Bonjour à tous,
A Souris blanche,
J’avais oublié de vous répondre : c’est la diode du bas, celle de la détection.
Pour la diode de CAG, ce sera après !
Mais vos propos traitant aussi de la diode de détection, je m’y retrouve !
A nouveau tout à fait d’accord !
Il est exact que j’adore les « récréations mathématiques ».

D’un autre côté, mon objectif de base est toujours le calcul des valeurs des composants d’un poste classique.
Aussi, quand je suis arrivé sur le condo de détection Cd et la résistance Rd, j’ai d’abord essayé de comprendre comment ça marchait en pratique puis j’ai estimé la constante de temps de décharge par simple multiplication de Rd par Cd. Pour cette décharge, pas de problème, ça collait avec un 100 pF et une 500 k? : 50 µs.
Pour la charge de Cd, afin que le signal issu de la détection suive au mieux les montées (en valeur absolue) du signal MA, j’ai conclu que la constante de temps devait être petite devant le quart de la période de la porteuse. Donc pour du 500 kHz (j’arrondis), inférieure à 0,5 µs et que par conséquent la « R série de charge » devait être inférieure à 5 k?.
Ma première idée a été de dire que cette R était constituée par la R effective série du CO (ici 17,5 ?) en série avec la résistance interne de la diode passante.
Mais un regard plus aigu m’a fait voir que c’était l’impédance // du CO qu’il fallait prendre en considération.
Soit Q² fois plus : 175 000 ? !
Je me suis alors lancé dans des calculs monstrueux (80 pages, à force de les refaire…).
Pour arriver à une formule où j’avais mis l’impédance interne de la pentode en paramètre.
On arrivait toujours à des valeurs importantes de l’impédance qui « chargeait » Cd.
Normal après tout, c’est un CO // déjà pas mal amorti certes (d’où le couplage un peu plus serré pour ce transfo MF2 par rapport à MF1, je suppose).
Jean-Claude Jardiné est alors intervenu pour me faire voir que « physiquement » Cd venait s’ajouter au condo du CO du secondaire de MF2 (ajout //).
Imparable quand on regarde le schéma.
Ce qui expliquerait parfaitement que la tension aux bornes de Cd suive le signal MA pendant la phase de charge de Cd.
Et l’impact énorme de 100 pF (Cd) en // sur 200 pF (le condo du transfo) serait minimisé par les faibles temps de conduction de la diode.
On entre effectivement dans le non-linéaire. Bon, ben ça m’intéresse encore plus (à titre de récréation).
Je suis donc intéressé par les références de l’ouvrage que vous évoquiez…
PSPice doit bien le faire ce fichu calcul…
Au passage, sans Cd ni Rd, j’arrive à une impédance vue du secondaire de MF2 égale à… 10 k? !!!
C’est la résistance qu’il faut mettre en // sur le secondaire de MF2 pour diviser sa tension à vide par 2.
Et là, nouveau mystère…
Enfin, pourquoi le couple 500 k? /100 pF pour Rd / Cd et pas un autre si leur produit fait 50 µs (pour la décharge de Cd) ? Pourquoi pas 1 M? / 50 pF voire 2 M? / 25 pF ? Ca dérèglerait moins le CO secondaire…
Toujours dans l’idée de « calculer » les valeurs des composants d’un poste classique.