J’avais récupéré à St Aubin ce très chouette appareil de mesure des années 80 ( année 1986 - 87 si j’en crois les date-code présents sur les circuits-intégrés) proposé par @S3b et qui était visiblement en panne d’alimentation. J’ai fini par trouver un moment pour m’en occuper et je ne suis pas déçu du résultat
Pour fixer les idées: Le fusible général était grillé (6A quand même!) et une des varistances avait littéralement explosé.
La varistance supprimée et le fusible remplacé, à la mise sous-tension on entendait comme un amorçage au niveau des condensateurs chimiques de filtrage et pour cause, sur les deux condensateurs, un était en court-jus franc et l’autre devenait tiède.
Après de longues heures à essayer de comprendre comment se démontait la carte d’alimentation (car il fallait démonter pas mal d’autres éléments entre-temps), j’ai fini par réussir à la sortir.
Résultat, après un remplacement des deux chimiques de filtrage HT + un condensateur RIFA (fissuré) qui avait quasiment quadruplé de valeur, cet analyseur logique est reparti sans problèmes
La partie alimentation de cet appareil est particulièrement spéciale. J’ai l’impression qu’il s’agit d’un des premiers systèmes d’alimentations à découpage par MLI (PWM).
Il ne me reste plus qu’a apprendre à me servir de ce vieux coucou très vintage
Je suis vraiment impressionné de voir comment, en 2ans, les condensateurs peuvent se dégrader (car c’est un appareil que j’utilisais dans mes débuts et puis stocké à prendre la poussière dans un coins de l’atelier). C’est à la remise sous tension, de contrôle et juste avant de me rendre à St Aubin que ça à fait « boom » ! Je ne m’y attendais pas
BRAVO pour le dépannage et la remise en route ! Vu l’empilement des cartes, ce n’était pas gagné !!!
Je suis vraiment content de le voir entre de bonnes mains ^^
bravo pour ce dépannage ! J’ai utilisé ce type d’analyseur logique à mes débuts, avant de passer aux Prism de Tektronix (pas terribles) et aux PM3590 Philips (vraiment bien), des transitionnels (stockent l’échantillon uniquement s’il y a changement, donnant une durée d’acquisition longue avec une résolution toujours maximale). Le couteau Suisse et même la Rolls pour tout développement numérique (FPGA pour moi). Ce type de matériel a quasiment totalement disparu des labos avec l’évolution des composants, des outils de simulation et de debug interne (ChipScope).
Aujourd’hui, l’analyse des protocoles série (SPI, CAN, asynchrone, et autres plus complexes) est un vrai plus disponible sur les analyseurs USB abordables et beaucoup moins encombrants.
Mais si on trouve ce genre de matériel à bas prix et que l’on a de la place sur le bureau, c’est intéressant.
Bon amusement !
En fait, le vieillissement des condensateurs est très probablement dû à la conception même de cette alimentation qui fait que ces derniers s’en prennent plein la tronche à chaque allumage de l’appareil car il y a une sorte de montage mixte redresseur/doubleur de tension directement sur le secteur avec des capas isolées à 200V seulement.
Il y a bien un système de thermistances CTN et de varistances pour absorber le pic de courant à l’allumage mais ça finit quand même par faire des dégâts à la longue.
Au bout de 36 ans à se pendre des pulses, je peut comprendre que les condensateurs aient finis par dégager!
Et aussi sur de nombreux oscilloscopes numériques.
Mais quand on bricole avec de vieux microprocesseurs des années 80, ce genre d’analyseur logique est toujours utile. Même si je l’utilise rarement, j’ai toujours un Tektro TLA714.
Les analyseurs sur oscilloscope sont en effet intéressants. Les protocoles série peuvent souvent être décodés avec les entrées classiques (option gratuite, payante, débloquée…). Il y a aussi les entrées numériques par sonde spécifique. J’ai ça sur mon MSO2024 et je m’en suis pas mal servi, cela permet de corréler l’analogique avec le numérique. Sur le Siglent SDS1204X, j’ai été très déçu à l’utilisation. L’inconvénient est l’écran limité en taille, le nombre de protocoles lui aussi limité, la profondeur mémoire. J’utilise des analyseurs Saleae USB (plus ou moins abordables selon les versions. Protocoles plus nombreux et adaptables (le QSPI m’a beaucoup servi), mais décodage pas en temps réel.
Quant aux monstres TLA, j’ai un peu utilisé, et aujourd’hui ils se trouvent à des prix très bas (très très chers à l’origine…) mais leur dépannage est aussi plus complexe.
Doctsf (Modèles & Marques)
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(car c’est un appareil que j’utilisais dans mes débuts et puis stocké à prendre la poussière dans un coins de l’atelier). C’est à la remise sous tension, de contrôle et juste avant de me rendre à St Aubin que ça à fait « boom » ! Je ne m’y attendais pas 