Discussion : Célard

Bonsoir à tous.Pour les nostalgiques,usine Radio Célard construite en 1955 située Pont de de claix 38800 ,3 avenue Charle de Gaulle et la rue Champollion visite extérieure avec Street Wiev et Google map.Une photo sur Delcampe aller à tous ,dans le cadre, Célard usine.Vous remarquerer elle a un peu grossi en vue aérienne.

Cordialement.

MIR

Re bonsoir ,désolé jai fait un doublon on patine un peu avec l’age pour me faire pardonner vu intérieure de l 'usine.

Cordialement .

MIR

Bonsoir,

C'est toujours avec tendresse et un brin de nostalgie qu'on revoit ces petites mains au travail, à monter des composants sur des chassis. C'était la belle époque de la radio. L'industrie française avait une santé éclatante, les vitrines des magasins étaient remplies de postes français, Reela, Pizon Bros, Célard, Clément, Socradel, Radiola, Pygmy, Optalix, Serret, Ducretet, la Voix de son Maître, Schneider, Océanic, Claude, Continental Edison; etc... et c'était le plein emploi. Le monde s'ouvrait à la modernité. Le premier satellite artificiel dans l'espace faisait "bip bip bip", A Bruxelles on construisait l'Atomium, c'était les années 50, tout renaissait après une période noire, A l'école on apprenait à lire et à écrire, le français, l'Histoire, tout le monde avait un job, des projets d'avenir, des familles à fonder, des carrières à bâtir, on avait foi en un avenir prometteur.

Je crois qu'on y a perdu au change.

Merci pour ces images MIR.

Cordialement

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Bonsoir à tous,

Une autre usine ou l'on voit les " les petites mains françaises" des années 50 au travail

http://www.ina.fr/video/CPF89005112

jean louis

Bonjour,

qu'elles devaient êtres bien fatiguées ces "petites mains" après une journée de ce travail à la chaîne peu intéressant; je n'envie pas vraiment cette époque mais ces images du passé  sont toujours très émouvantes  à voir .

Je vais bientôt partir au boulot en me disant que malgré tout j'ai bien de la chance de travailler et de virvre à notrre époque dans de biens meilleures conditions.

Bon week-end à tous.

Patrick.

PAT54 a écrit :

qu'elles devaient êtres bien fatiguées ces "petites mains" après une journée de ce travail à la chaîne peu intéressant; je n'envie pas vraiment cette époque mais ces images du passé  sont toujours très émouvantes  à voir .

Je vais bientôt partir au boulot en me disant que malgré tout j'ai bien de la chance de travailler et de virvre à notrre époque dans de biens

Bonjour

Je suis alél à plusieurs reprises à l' usine Célard de Pont de Claix dans les années 1964 - 65  - 66 alors que j' étais étudiant à Grenoble , mais n' ai pas eu l' occasion ou l' honneur de visiter les ateliers de câblage .

Par contre en juillet 1965 j' ai effectué mon stage dit  " ouvrier " , à l' usine Grammont TV , de Montrouge - Malakoff , rue gabriel Péri.

J' y ai fait tous les postes du vaste atelier de câblage , montage , mise au point des TVs de la gamme N et B de l' époque .

Certes une majorité de femmes y étaient à l' oeuvre . Travail répétitif  pour la plupart , mais minitieux quand même.

L' ambiance y était cependant cordiale et bon enfant , et ayant partagé leur poste de travail pendant un mois , effectuant les mêms gestes , pouvant discuter avec tous et toutes,  je n' ai pas resenti de pression insupportable ou stress sur l' ensemble du personnel féminin , pas plus que masculin . Chacun m ' a semblé attaché à faire so travail correctement .

Je dois dire que chez Grammont , les personnels pouvaient tourner aux différents postes de travail , chacun et chacune ne faisant pas indéfiniment le même travail .  il était possible de passer du bobinage au câblage , et éventuellement à la mise au point et au réglage ensuite, et tous les bobinages ne se ressemblaeint pas . Entre le bobinage des TA , des TS, des FI , des petites selfs des rotacteurs , ou des THT , car tout était bobiné sur place , tout était " fait " sur place ,  y compris l' emboutissage et le perçage des chassis , la variété était de la partie .

Seules certaines opérarations comme le passivage et le traitement anticorrosion des chassis était sous traité .

On y faisait encore les peignes de filerie  sur des planches à clous ! et les soudures à la main ! .

Bon il y a toujours les affinités et les inimitiés inhérentes à ce genre d' atelier qui se créent et s' installent, se font et se défont  . Celle qu' on dit  avoir les faveurs du contremaitre , et qu' on jalouse ,  ou qu' on dénigre , et celles qui aimeraient les avoir ....

Celle qui a qqs francs de plus sur sa paie par rapport à sa voisine ..

Et le bonheur à 18 h d' avoir fini sa journée de travail et de rentrer à la maison  ...

Et en 2015 .... ???? Oui  on ne rencontre plus guère ce type d' atelier en France,  en électronique comme dans d' autres domaines de la production ...  les petites mains chinoises, payées une poignée de Yans la semaine , ont remplacé les nôtres , ... qui pointent donc chez pôle emploi sans grand espoir de retrouver un  job .

Encore 30 salarié(e)s au chômage chez Lejaby aujourd' hui ! est ce mieux ??? Triste

http://www.francetvinfo.fr/france/dernier-jour-d-activite-pour-les-atelieres-ex-lejaby_828477.html

Boulet Claude a écrit :

 

Bonjour

 

On y faisait encore les peignes de filerie  sur des planches à clous ! et les soudures à la main ! .

Cela S'appelle des "torons".

En Espagne ce sont des "tourons" et dans le nord des "corons" Je sors il pleut !!

jean louis

 

Bonjour,

Dans ma petite boite nous avions 5 cableuses pour des platines logiques, elles n'étaient pas stressées et le plus rigolo j'avais le chic pour trouver les soudures sèches et c'était souvent une partie de rigolade quand je passais par là l'une ou l'autre pariait que je n'en trouverait pas et bien quand même j'en trouvait car il est difficile pour quelqu'un qui fait un travail répétitif de ne pas avoir un petit manque d'attention.

Chacun notre tour on ganait .

Et comme le dit Claude le soir tout le monde était content de rentrer sur de la paye du lendemain beaucoup plus triste je jour ou j'ai annoncé la fermeture de l'atelier.

Guy

Rebonjour,

Les images concernant cette discussion sont du milieu des années 50 donc mon intervention de ce matin concernait les conditions de travail des "petites mains" des usines de montage de cette époque; il est certain qu' à l'époque évoquée par Claude, soit une bonne dizaine d'années après, ces conditions de travail devaient s'être beaucoup améliorées.

Merci Claude et Guy pour vos intéressants témoignages.

Patrick.

Bonsoir

Nous ne sommes plus très nombreux pour avoir connu ce système de production que Guy décrit bien pour avoir vécu comme moi l'ambiance des  chaînes , différentes dans chaque usine.

Chez Sonneclair peu de  contactes enfermer dans une cage de Faraday pour aligner, dépanner , par contre chez Clarville en bout de chaîne avec les câbleuses qui  nous racontaient leurs bons coups du dimanche .  

Pour la photo je suis sceptique , c'est trop beau pour être vrai ,non pas la chaîne de production,  mais l'instantané.. ???   

Roger

Chez Célard , elles semblent avoir toutes les mêmes jupes plissées , caractéristiques de l' époquue !

La tenue vestimentaire était imposée ???

Bonsoir

Si ils ont une forme originale, leur sensibilité est  identique aux autres, sauf  sur un modèle auquel j'ai remplacé les condensateurs , en haut de gamme OC: au-delà de 15 mégaherz il y a un trou, CV en butée, comparé aux concurrents amplifiant jusqu' à 20 mégaherz