manière indirecte, par le Q par exemple. Quant à la capacité RÉELLE, c’est une autre histoire. Il faudrait d’abord définir ce que c’est. Comme je l’ai déjà écrit et expliqué, un appareil de mesure ne peut pas faire la différence entre une résistance en série avec une capacité et son équivalent composé d’un condensateur en parallèle avec une résistance, tout au moins à une fréquence donnée, car le comportement des deux est exactement le même, à cette fréquence donnée. Pourtant, la capacité dans les deux cas, n’est pas la même. Alors, capacité RÉELLE, où est-tu ?

Et la mesure n’est pas longue à effectuer, ce n’est qu’un équilibrage à l’oeil magique ou au galva.

Ben… C’est relatif, je le reconnais. Bien souvent, j’écoute au casque pour mieux pouvoir trouver le minimum. Sur un pont HF, c’est franchement long. Car pour chaque changement de la fréquence, ne fut-il que faible, il faut refaire l’équilibrage du pont à vide avant de pouvour mesurer. En plus, si on mesure une antenne, le signal capté par cette antenne sur superpose au signal du générateur. Trouver le minimum sur une fréquence très fréquentée devient une sorte de devinette. Mais il en a qui aiment…

Alain tu es négatif!

si la réparation est bien faite, le poste ne prends pas feu…

et tu n’as qu’à utiliser des enveloppes ininflamables! :laughing:

au fait toujours pas prévu de visite en « basse » Correze?

:wink: Daniel

Mon capacimètre numérique ( qui mesure aussi les selfs et résistances ) détermine également le Q lors de la mesure des bobines et D ( coefficient de dissipation ) pour les condensateurs et cela à 120Hz ou 1kHz.

C’est un " pont automatique " ?

D et Q, même combat !

C’est un " pont automatique " ?

Vous le savez certainement mieux que moi, car je n’ai jamais vu votre appareil. Il y a certainement un manuel avec.

En tout cas c’est un pont d’impédances, et non un de ces simples « capacimètres » dont je parlais plus haut !

Je pense que c’est le pont RLC automatique de MW :

mwinstruments.com/MW1008/MW1008_f.html

JC, que ne le disiez-vous plus tôt ! :wink: