Hors sujet mais bon - Faire varier la vitesse d’un moteur avec charbons de lave linge

Bonjour à tous. je voudrais faire varier la vitesse d’un moteur avec charbons de lave linge. savez vous comment cela se fait puisqu’un lave linge à normalement 2 vitesses mais quand je le branche avec un ou deux enroulements en série avec le rotor, je ne vois pas de différence et il accélère de plus en plus. Mon but est d’essayer de faire tourner une meule à eau ce qui n’est déjà pas gagner. Si mon sujet ne plait pas ,je ne m’offusquerai pas de le voir désintégré par les modérateurs. Bonne soirée.moteur

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Il y a un Thyristor piloté qui assure un démarrage progressif, mais la vitesse max doit varier quand même entre 1 et 2 enroulements après que le thyristor soit complètement conducteur … le T (à droite) doit être une cellule photo qui donne des impulsions en relation avec la vitesse de l’arbre du moteur et qui pilote aussi le thyristor (car elle peut servir à l’équilibrage du tambour en essorage (lent ou rapide à fond) …

bonjour philippe,pour faire varier la vitesse sur ce genre de moteur à charbon il suffit de faire varier la tension d’alimentation mais attention ces moteurs n’ont pas une grande puissance à faible vitesse , personnellement quand j’en répare pour des machines à laver je les teste en les branchant sur une alimentation 0/30V
jacky

oui j’ai oublié le T est un tachymètre situé en bout d’arbre qui sert à réguler la vitesse ,je ne sais pas quelle utilisation exacte tu veux en faire mais le moteur peut tourner sans cela
jacky

de toutes les façons sans regulation un moteur serie qui tourne a vide s’emballe forcement
si vous voulez une vitesse stable sans trop de complication de regulation il faut le faire fonctionner en moteur parallele
mais vous ne pourrez plus l’alimenter en 220V AC
il faudra redresser et alimenter les inducteurs a leur courant nomial ( ça doit etre marqué sur le moteur
ensuite appliquer sur l’induit une tension continue correspondant a la vitesse que vous souhaitez

Je viens d’essayer avec du 12 et du 24vdc . Je pense qu’en 24 ça va le faire. Je peux arrêter la roue avec la main mais avec l’inertie de la meule qui y sera fixer… Sinon l’idée de radiolo me paraît pas mauvaise.

Bonjour,

oui, la seule façon pas trop compliqué , est pas trop risquée, d’alimenter un moteur série de machine à laver, est de l’utiliser en moteur à excitation indépendante :

-séparer électriquement les inducteurs de l’induit
-Prévoir une alimentation , capable de donner une tension de l’ordre de 30V sous plusieurs ampères , pour les inducteurs
-Prévoir une autre alimentation , capable de monter à 150…250V, variable, pour l’induit
-Il est vivement conseillé de prévoir un relais de sécurité d’excitation, qui n’autorise la mise sous tension de l’induit que si les inducteurs sont excités
(un moteur de ce type, si il n’a plus d’excitation, consomme un courant anormalement grand, et voit sa vitesse tendre vers l’infini ! donc risque de gros dégats : emballement du moteur + destruction du circuit qui alimente l’induit !)

On peux , a la rigueur, conserver le fonctionnement en moteur série, et doser le courant par des résistances série sur l’induit (pour un démarrage progressif) , puis des résistances shunt sur l’excitation (pour doser l’accélération )
c’est comme ça qu’on faisais pour les moteurs de locomotives, , qui sont des moteurs série, avant l’avènement de l’électronique !

ci dessous le schéma de puissance d’une locomotive ancienne sans électronique
(déjà montré dans un autre topics)

Prenons le cas d’un seul moteur (en faisant abstraction des modes série/parallèle et de l’inversion de sens)
Examinons le moteur « M1 » seul
-Ignorons les solénoïdes Q40 et Q48 (interviennent dans le dispositif antipatinage de la loco)
-Ignorons l’inverseur J21 (inversion du sens de marche) et HM51 , 41c , (qui intervienne dans la commutation série/parallèle)

On a en dessous la résistance de démarrage R1 en plusieurs sections en série avec l’indduit , progressivement court-circuité (pour le démarrage progressif ) et R5-R6-R7-R8 en parallèle sur linducteur (pour doser l’accélération en dérivant une partie de l ’ excitation )

Les contacts de commutation de ces résistances sont ouverts ou fermés , dans le cas de la loco, par un combinateur (un « rotacteur » de très grosse puissance admissible) dont l’axe est entrainé par un servomoteur (lui même commandé par les commandes a disposition du conducteur…)

sloup

pour avoir du couple il faut que l’intensite dans les inducteurs soit au maximum de ce qu’ils peuvent supporter

Bonjour,

oui, en effet, le couple dépend directement du courant inducteur, qui doit être le plus grand possible si on veux avoir « de la patate »
Dans le cas de la locomotive , pris en exemple ci dessus, cette condition est forcément remplie
(car : ça démarre forcément en charge puisque chaque moteur est associé a un essieu, sans embrayage débrayable, et il y a tout le poids du train à bouger …Et, au départ, l’induit ne tourne pas et seule sa résistance très faible, une fraction d’ohm, intervient … le courant n’est quasiment limité que par les résistances de démarrage, et les résistances parasites de contact coté +HT (pantographe) et coté masse (rail) d’ou justement la nécessité de résistances de démarrage …)

Dans le cas du moteur de machine a laver , le démarrage s’effectue a vide, et sous tension réduite …Donc, pour avoir malgré tout un courant inducteur le plus grand possible , il faut 2 alimentations distinctes
(alimenter l’ensemble inducteur + induit avec une alim basse tension commune diminuera a la fois ce qui passe dans l’induit et les inducteur …d’ou, effectivement, réduction de vitesse, mais manque de couple !)

Merci pour ces précieux conseils. La pierre de meule doit faire 60cm de diamètre et pour le couple, un lancement à la main devrait être suffisant. C’est pour mon beau-frère qui en à marre de pédaler pour affûter ces couteaux de cuisine. Reste plus qu’à faire un support et de trouver la bonne courroie. Bonne soirée et bonne appétit.

il faudra utiliser une reduction de vitesse
une meule de 60cm de diametre doit tourner entre 60 et 120 tours minutes
et demande beaucoup de couple
votre moteur est plutot taillé pour tourner vers 1500 a 15000 tours par minute ( sauf si c’est un moteur integre au tambour auquel cas ce sont des moteurs lents 10 a 1500 T/m ressemblant a des disques plats))
donc la recuperation de la poulie et de la courroie de la machine a laver s’impose

J’ai regarder quand la roue fait un tour le moteur en fait 17.

rebonjour , regardez le diamètre de la poulie moteur et celle du tambour machine qui fait en moyenne 40cm , vous aurez compris
jacky

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Bonjour,

dans la plupart des machines, on a effectivement une toute petite poulie motrice (2,5 à 4 cm) et une grande poulie réceptrice ( 40 à 60 cm ) ce qui donne effectivement un rapport de réduction de 12 à 18 environ …C’est ce qu’il faut, et c’est presque le maximum de réduction qu’on puisse obtenir comme démultiplication sans trop de pertes et sans artifices compliqués (Au dela , et pour une réduction de vitesse « tout mécanique », il faudrais plusieurs étages de démultiplications avec plusieurs courroies, ou une boite à engrenages …)
c’est pourquoi on a recours, soit a un moteur asynchrone a condensateurs et à plusieurs vitesses électriques avec un grand nombre de poles (cas des anciennes machines) soit a un moteur universel classique de type série mais avec variateur électronique et asservi par un tachymètre en bout d’arbre (cas des machines plus récentes ) soit un moteur brushless à grand nombre de poles et à commutation électronique (souvent du type moteur disque, de grand diamètre, cas des machines haut de gamme les plus modernes … cette technique du moteur brushless a grand nombre de pole et a commutation électronique etais, et est toujours, très courante sur les machines-outil à commande numérique …Ce n’est que depuis peu qu’elle est apparu en électroménager)

Pour le cas du moteur série de Philippe, je pense qu’il faudrais , a la fois : conserver la démultiplication par courroie (première réduction de vitesse, mécanique) et , si on ne veux pas se « taper » la complexité de rhéostats et/ou résistances commuté (comme le schéma de la locomotive pris en exemple) commander ce moteur avec de l’électronique ( pour la 2 eme réduction de vitesse et pour la faire varier, soit celle prélevé sur la machine et modifiée , soit un variateur à thyristors a réaliser soi même …Ce qui suppose dans les deux cas de bonnes conaissances en électronique pour modifier celle existante, ou réaliser son variateur !)

Attention : on travaille a partir du courant du secteur, et avec des centaines de volts sous plusieurs ampères (Du moins dans le cas d’un moteur d’électroménager usuel …Je ne parle pas du cas des locos ou c’est plutôt de l’ordre du kiloampère !) donc bien vérifier plutôt 2 fois qu’une son travail, et prendre les mesures de sécurité qui s’impose d’autant que l’ensemble travaillera en milieu humide s’agissant d’une meule à eau! l’erreur ne pardonnera guère ! (risque de destruction des composants …risques d’électrocution)

sloup

Bonjour,
Le jeune, mais néanmoins excellent, IodureMetallique avait présenté sur sa chaîne YouTube un variateur simplissime pour ces moteurs. Il utilise un PIC dont il ne diffuse pas le programme, mais comme sa seule fonction est de gérer le PWM, on peut très simplement le remplacer par un 555.
Voilà la vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=O199j_6CPxI&ab_channel=ioduremetallique
Et un lien vers son site où l’on trouve le schéma : https://sites.google.com/site/iodurevideos/electronique/variateur-de-vitesse-pour-moteur-universel—hacheur-serie
Je vous recommande ses vidéos YouTube.
Bruno

Bonjour,

comme je ne suis pas « youtuber » (par aversion pour l’informatique !) et que je ne souhaite pas m’embéter avec des fichiers lourds tels des vidéo (pour des raison de débit lent ou aléatoire) je n’ai pa étudié la question sur sa chaine youtube …
Mais il est effectivement simple de réaliser un générateur d’impulsion en MLI (modulation de largeur d’impulsion) plus connu sous sa dénomination anglaise PWM ( pulse wide mode) avec un NE555 (circuit intégré très simple ! et pas de programmation !) associé a quelques résistances, condos, et un potar (qui réglera le rapport cyclique des impulsions donc la vitesse)
…et en lu faisant commander un circuit de puissance a transistor MOSFET de puissance, ou a thyristor (la principale difficulté sera de fiabiliser ce circuit de puissance) cette partie servira a commander l’induit .

Pour les inducteurs : une alimentation c-c constante basse tension forte intensité devrai suffire ( construite un peu comme un chargeur de batterie de voiture basique, sans condo de filtrage)

Prévoir une sécurité (relais par exemple) qui n’autorise le démarrage du générateur MLI (ou PWM) que si les inducteurs sont excités !

faites au plus simple
determiner l’alim DC ( juste redressée) necessaire pour amener les inducteurs a Imax admissible
ensuite faire une alim juste redresse pour alimenter l’induit en choisissant la tension necessaire pour que la meule tourne a la vitesse voulue , il n’y a pas besoin de variateur

Bonjour,

je pensais a un variateur, même simpliste, pour pouvoir utiliser ce moteur et cette commande pour moteur …pour autre chose que simplement « affuter un schlas » !?

praline tourebroche cuisson

Exemple d’utilisation …

sloup

Bonjour,

Alors, Philippe ! Il tourne et il varie , ce moulbif ?

(Ou ce topics a donné de nouvelles idées a votre « beauf » , comme élever des moutons ?)

sloup

Pour l’instant j’ai un peu laisser tomber . J’attend un autre moteur. Là, je commence à restaurer un Philips 660a .