Bonsoir à tous,
Cela peut être 250V ~ et 630V = donc 250 V alternatif et 630 V continu.
J’ai utilisé il y a peu quelques condensateurs COGECO type CF13 dans une restauration de téléviseur des années 50 après avoir vérifié l’isolement de ces condensateurs qui étaient excellents.
Ils semblaient bien meilleurs que les papiers habituels et manifestement de qualité professionnelle.
Pour se faire une idée, voir le lien suivant dont voici un court extrait:
forums.futura-sciences.com/proje … metre.html
" Papiers s’il vous plaît!
.
Nous allons continuer à disséquer les performances de condensateurs, et ici, nous allons nous concentrer sur le papier, un matériau obsolète, mais qui a de l’importance pour les restaurateurs et amateurs de matériel « vintage », ainsi que pour certains audiophiles, qui préfèrent sa sonorité plus « naturelle » (logique, c’est de la pulpe de bois d’arbre!):
Le petit musée des horreurs:
En théorie, le papier a un tan qui se situe aux alentours du , mais qui est assez variable en fonction de la composition, de l'imprégnation, etc.
1 est un modèle quasiment actuel, un condensateur de déparasitage d'une marque connue et sérieuse. Son score est pile dans la ligne, RAS.
2 est son homologue, mais beaucoup plus ancien, et d'une autre marque. Il est sensiblement meilleur que la moyenne.
3 est la crème des crèmes: un modèle professionnel, en boitier métallique avec traversées en verre. Les performances sont exceptionnelles.
4 est à l'opposé: c'est un 5nF/1000V qui a des pertes plus de 10 x plus élevées que le précédent.
5 malgré sa tension d'essai de 4KV arrive à faire encore pire....
6 est un intrus... enfin pas tout à fait: il s'agit d'un MKL de Siemens. Le "L" vient de "lack" (vernis). C'est de l'acétate de cellulose, donc une sorte de papier solubilisé en somme. Ce matériau a d'ailleurs été introduit pour remplacer le papier dans les applications compactes. Les performances ne sont pas fameuses.
7 sort droit de la France profonde: c'est un 0.25uF/150V fabriqué par Circé. Pas terrible non plus.
8 explose les records: il n'est même pas mesurable, il dépasse les 20. Pourtant c’est un « Eroid », comme le 2.
9 est le meilleur de tous: c’est un 68nF/1000V (2500V TE) fabriqué par Cogeco.
10 a beau être de grade professionnel, ses performances sont… bof!
11 vient d’outre-atlantique… mais au vu des chiffres, ça ne valait pas la peine de faire le déplacement.
12 est aussi catastrophique que son compatriote du 8: non mesurable.
13 enfin, est également un condensateur de déparasitage, d’origine Philips. Il est tout à fait dans la ligne.
On le voit, ce paramètre tan permet de sonder en profondeur des condensateurs qui auraient l’air à peu près normaux au capacimètre.
Il faut remarquer que la plupart des condensateurs présentés ici sont des NOS (New Old Stock). Cela montre qu’il ne faut pas trop se fier aux vieilles casseroles: soit la qualité d’origine était faiblarde, soit ils ont mal vieilli, mais le résultat final est sans appel.
Le fait d’avoir des pertes n’est théoriquement pas un problème en soi (dans les limites de fonctionnement du circuit), mais en pratique, on constate que les pertes supplémentaires par rapport à l’idéal théorique sont le terrain de prédilection des effets non-linéaires, tant craints des audiophiles.
Lorsqu’un condensateur se comporte de manière non-linéaire, c’est la partie dissipative de son impédance qui est en cause. Il n’y a pas de véritable justification théorique à celà: on peut parfaitement imaginer un élément réactif non-dissipatif et cependant non-linéaire, et vice-versa, mais dans les condensateurs, les deux semblent indissociablement liés.
Ceci est une observation personnelle; il y a peut-être des contre-exemples."
Le COGECO n’est pas le pire mais prudence quand même et test indispensable car « il ne faut pas trop se fier aux vieilles casseroles »… 
Cordialement,
Christophe RFL2221.