Didon-Antiope

Bonjour,
Sous la marque


« TDF » , versée au grand livre , la norme DIDON-ANTIOPE

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Concrètement pour y accéder on fait comment ?
La marque c’est quoi ?

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Effectivement je ne l’ai pas trouvé en cherchant sous les marques Didon, Antiope ni TDF.
Ni dans les dossiers thématiques …
Ce serait sympa de donner un lien ou/et dans quelle rubrique la trouver …

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C’est ici :

Pourtant simple il me semble pour des expérimentés de notre site comme vous deux.

Sous TDF en mode par défaut (recherche d’appareil) on, trouve « 0 appareil » et rien d’autre ?
Il faut faire la recherche sous la marque TDF, et là on trouve mais ce n’est pas très intuitif.
On aurait plutôt tendance à chercher sous Didon ou Antiope (qui sont des marques déposées). Il faut lire a dernière ligne sous la photo de la couverture. :wink:

Oui, c’est l’autre onglet de recherche du GL, comme ce sont des documents épars, sans appareil bien défini, il sont déposés dans cette « pseudo marque » TDF.

Dindon et Antiope sont des produits de la recherche du CNET il me semble.

Normalement, non même si dans le groupe France-Télécom, tous les mélanges étaient possibles, mais ça faisait grincer des dents.

CNET = centres de recherche de France-Télécom. Il y en avait plusieurs en France.
CCETT = centre de recherche conjoint France-Télécom et Télédiffusion de France (TDF) situé à Rennes. Si France-Télécom a participé à cette spécification, ça aurait dû être par le biais de ce centre de recherche.
SEPT = centre de recherche conjoint France-Télécom et La Poste situé à Caen. Pas mal d’activités dans la monétique (à cause ou grâce à la banque postale).

Indépendamment de cela, chaque groupe avait ses propres centres de recherche. Tout cela a explosé lors des privatisations. Les CNET sont devenus Orange R&D puis Orange Labs avec un important changement de priorités en matière de recherche (je ne développe pas plus…).

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Non, du CCETT (Centre Commun d’Etudes sur la Television et les Telecommunications) basé à Rennes (Cesson-Sévigné pour être plus précis).
Effectivement sous la tutelle de France Télécom et TDF.
C’est eux qui ont également développé la partie « télématique » du minitel (commune avec Antiope).

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Pour gémir et pinailler y’a des clients .
Pour remercier celui qui scanne un document dont il n’ a rien à cirer et qui le fait pour les autres ,y 'a déja moins de monde.

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Tu as raison, merci et mes plates excuses. :flushed:

Ce système a toujours été paralysé, pour son développement sur les 3 réseaux, par l’ obligation de diffusion des "bouteilles " qui ralentissait l’ accès aux pages. Ce n’ était pas le cas sur le réseau 4 TDF(C+ analogique), avec le VBI utilisé totalement.
Le 01/01/1995, il y a 30 ans, le CEEFAX avait raison d’ ANTIOPE et DIDON.
En 2005, l’ identif trame disparaissait totalement des VBI de toutes nos chaines en SECAM. Le magasines boursier CHRONOVAL fut le dernier bastion d’ ANTIOPE DIDON sur le VBI de C+ analogique, même via TELECOM 2 !

VBI 

Vertical Blanking Interval ?

oui
On en parle dans ce sujet :wink:

La raison principale de l’arrêt d’Antiope n’est pas la présence des « bouteilles » qui gênaient tout autant Ceefax qu’Antiope mais le fait que les décodeurs Antiope étaient plus complexes et beaucoup plus chers que les décodeurs Ceefax qui souvent étaient présents d’origine dans les TV haut de gamme livrés en France.
En 1992 le patron du service Télétexte d’Antenne 2 avait mis sa démission dans la balance pour pouvoir diffuser ses magazines en Ceefax car il en avait marre d’émettre dans le vide.
Pendant un certain temps les magazines ont été émis dans les deux normes (avec les restrictions imposées par les possibilités moindres de Ceefax) avant l’abandon définitif d’Antiope.
Antiope était plus performant que Ceefax, notamment pour les images semi-graphiques, mais ça n’apportait pas d’avantages suffisants dans les application de télétexte grand public pour justifier un surcoût aussi important.

Antiope était aussi beaucoup plus fragile que CEEFAX.
Pour afficher il fallait 0 erreurs sur une page.
CEEFAX affichait des lignes avec fautes qui se corrigeaient au fur a mesure

CEEFAX affichait des lignes avec fautes qui se corrigeaient au fur a mesure

Dans le système CEEFAX, les données correspondant à un caractère sont transmises à la même position sur la ligne où ce caractère sera affiché sur l’image, ce qui limite beaucoup la flexibilité du système (cela impose notamment un espace entre caractères de couleur différente) mais simplifie le décodage et augmente la robustesse.
Dans Antiope, les fonctions de transmission de données et de décodage / affichage sont indépendantes (d’où la possibilité d’utiliser un autre moyen de transmission qu’un signal vidéo, le téléphone par exemple dans le cas du minitel).
Cela augmente beaucoup la flexibilité mais complique nettement le décodeur et ne permet pas la même redondance à débit égal, d’où une moindre robustesse.

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Intéressant, mais pourquoi ne pas avoir regroupé toutes les pages en un seul fichier PDF ?

Le lien renvoie vers 55 pages images à télécharger individuellement :

Avec libreoffice Draw tu peux créer un fichier PDF en important ces 55 images, puis sauvegarder le tout en utilisant la compression JPG et en jouant sur la résolution du PDF (150, 300 ou 600 DPI) pour aboutir à une taille raisonnable de fichier, sans sacrifier la qualité et les possibilités de zoom sur les pages A4.

J’ai créé un fichier PDF contenant ces 55 images, il est téléchargeable ici, lien valable pendant 30 jours :

il serait intéressant de l’ajouter dans la fiche créée par @quartdepouce.

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Merci Mannix pour ce document
Disponible sur mon site de stockage jusqu’au 20/11/2042 (au moins :wink: )
https://ahp.li/ce12d470453543a71753.pdf

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En 1985, il y avait un signal « spécial Antiope » diffusé sur un réseau spécialisé, et sur le réseau 3/FR 3, sous forme d’ une mire de barres en SECAM avec identification par salves LIGNE uniquement, et on voyait des paquets de données sur l’ écran qui étaient des signaux DIDON, TDF appelait ça « ANTIOPE plein canal » , c’était, dans le but de généraliser l’ identification LIGNE uniquement, sur les réseaux 1, 2 , 3 625 lignes afin d’ avoir les pages ANTIOPE visibles immédiatement.
Certains techniciens à l’ ORTF avaient déjà émis l’ idée d’ identifier en LIGNE le SECAM pour y mettre des données numériques sur les VBI de la 2eme chaine. On connait la suite.

En 1996, le CSA avait tenté de supprimer l’ identification trame sur TF1, Fra 2 et FR3: peine perdue, le nombre de TVC 7 et TVC 8, et autres CBB6 du milieu des années septante, était encore important.

Quand TF1, Fra 2, et FR 3, en 2005, ont perdu l’ identification trame, même via satellite 5° West, en analogique, il n’ était plus question de signaux ANTIOPE et DIDON, occupant tout le VBI, comme l’ avaient espéré les techniciens et ingenieurs de TDF, et du CCETT, mais le VBI était entièrement occupé par le CEEFAX, y compris le 4eme réseau C+ analogique, avec un VBI occupé par les sous-titres CEEFAX, et les signaux d’ adressage NAGRAVISION pour les SYSTER, sous réserve que la réception du signal soit la meilleure possible, comme, c’était le cas, uniquement via satellite TELECOM 2( le réseau terrestre était souvent insuffisant, surtout avec le SYSTER, ça convenait encore avec le DISCRET )

Avec les derniers temps du magazine CHRONOVAL avec ANTIOPE DIDON sur le VBI de C+ analogique, les pages s’ affichaient sans aucune erreur avec une réception du signal via TELECOM 2( essais avec un DECAN 2002 TH )