Gramophone électrique Polyhymnia de 1920?

Bonjour,

Je viens de terminer un livre ancien qui fait l’éloge de la bonne fidélité de ce gramophone de 1920 (voir photo en PJ).
Comme il n’y a aucune info sur radiomuseum, j’aimerais savoir si la lecture est uniquement mécanique, ou amplifiée par des tubes ?

Macumbeira: MM Part 7: Fullness of Harmony.
Merci à l’avance, Jean

Bonjour,

Selon la photo disponible, on distingue un diaphragme mécanique ainsi qu’un tuyau acoustique, je pense que seul le moteur d’entraînement du plateau est électrique.

En 1920 on n’en est qu’aux balbutiements de l’amplification et de la reproduction électronique, pas plus fidèle dans tous les cas et même certainement moins à l’époque qu’un diaphragme mécanique et un pavillon acoustique.

Bonjour,
Photo connue de Thomas Mann devant son Electrola (modèle 192 si mes souvenirs sont exacts). Il n’y avait que l’entrainement qui était électrique. Le son, purement mécanique, était issu d’un pavillon placé dans le meuble qui supportait le plateau.
Bruno

Bonjour,

Polyhymnia dan la littérature. Extrait du roman « L’ultime alliance » de Pierre Billon 1937


Effectivement en 1920, il était possible de faire un amplificateur avec des lampes TM, mais le haut-parleur n’était peut-être pas encore inventé ?

bonjour 1900 et mème avant le HP a bobine mobile
existe des-jas (les recherches en 1877)

Il s’agirait donc de cet appareil Electrola : GRAMMOPHON Schrankgrammophon gramophone ELECTROLA Modell 192 LUXUS gold-plated | eBay

Ouch: pas donné le bousin ! :dizzy_face:

A +.

Celui de eBay comporte un moteur à ressort, pas un moteur électrique.

Bonjour,

A voir ce forum DL, discussion sur le sujet, je joins une traduction de quelques réponses… :hugs:

https://grammophon-platten.de/e107_plugins/forum/forum_viewtopic.php?45449

Quel gramophone Thomas Mann décrit-il dans son roman « La Montagne Magique »

Bonjour à tous,

Le prix Nobel de littérature Thomas Mann (prix Nobel pour « Les Buddenbrook » en 1929) a vécu un temps à Feldafing sur le lac de Starnberg dans son soi-disant Villino entre 1919 et 1923. Là, il fait la première connaissance d’un gramophone, ce qui l’excite tellement qu’il consacre une section entière au gramophone dans son roman « La Montagne Magique », à savoir « La Plénitude du Bon Loudness ». La question se pose maintenant, quel gramophone Thomas Mann aurait-il pu y décrire ?

Les faits:

1.) La première rencontre de Thomas Mann avec un gramophone eut lieu en novembre 1919, lorsque son ami Georg Martin Richter lui en avait offert un pour Villino.

2.) En tant que « freak de la technologie », Thomas Mann a été immédiatement fasciné par le gramophone et sa sonorité. Mais surtout, il était enthousiaste à l’idée de pouvoir entendre un orchestre de musique et les voix humaines, comme s’ils chantaient en personne dans la pièce voisine. C’était la sensation pour Thomas Mann !

3.) Thomas Mann a célébré l’achèvement de la Montagne magique avec Ernst Bertram le 28 septembre 1924.

Le gramophone dans la montagne magique :

1.) C’était un gramophone électrique

2.) Un sanctuaire taché de noir mat

3.) Un gramophone de table

4.) Un couvercle gracieusement effilé avec un support en laiton qui le verrouille automatiquement dans une position inclinée.

5.) Platine doublée de tissu vert avec rebord en nickel (plateau)

6.) Pivot central nickelé (c’est-à-dire l’essieu moteur)

7.) sur le côté droit au premier plan un dispositif numéroté semblable à une horloge pour régler le tempo

8.) A gauche le levier avec lequel le mécanisme d’orientation a été démarré ou arrêté.

9.) laissé derrière le bras creux en forme de club sinueux en nickel (bras de lecture), mobile dans les articulations molles

10.) caisse de résonance ronde

11.) L’aile de la double porte ouvrable, derrière une structure aveugle de lames obliques en bois teinté noir

12.) Marque allemande appelée Polymnia

Hypothèses:

1.) Dans le Zauberberg, Thomas Mann décrit le gramophone qui se trouvait dans le Villino, mais sur lequel il n’y a aucune information. Cependant, nous ne savons pas si le Villino était électrifié à l’époque.

2.) Polyhymnia n’a pas construit de gramophones. Le nom pourrait indiquer polyphonique.

3.) En raison du peu de temps qui a suivi la Première Guerre mondiale, on peut supposer qu’il pourrait en fait être une marque allemande.

4.) Thomas Mann écrit à propos du gramophone, « Ceci est un Stradivarius a Guarneri, il y a des conditions de résonance et de vibration du plus grand raffinement », ce qui conduit le professeur Mertens à supposer qu’il s’agit d’un Cremona, le lieu de naissance d’Antonio Stradivari et Guarneri del Gesù, les célèbres luthiers (voir cet article). Cependant, les gramophones de Cremona ne sont probablement pas connus pour leur haute qualité.

Puisqu’une salle commémorative Thomas Mann sera bientôt réaménagée dans le Villino classé, nous aimerions savoir de quel gramophone il pourrait s’agir afin de pouvoir y exposer un semblable.

Peut-être que quelqu’un peut déduire de la description du gramophone et des matériaux utilisés quel fabricant ou même quel modèle il se trouve dans la montagne magique. Nous sommes très reconnaissants pour toute information pertinente, y compris des informations sur ce que cela ne pourrait certainement pas être.

Voici l’extrait de l’« Abondance des Wohlauts »

PHOTO Extrait

Émanation du HMV anglais, ELECTROLA n’est arrivée sur le marché allemand qu’en 1925/26 avec des plaques et des appareils. Cependant, le « Zauberberg » de Thomas Mann ayant été publié par S. Fischer-Verlag dès 1924, il ne peut en aucun cas être une description d’une telle marque, d’autant plus que le modèle 192 est un grand appareil au sol (armoire).

Comme on le sait, Thomas Mann possédait un Electrola 192, comme on peut le voir sur la photo et dans le reportage suivant. L’appareil d’origine a été détruit dans un attentat à la bombe.

S. Fischer-Verlag dès 1924, il ne peut en aucun cas être une description d’une telle marque, d’autant plus que le modèle 192 est un grand appareil au sol (armoire).

La photo vient de son appartement munichois sur Poschinger Strasse. C’était m.W. Enregistré en 1927 et n’a rien à voir avec le gramophone de Villino. Il y a une autre photo avec Thomas Mann devant un gramophone. Cela a été photographié à Philadelphie et le montre prétendument devant un HMV157, avec le support du couvercle du mauvais côté sur la photo (non, il n’est pas en miroir). Mais le boîtier est clairement un 157.

Odeon89 a écrit …

La description pourrait peut-être faire référence à un appareil de table de la marque Elektromophon.

Merci pour l’astuce. J’avais déjà pensé à un électrophone. Je n’ai tout simplement pas trouvé d’appareil de table d’Electromophon qui corresponde à la description dans la montagne magique, c’est-à-dire un gramophone de table noir avec deux portes et des lamelles devant l’entonnoir.

Maintenant, dans le fil qu’Odeon89 a cité, je suis tombé sur une publicité d’août 1920, où Electromophon présentait un appareil de table qui avait deux portes et des lamelles devant l’entonnoir. L’un d’entre vous a-t-il cet appareil dans sa collection pour pouvoir publier une photo.

Merci beaucoup pour la traduction de ce lien très intéressant !

Je signale aussi ce lien : Beyond the Ariel - Page 1377 - diyAudio (www-diyaudio-com.translate.goog)

Bonsoir,
Le modèle en vente sur eBay est un modèle à moteur à ressort comme l’a fait remarquer Henri-Louis. L’électrification était une option.
En tout cas, au musée Thomas Mann de Feldafing, il y a bien un Electrola 192 présenté comme étant le jumeau de celui de la photo.
Bruno

Le gramophone décrit dans le roman est électrique, puisque dans l’épisode sur le spiritisme, lors de l’apparition du défunt, toute l’assistance est pétrifiée et personne n’arrête le disque qui tourne en permanence sur le dernier sillon.

Bonsoir,
J’ai un phono Paillard dont le moteur (un seul bloc) fonctionne soit à la manivelle soit par alimentation électrique. A l’autre bout on met soit le reproducteur acoustique soit la tête électronique à raccorder à un ampli.

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