Oui et des clients m’avaient appelé pensant que c’était un défaut de leur téléviseur. !!
Bien sur, monsieur tout le monde ne connaissait pas tout ça ! C’est, durant mon stage AFPA, en 1984, que j’ ai découvert ce signal.
Après avoir réajusté la self de frequence de repos sur 4,250 Mhz, proche du TCA 640, sur le Colorimage 6025( TELEFUNKEN, chassis 811 2N ) de mes parents, qu’ on a vu cette mire couleur SECAM, en couleurs, sur ce tv, ainsi que les premières images tests( la mire de TF1 cryptée en DISCRET), lors des essais préparatifs au lancement de C+ analogique, à ce moment là.
A Paris dans les années 80 sur la Tour Eiffel il y avait eu des essais d’Antiope plein canal sur un 2ème canal VHF pendant une longue période. Il me semble qu’entre autres la Bourse utilisait ce moyen de transmission.
Mais pour l’Antiope plein canal qui pouvait utiliser toutes les lignes visibles de l’image pour transmettre des données il n’y avait pas besoin d’identification du tout puisqu’il n’y avait pas d’image transmise (bien que dans ce cas l’identification trame n’aurait pas été vraiment gênante car on n’était pas à quelques lignes près quand on pouvait utiliser les 288 lignes utiles d’une trame ).
C’est uniquement en cas de transmission Antiope sur un programme normal pendant le retour trame que l’identification trame était pénalisante.
Cette mire spéciale était diffusée en VHF Bande III sur la Tour Eiffel
25 novembre 1977
C’est à Rennes, au CCETT (Centre Commun d’Etudes de Télévision et de Télécommunications), que se prépare la télévision de demain. Le service de télétexte appelé « Antiope » qui vient d’être mis au point doit permettre à ses abonnés d’obtenir le sous-titrage des programmes, les programmes des spectacles dans différentes villes Européennes ou les horaires d’avions, etc… Après des explications techniques sur ce procédé, une courte fiction met en scène dans un aéroport un voyageur qui obtient grâce à une hôtesse d’accueil qui utilise Antiope de nombreuses informations, telles que l’horaire d’un vol, le numéro de téléphone d’un hôtel à Londres, le programme des spectacles à Munich et même le cours en bourse de la livre sterling…
Une des applications était la diffusion des résultats des elections.
Je pense quelle était régionalisée ce qui suppose la possibilité
d’insérer /permuter les pages au niveau régional.
Pas sur que les solutions actuelles d’EPG permettent ce genre de chose.
Remplacer des vieux trucs par des « equivalents » numériques plus couteux et moins performants va devenir une spécialité française.
Le télétexte sur toutes les déclinaisons de TV5 était un modèle du genre.
Dire que la transmission d’informations via Antiope était moins coûteuse que sur un programme TV numérique, il faut déjà oser !
Si Antiope n’a pas marché, c’est justement parce qu’il était beaucoup trop coûteux et si aujourd’hui on ne transmet plus le résultat des élections régionales ou autres par le biais de la TNT, c’est parce qu’il y a bien d’autres moyens de les transmettre qu’on n’imaginait même pas à l’époque d’Antiope, pas parce qu’on ne saurait pas le faire.
+1 !
maintenant, ces infos sont sur le NET !
Antiope partageait pas mal de choses avec le minitel qui lui était gratuit.
A condition de ne pas s’en servir
Il a précédé le NET d’au moins 20 ans.
La carte décodeur coutait a peu près le prix d’un modem.