Bonjour Sicoire,
Merci pour votre réponse évidente et pertinente à la fois.
Daniel
Bonjour,
qui peut le plus… Bien sûr, mais si un transfo (ou une alimentation) de 15W suffit, c’est dommage de mettre 100W. Poids et prix plus élevés.
D’autre part, comment sont testées les lampes dont le chauffage se fait plutôt en courant ?
Ne voyant pas très bien où l’on veut en venir, je crois qu’il serait tout de même bon à ce stade d’ouvrir un lexique de tubes.
Si on considère le tube 2A5 par exemple : ch 2,5V Ich = 1,75A
Maintenant si on considère un tube dont la tension de chauffage est égale à 45V sous 0,1 A, par exemple le UL41: il faut donc un transfo capable de fournir après régulation une tension de 45V.
cordialement
Daniel
Daniel, tu devrais lire quelques articles sur les régulateurs à découpage de type Buck (step-down)
Pour sortir 2.5V sous 1.75A (P=4.4W), ton régulateur alimenté en 45V nécessitera 110 à 125mA suivant son rendement (5 à 6W)
C’est bien l’intérêt du régulateur à découpage. S’il a classiquement un rendement de 90%, on ne consommera jamais 2A sous 45V. De toute façon, le régulateur ne chauffant pas (et rien d’autre d’ailleurs), c’est bien que la puissance n’est pas dissipée, donc pas consommée. Ne connaissant pas les tubes comme certains les connaissent ici par coeur, je pense que 10W est un grand maximum pour un tube classique. Donc un transformateur, ou une petite alimentation à découpage de 48V 10 ou 15W suffirait amplement. Beaucoup moins cher (10 à 20€, et on a directement du continu), beaucoup moins lourd.
Pour faire le -45V, on peut aussi utiliser des petits convertisseurs +24/-24V qui donneront donc 48V, à partir d’un 12V par exemple, tout ça pour moins de 3€. Idem pour les alimentations des afficheurs, un simple DC/DC (environ 2€) simplifiera la réalisation. Evidemment, on trouve un peu moins ça dans les fonds de tiroir.
Mes petites propositions pour celui qui voudrait se lancer dans la réalisation en simplifiant le câblage.
@Osgood Je sens que tu meurs d’envie de proposer à Daniel, un lampemètre plus simple, qui n’analyse que les ampoules électriques!!!
Ca va etre très dur de trouver une alimentation variable de 1,5 V a 48 V
@F6CER C’est ben vrai, ça ( dixit Mère Denis, du temps de son vivant)
Je n’ai pas suivi les dernières remarques…
Je propose juste de remplacer le transformateur de chauffage (+ pont de diodes et condensateurs) par une petite alimentation à découpage de 48V, en gardant ensuite le régulateur à découpage qui réalise aussi la variation de la tension de sortie, jusqu’à 1.4V 3A.
Idem pour le -45V, je propose de remplacer le convertisseur de tête (4093, Mos…), avec son transfo bobiné par un tore, juste par un convertisseur DC/DC sortant 48V. On garde le LR8 en sortie. Bon, il me semble que la chute de tension risque de ne pas permettre d’atteindre -45V, mais on n’en sera pas loin.
Tout ça pour faciliter la vie de celui qui serait tenté par la réalisation mais un peu rebuté par le nombre de composants. Ce n’est pas une critique négative mais une proposition constructive !
Oui toutes les solutions sont bonnes à pendre, et on peut remettre chaque circuit en question. Je vois que les idées ne manquent pas et je me doutais bien que cette publication éveillerait les esprits (et les critiques).
C’est sûr on peut construire un lampemètre entièrement avec des modules du commerce, comme cela a déjà été maintes fois publié, mais aucun intéret pour moi.
PS: pour marcopolo, oui j’ai vu la relation entre les courants d’entrée et de sortie avec un rendement de 0,9.
cordialement
Daniel
en plus les alims a decoupage avec une tres grande variation de tension en sortie et en plus un courant variant de zero au max d’intensite
sacré casse tete de mise au point…
du style l’alim filament 1.2V a 110V ( c’est la max des tension de chauffage ) et de 50mA a 4 A
pas sur que se soit realisable
Rien à mettre au point, je suggère juste de remplacer le transformateur de chauffage par une alimentation à découpage fixe (48V), ou même par un transformateur bien plus raisonnable, et de garder le circuit qui suit LMxxxx qui lui fait la variation de tension.
Idem, si on n’a pas de transformateur sortant les 300V, on peut utiliser un bloc à découpage fait pour l’alimentation des leds et qui sort 300 ou 350V (des tas de modèles) sous plusieurs centaines de mA.
Pour moi, utiliser un circuit intégré intégrant des transistors ou utiliser un convertisseur DC/DC intégrant d’autres composants n’est pas fondamentalement différent. On peut aussi faire le choix de n’utiliser que des transistors en discret. Mais ce sera peu efficace. Il faudrait aussi s’interdire d’utiliser les voltmètres numériques avec cette logique, et en rester aux galvanomètres. A moins de vouloir faire un exercice de style, autant utiliser ce qui est disponible sur le marché et ce qui fait gagner du temps. Ce qui va faire qu’un tel montage sera reproduit (le but de la description il me semble) ou non, ce sera en particulier la facilité d’arriver au but.
Mais bon, à chacun de faire comme il veut.
Bonjour
Daniel je ne suis qu’un ancien technicien et avec un grand nombre d’années d’expériences , certains sur ce forum se heurtent à la technique moderne sans jamais avoir connu nos vieilles radios et si les techniques actuelles n’ont rien à voir avec les lampes mais peuvent y êtres associées
J’ai installé plusieurs FM5 sans aucune difficulté , ça coule de source …!
Cordialement
R …
oui mais es ce que tout ces bloc pas chers seront il proteges contre toutes les avanies que peuvent rencontrer les alims d’un appareil de mesure
C/C
re injection d’une tension positive ou negative
provenant du plantage d’un lampe en cours de test du style C/C inter electrodes a chaud
on a recemment parlé d’un tube qui s’est trouve avec un C/C d’un cote du filament avec G1
Oui c’est bien sûr, chacun fait comme il veut!
cordialement
Daniel
Daniel n’avait pas pour objectif de réaliser un appareil bulletproof, sa remarque à propos du LR8 nous le confirme :
Ces derniers, donnés pour supporter une tension différentielle (entre l’entrée et la sortie) maximum de 450 V, et qui possèdent une limitation en courant de 20 mA @25°, bien que protégés en température, peuvent malgré toutes les protections, claquer facilement en cas de manipulation hasardeuse sous tension, ce qui serait le cas par exemple en essayant de rajouter un condensateur sous tension.
En général ce composant claque et n’est plus qu’un court-circuit, dans ce cas la tension de sortie se met au maximum de sa valeur et n’est évidemment plus régulée.
Concernant les alimentations à découpage, il est évident qu’il faut acheter des marques réputées chez leurs distributeurs officiels et pas du super bas de gamme dangereux vendu sur Ebay ou Aliexpress.
Et rien n’empêche d’ajouter une diode en inverse sur la sortie ainsi qu’une diode en série.
Marc
PS : Le forum est un espace de discussion et Daniel en a démarré une en nous présentant son dernier projet. Comme il l’a dit lui-même chacun fait comme il veut mais chacun est aussi libre de présenter les solutions techniques qu’il préfère ou juge plus adaptées.
Je ne suis pas expert en tubes, loin de là, c’est plutôt le contraire. Je suis actuellement curieux. Et si un jour je fais quelque chose, il est certain que j’irai au plus simple. Le schéma me paraissait donc une base intéressante, car déjà assez simple à la base, et que l’on peut encore à la fois améliorer et simplifier. Quand une alimentation Meanwell 48V 15W coûte moins de 15€, je ne vais pas acheter un transformateur traditionnel qui coûtera bien plus cher avec tous ses composants annexes, sans compter le temps supplémentaire nécessaire. De même pour faire le -45V, un DC/DC remplace toute la tripaille jusqu’au tore. Pour les afficheurs, des DC/DC font l’affaire. Tous ces DC/DC alimentés en basse tension par une alimentation quelconque. Idem pour le 300V, une Meanwell adaptée coûtera environ 20€. Je n’ai pas dans mes tiroirs de transformateurs adaptés et je n’ai pas envie de faire les poubelles. Et le lecteur lambda aura lui aussi plus de facilité à acheter les composants neufs identiques.
Donc, ce n’est pas (encore) une critique du schéma, je n’ai pas testé ni vu les éventuelles failles. Je signale juste comment se simplifier la vie si besoin. Car un membre du forum a estimé qu’il n’était pas capable de faire un montage aussi complexe. Alors si on montre que c’est en réalité faisable plus simplement, c’est tout bénéfice. Le top serait aussi des circuits imprimés faits en Chine, pour réduire au strict minimum le câblage, en utilisant aussi des câbles standard (nappes et HE10 par exemple).
Enfin, autre petite suggestion : plutôt que d’utiliser, pour les « camemberts », des supports et culots de tube, pas forcément faits pour subir des dizaines d’insertions, j’aurais vu un connecteur fait pour ça comme un Sub-D par exemple.
J’ajoute aussi que je respecte et félicite tous ceux qui diffusent leurs réalisations, dans l’intérêt commun !
Bonjour,
J’ai construit le lampemètre de Mr Daniel Maignan, le DMU20.
C’est clair il y a du boulot mais il ne faut surtout pas vous décourager car à la fin on se retrouve avec un Lampemètre fiable et fonctionnel.
Je remercie ici Daniel pour sa disponibilité et sa patience. Nous avons échangé plus d’une centaines de emails et également des échanges téléphonique.
Si vous êtes bricoleur et avez de bonnes notions en électronique ce sera un jeu d’enfant.
Je m’en suis sorti avec un vieux BTS électronique de bientôt 40 ans et les conseils de Daniel.
Au niveau budget comptez au alentour de 400€. Contrairement à Daniel j’ai du acheter pas mal de composants.
Un conseil, méfiez vous de certains vendeurs sur alivite si vous commandez sur ce site. J’ai un peu galéré sur la mise au point du disjoncteur à cause d’un lot de 10 x LM311 acheté sur ce site et dont aucun ne fonctionnait.
Si un lampemètre vous intéresse, allez y foncez !
A la reconnaissance vocale
Alixexpress, Vendeur de circuits défectueux, contrefaits ou d’occasion