En fait, il ne faut pas croire que même lorsque nous étions jeunes, tous les jeunes s’intéressaient à la radio. Grosse erreur.
La plupart de mes amis et camarades de mon âge s’en foutaient comme de leur première barbotteuse de la radio. Il était impossible d’avoir une conversation même basique sur la radio avec eux.
C’est pas parce que les plus fortunés d’entre eux avaient un « transistor » dans les mains et écoutaient « Salut les Copains » qu’ils s’intéressaient pour autant à ce qu’il y avait dans le poste comment ça marchait, et s’émerveillaient devant le miracle des ondes. C’était le dernier de leurs soucis.
Ceux qui s’intéressaient à la radio à l’époque, je veux dire techniquement parlant, passaient au mieux pour des originaux, au pire pour des marginaux, ou peu s’en fallait. Mieux valait garder secrète cette passion, comme une maladie honteuse.
C’est un virus que peu de jeunes attrapaient, même à notre époque. Nous faisons partie d’un cercle très restreint. Et à l’époque de notre jeunesse également.
Donc il ne faut pas s’étonner si aujourd’hui encore, et surtout aujourd’hui, alors que la radio est devenue ce que nous en savons, c’est à dire n’est plus à la portée du petit bidouilleur sur coin de table, les jeunes s’en détournent également.
Il y a bien d’autres choses aujourd’hui pour occuper les enfants et les adolescents que notre hobby à nous. L’époque est finie. L’âge d’or de la radio est loin derrière nous.
@lalbert1
Moi j’ai deux enfants (qui sont grands maintenant), et quatre petits enfants, aucun ne s’est jamais intéressé de près ou de loin à la radio, ne m’a jamais posé aucune question, de « comment ça marche », etc… Ce sont des auditeurs. Ils écoutent des programmes à la radio, c’est tout ce qui les intéresse. Bon bien sûr, ils ont d’autres centres d’intérêt.
Ceci pour dire qu’on ne fera pas intéresser qui que ce soit, à quoi que ce soit, si qui que ce soit ne s’y intéresse pas d’origine. Et surtout ne pas croire que parce qu’on aime un « truc », nos enfants vont l’aimer également. Grosse désillusion si on avait cet espoir.