les 2 trans sont pour switching.
Ic:
337 0.5 A
635 1A
la diff est la surement + 635 + puissant.
pour moi c’est l’un ou l’autre mais pas les 2!
les 2 trans sont pour switching.
Ic:
337 0.5 A
635 1A
la diff est la surement + 635 + puissant.
pour moi c’est l’un ou l’autre mais pas les 2!
Quel est le hFE, utilisé ?
Comme il s’agit d’un mode à signaux forts, le hFE n’a qu’une importance secondaire. Il influence surtout le niveau du signal de commande.
N’est-ce pas simplement une facilité de montage pour la fabrication à la chaîne ?
Pour les diagonales < 82 cm, fabrication en chaîne, soudure à la vague, avec 1 seul transistor câblé.
Pour les diagonales 82 cm, soudure à la main d’un second transistor, sans retirer le 1er ?
Il se peut, que ce soit tout simplement une question d’approvisionnement. À un certain moment, tel transistor n’était pas disponible en quantité suffisante pour un tel appareil, les délais étant ce qu’ils sont, on a alors changé de type de transistor selon les stocks disponibles. Ce genre de sport est pratique courante, dans la fabrication.
Une autre possibilité résulte du fait, que le BC337-25 a des tolérances plus étroites. Il se peut, qu’on ait été obligé de constater, que la gamme des tolérances admissibles pour les composants ait été trop large pour obtenir un résultat d’ensemble dans les limites fixées. Certes, cela ne devrait pas arriver, car ces choses-là doivent être vérifiées avant que ne commence la production. Mais je sais, par ma propre expérience, que cela n’est pas toujours pris assez au sérieux. Il faut alors rectifier en cours de production et cela conduit à des frais et à des délais additionnels. Certes, on n’a pas toujours eu les moyens informatiques suffisants pour pouvoir faire tous les calculs nécessaires. Le savoir-faire des anciens étaient un trésor qu’on n’a souvent pas su apprécier à sa juste valeur.
Une petite remarque personnelle:
Il y a une différence de cablage entre le BC635 et le BC337.
Si on place le côté plat vers le haut, en regardant les fils de gauche à droite on a successivement:
E,C, et B pour le BC635
et
C,B et E pour le BC337
Il est donc nécessaire de prévoir 2 emplacements différents sur ce circuit imprimé si on veut pouvoir mettre l’un ou l’autre de ces 2 transistors sans croiser les fils.
Les explications basées sur la possibilité de choisir l’un où l’autre de ces transistors semblent donc plus probables.
Les explications basées sur la mise en parallèle de 2 transistors presque identiques me semblent plus difficilement justifiables.
Jacques
Bonsoir!
Sur les deviateurs de tv, on montait des diodes germanium en // avec des diodes silicium, afin d’arrondir la pente de conduction .
En supposant que les deux transistors n’aient pas le meme seuil, (ce qui expliquerait les 2 ref differentes) le premier transistor commencerait a conduire, et le 2e suivrait, quelques dizaines de mv plus tard.
Cela pourrait generer une attaque plus douce sur des signaux comportant une pente.
A mediter…
Bonjour,
Pour répondre à jacques Greuet, il me semble que les schémas édités par les fabricants sont bien des schémas de principe destinés aux dépanneurs, et pas des schémas de cablage. Si votre explication était la solution de ce problème, je pense qu’un seul transistor apparitrait sur le schéma, avec les 2 références.
Bien amicalement. Jean-Marc.
Ah ! Je vois qu’il y a des connaisseurs !
Cependant , F6FKN , j’aimerais te demander une chose :
que veux-tu dire par : "Sur les deviateurs de tv, on montait des diodes germanium en // avec des diodes silicium, afin d’[color=red]arrondir la pente de conduction " ?
Parce que, j’ai pensé plutôt l’inverse , c’est à dire que le constructeur a eu l’idée de : « linéariser la caractéristique » de la jonction base-émetteur du « super transistor » équivalent au montage constitué de BC635 et de BC337-25, afin de supprimer le coude parabolique en début de caractéristique . Mais, deux questions , alors se posent :
dans quel but !?
quel est l’intérêt , de mettre également les jonctions collecteur-émetteur de ces deux transistors en dérivation !?
En tout cas , je pense qu’effectivement , cela doit être, bien là, l’idée du constructeur . L’amélioration de la commande du transistor lignes comme ce fût le cas avec cette fameuse inductance en série entre le relaxateur lignes et le transistor final lignes . Il fallait vraiment y penser !
Bonsoir Deutéronome, bonsoir à tous !
De retour de mes congés (de retraité) j’ai retrouvé mes docs professionnelles et je vous en fait profiter. Dans les schémas MG 2 et MG 3, le BC 337 est toujours accolé au petit mot RES, donc ce transistor n’est pas monté à chaque fois. C’est ainsi que sur le schéma du MG2 dans le circuit Base du BU lgs il y a le strap 9408 et en parallèle la self 5411 marquée RES, en parallèle sur le BC 337 il y a la diode 6410 et la capa 2408 marquée RES, sur l’émetteur du BU lgs la self 5419 et le strap 9419. Pour le MG3 le strap 9410, la diode 6411 et la résistance 3408 et tout ce petit monde en parallèle et avec le RES.
Evident à lire comme doc de préférence le matin de bonheur, l’esprit vif et sans le téléphone qui sonne, les techniciens Philips se reconnaîtront.
Bon amusement ! ! !
« Pierre »
Donc, si j’ai bien compris maintenant, en un mot comme en mille: il n’y a jamais les deux, mais seulement l’un ou bien l’autre. Est-ce bien cela ?
bonjour ,
toujours en cours ce débat ?..
Pourqoui pas demander à la source , à ceux ou à celui qui l’ a pondu ce schéma ???
Bonjour à tous ,
J’ai bien pensé à prendre l’information à la source, Claude27 , l’ennui c’est que l’on n’a pas pu ou pas voulu me donner la réponse .
A priori je pense que c’est l’un ou l’autre, il faudrait vérifier sur le châssis même, je n’en ai pas sous la main, il y a sûrement parmi les radiofils qui lisent ces lignes un technicien de maintenance TV qui le jour où il rentrera en atelier un téléviseur de cette catégorie, pourra le vérifier. Maintenant les dessinateurs de chez Philips avaient souvent des lacunes et comme disait notre formateur M. Mathieu, que ceux qui fréquentaient les stages de formation de la marque ont dû bien connaître, « encore un qui a été viré » suite à un dessin saugrenue et totalement faux ou alors il disait « c’est pour tromper les Japonais s’ils veulent copier le montage » comme ça on est sûr que chez eux ça ne marchera pas. Voilà peut-être l’explication quand à la bizarrerie de ce montage et qui prend la tête à Deutéronome
Amicalement « Pierre »
Salut les jeunes,
Bah ! moi je veux bien Pierre Werlé mais je vais te soumettre à toi et aux autres une autre bizarrerie que je devrais plutôt passer sous silence :
comment se fait-il , alors , qu’avec ces deux transistors en question , présents tous deux , le téléviseur fonctionne normalement !?
Dommage que l’appareil soit repartit chez son propriétaire, car autrement, j’aurais pu voir si la jonction base-émetteur de l’un d’eux était coupé et dans ce cas , on retomberait sur nos pieds avec ton explication Pierre Werlé . Encore faut-il , également, savoir si oui ou non , la jonction collecteur-émetteur de l’un n’a pas d’influence sur l’autre, à moins que cette dernière se soit également coupée , lors de la remise sous tension de l’appareil et après remplacement des pièces défectueuses !
Et dans le cas contraire , si cette jonction n’est pas coupée , comment ne peut-elle pas influencer le circuit qui est en dérivation sur celle-ci !?
Ce qui est sûr en tout cas , c’est qu’il n’y avait aucun problème visible à l’écran d’un défaut dans le balayage lignes .
Reste à espérer que la sonnerie du téléphone ne va pas retentir et qu’à peine ais-je eu le temps de soulever le combiné, qu’une voix désagréable ne se fasse entendre dans l’écouteur .
Intéressante explication, concernant les Japonais ! En tout cas, le résultat n’a pas été au niveau de l’espérance qu’on avait pu y attacher. Et puis, pour les techniciens habilités, cela devait être un casse-tête chinois à défaut d’être japonais. Et pour le dessinateur, qui avait fait le pitre, le jeu en valait-il la chandelle ? La question reste posée.
Notez bien, Deutéronome, qu’il est assez rare, qu’un semi-conducteur soit coupé. Si cela arrive, c’est surtout par rupture d’une connection. Or, avec la technique actuelle, cela est plutôt rare. Un semi-conducteur défectueux est presque toujours en court-circuit.
Hum !
Je pense qu’il en faut bien plus que cela pour tromper les Japonais !
Quand on regarde de près les chassis SONY et on fait un comparatif au niveau des circuits de sécurité, de mesures et autres, je pense que leur ingéniosité n’a rien à envier à celle des constructeurs Européens (loin de là!).
Concernant la coupure d’une jonction d’un semi-conducteur , si elle est assez rare, elle peut , donc, néanmoins se produire .
Un semi-conducteur peut présenter un court-circuit mais aussi une fuite dans sa caractéristique .
A remarquer que dans ce cas précis :
une jonction base-émetteur en court-circuit de l’un ou l’autre des deux transistors concernés metterait à la masse directement l’émetteur du transistor BC547B et la résistance de 470 Ohms n’aurait plus aucune utilité mais quel serait le symptôme sur écran !?
une jonction collecteur-émetteur de l’un ou l’autre des deux transistors concernés metterait directement à la masse le collecteur du transistor BC547B , de ce fait , la commande du transistor lignes serait inhibée à la masse (passage en mode sécurité du téléviseur).
enfin , une jonction en fuite , pourrait perturber le fonctionnement de l’appareil dans le meilleur des cas .