Ce n’est absolument pas cette raison qui a empêché de faire des convertisseurs à sortie en bande I car le convertisseur aurait très bien pu avoir une sortie avec son « sous » l’image même avec une entrée UHF avec son au-dessus de l’image (c’est d’ailleurs le cas des valeurs de FI en CCIR avec vision à 38,9 et son à 33,4 MHz).
Ce qui rendait ce type de convertisseur inintéressant dans le cas de la France c’est la nécessité de commuter le balayage lignes et (dans une bien moindre mesure) le fait que l’écart son-image était différent, ce qui aurait pu se résoudre simplement par un filtre rétrécisseur de bande en sortie du convertisseur.
Et aussi le fait que les téléviseurs n’étaient souvent équipés que d’une ou deux barrettes.
j’avais équipé à l’époque un Rééla uniquement VHF 819 lignes avec un kit (acheté chez Radio-Legendre) qui comprenait tuner et commutations VHF/UHF et 819/625 l se branchant directement en F.I. et sur la BTL (en y faisant les coupures nécessaires). Malheureusement, encore un peu novice à l’époque et sans le schéma du Rééla, j’avais un problème d’excès de largeur en 625 lignes, mais à part cet inconvénient, le kit fonctionnait bien.
Ce téléviseur avait été acheté 20 F pour équiper notre maison en Touraine (destinée à être notre demeure principale) et ne fonctionnait qu’aux week-end et vacances; on s’en contentait
C’était peut-être le même, le boitier était bicolore (gris clair et gris foncé), il y avait un cadran UHF linéaire et un bouton d’accord en façade ainsi qu’un clavier à 2 touches.
Je ne me souviens plus où je l’avais acheté ni combien je l’avais payé mais ce n’était pas cher …
Un « raccourci » historique facile à mon goût avec nous yeux d’aujourd’hui …
À l’époque du développement du systeme SECAM au début des années 60 puis de son lancement en 1967, l’identification trame était le seul système d’identification originellement prévu, d’ailleurs assez ingénieux car avec peu de composants à l’époque des tubes on pouvait recaler le filp-flop du permutateur à peu de frais, personne n’entrevoyait à l’époque que les lignes du retour trame allaient pouvoir être utilisées pour des services auxiliaires de médias numériques, quelle était d’ailleurs la taille des ordinateurs en 1967, donc impossible d’entevoir le développement du télétexte qui était à l’époque du domnaine de la science-fiction.
Les salves « zéro-discri » (à 4,406 et 4,25 MHz) sur les paliers arrières de des tops de synchro ont été crées pour éliminer des couleurs parasites en début de ligne, calant ainsi les discriminateurs à une valeur zéro avant que n’arrive le signal couleur utile, elles permettent aussi de régler facilement la précision du « centrage » des discriminateurs.
Ce n’est que vers 1974, avec l’apparition des circuits intégrés dédiés au décodage couleur que vient la possibilité d’utiliser les salves « zéro-discri » pour l’identification dite « ligne » offrant ainsi une « alternative » à l’identification trame.
Tout à fait d’accord avec HLJ, les fréquences de repos de la sous-porteuse sur les paliers arrière (qui ne sont pas des salves à proprement parler car elles sont en continuité avec la sous-porteuse en partie active de la ligne) ont toujours été présentes dès le début du SECAM. Elles n’étaient pas destinées à l’identification mais à initialiser les démodulateurs FM afin d’éviter des effets de coloration indésirables sur le côté gauche de l’image si la sous-porteuse chroma avait démarré en même temps que la luminance (en raison notamment de l’effet d’une transition brutale sur la désaccentuation).
Il était beaucoup plus simple avec les premiers décodeurs à tubes puis à transistors discrets d’utiliser les « bouteilles » trame pour réaliser l’identification couleur, même si l’identification lignes aurait été possible.
Ce n’est qu’avec le développement du jeu de circuits TCA640/650/660 qui avait été prévu d’emblée pour pouvoir faire du PAL/SECAM (avec l’adjonction d’un 4ème circuit, le TBA540) que l’identification lignes a été possible sans aucun surcoût étant donné que ce « chipset » devait pouvoir échantillonner les salves de sous-porteuse pour l’identification PAL et la reconstitution de la sous-porteuse à 4,43 MHz (ce qui était le rôle du TBA540).
C’est ainsi que, en 1977, mes parents avaient acheté un TV Colorimage TELEFUNKEN avec chassis 811 2N, et pourvu du chipset TCA 640 650 660.
Un artisan qui a bien connu ces chassis m’ a donné le tuyau, et j’ ai réajusté, avec succès le circuit RLC d’ identification, voisin du TCA 640, sur les salves d’ identification ligne. Et heureusement, car on trouvait des K7 VHS SECAM neuves de films, avec, uniquement de l’ identification LIGNE.
On pouvait voir C+ analogique en couleur sur ce tv de 1977, en branchant le décrypteur, en " cascade ", sur la liaison vidéo du magnétoscope et remoduler en UHF pour ce tv qui n’ avait PAS de Péritel.
Ainsi, on n’ avait pas besoin de rebabriquer l’ identif trame avec un CGV, plutot utilisé sur un TVC 7 et un TVC 8 de la même année.
Même la mire " ANTIOPE " passait en couleur( mire de barres avec plein de lignes DIDON se voyant sur l’ ecran, avec une inscription " réseau 3 et réseau spécialisé, c’était en 1985 )
Il y avait, aussi cette trilogie TCA sur le chassis CAB 10 THOMSON, même sur les modèles dépourvus de Péritel. Alors, durant le stage AFPA, nous avons réajusté la self du TCA 640, sur les salves lignes.
C’est le cas d’ un tv PHILIPS 36 cm fait pour la Belgique, que j’ avais récupéré, avec 12 Varicaps, avec canaux S, sans Péritel, mais les varicaps 7,8,9, et 10, étaient indexés en normes C et L( L en UHF et C en VHF pour l’ émetteur de DUDELANGE ).
Avec le chipset TCA, et le TBA 540 pour le PAL. Cependant, la couleur étant liée à la norme, ainsi les varicaps pour les normes CCIR B/G/H étaient collées au TBA 540 pour la couleur PAL, et les varicaps en normes C et L, collées aux normes C et L, avec un TCA 640 et la self, déja accordée, d’ usine, sur les salves d’ identification LIGNE en SECAM.
Pour la norme C pour les émissions VHF 625 lignes Françaises en norme L’ en bande III ça marchait( 5,5 Mhz d’ écart image/son en norme C contre 6,5 Mhz en norme L’ ), par contre, en Bande I VHF, il n’ y avait PAS de transposeur FI/IF pour les émetteurs normes L’ en Bande I VHF, comme le Pic de Nore( Carcassone), ou Lomont( Besançon ), alors l’ image et le son étaient décalés. De ce fait, ce tv n’ était pas commercialisé en France !
Après 2005, quand toutes les chaines analogiques Françaises SECAM ont abandonné totalement l’ identif trame, ce tv restituait parfaitement, en couleur les chaines en UHF.
A ce moment là, sur l’ analogique sur Numéricable, le SECAM n’ avait plus que l’ identification ligne. Et même, avec le VISIOPASS, version DVB-C de FRANCE TELECOM CABLE, cet appareil SAGEM nous sortait une CVBS en SECAM, uniquement en identification LIGNE, ou une CVBS en PAL.
Cerise sur le gateau: Ce SAGEM avait un modulateur UHF PLL entre les canaux 21 et 69, en norme L pour la couleur SECAM, et en norme G ou I pour la couleur PAL. Ainsi, c’était le seul box du cable Français à pouvoir être utilisable sur des TV dépourvus de Péritel, comme le TELEFUNKEN de 1977, identifiant en LIGNE !
Non, pas du tout, il n’y avait pas de touches préréglées, seulement un accord par bouton comme un poste de radio et 2 touches pour la commutation VHF/UHF et 819/625.
Il n’y avait que le 2ème chaîne en UHF et on ne parlait pas encore de 3ème chaîne. Le tuner était à tubes alors que celui que tu indiques est à transistors et avec accord par varicaps, il est beaucoup plus récent que le mien (il datait du milieu des années 60, je l’avais acheté en 70 mais c’était du surplus).
Le boitier n’était pas fixé mais seulement posé sur le téléviseur.
Il me semble qu’on en a parlé il y a quelque temps sur ce forum et qu’il y avait une image du boitier …
Il avait certainement été annoncé dans le HP et RP, sans doute en 1969 ou 1970.
Voici un article de 2 pages et un montage paru dans le Haut Parleur de novembre 1967 sur l’adaptation UHF + 625 lignes pour un téléviseur uniquement 819 lignes et VHF.
Note : voir en bas à gauche, l’encart publicitaire opportun.
Cliquer sur chaque page pour agrandir (cliquer deux fois pour le maximum).
Dans la seconde partie de cette émission est relaté le lancement de la 3ème chaîne en 1972. La plus- part des téléviseurs ne devaient qu’ avoir un clavier pour sélectionner uniquement deux chaînes; je crois me souvenir que sur le téléviseur de mes parents qui datait de 1967,il fallait enclencher la seconde chaîne puis tourner un petit bouton situé dans une trappe afin de trouver le canal de la 3éme chaîne; cependant, Je me demande si cette manipulation était possible avec un téléviseur qui était doté d’un adaptateur universel pour la seconde chaîne.
Bonjour Fox,
Ben, oui, il suffisait de tourner le bouton de réglage du tuner UHF (qui de toute façon devait être ajusté suivant les régions ( C21 à C69)).
Avant l’apparition des varicaps, ce bouton commandait un condensateur variable dans le tuner (comme sur les vieilles radios)
ce tuner est à lampes (E/PC86 + E/PC88) mais il en était de même pour les tuners à transistors.
l’arrivée de cette 3ème chaine sur l’émetteur du Mans m’a donné beaucoup de travail "pratique " relevant plus du bidouillage que de la technicité:
C3 était diffusée sur le canal 21, tout début de bande UHF et nombreux étaient les tuners mécaniques de l’époque qui n’y « descendaient » pas !
Il fallait les ouvrir et jouer sur l’écartement des lames des condensateurs variables, d’où le « bidouillage » empirique
Plus tard , il y a eu les tuners à présélection et c’est une butée mécanique qui commandait la position de l’axe des CV.
Les présélecteurs VHF/UHF mécaniques à 6 touches Philips de cette époque (fin des années 60 et tout début des années 70) avaient la fâcheuse habitude de ne plus pouvoir être réglés après quelques années parce que la graisse censée lubrifier le déplacement d’un curseur (qui déterminait la position du CV pour chaque touche) devenait une véritable colle.
Si bien que quand la 3ème chaîne est arrivée il était très difficile voire impossible de lui allouer une nouvelle touche. Sur le TV de mes parents, j’ai cassé un de ces curseurs en tentant de le débloquer mécaniquement…
La bonne méthode était soit d’utiliser un solvant pour dissoudre la colle (trichloréthylène, encore autorisé à l’époque), soit de la faire fondre en la chauffant.
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