Insolite reproduction photo sur contreplaqué et plâtre

Trouvé dans un petit corps de ferme en restauration deux grands panneaux représentant Paris dans les années 50/60.
Les dimensions des tableaux sont d’environ 2m20 par 1m20.
Je pense fort que ces tableaux devaient meubler un bar, une brasserie ou un restaurant car ceux la sont équipés de poignées pour les faire coulisser.
Les détails des tbleuax sont assez fascinants car on peut y apercevoir, au dela du panorama d’un plan large, la vie, les rues, les voitures du Paris des années 50… tout y est figé !
les panneaux sont en contre-plaqués enduits d’une fine couche de platre, semble t’il, elle même supportant la reproduction photo.
Quelqu’un saurait’il quelle pouvait être la technique de reproduction photo de ces panneaux?
Il est simplement mentionné au dos des deux tableaux, au crayon à papier « Optique photo ciné »
quelques images d’ensemble et de détails :








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j’en avais fait sur bois quand j’avais 15 ou 16 ans. Je ne me souviens plus comment j’avais fait. La photo était face contre le bois et je badigeonnais un produit que je laissais agir. ça ne me revient pas. L’âge sans doute :persevere:

Il doit même être possible de ne pas avoir le " shot on " sur les photos… :thinking:

Bonjour,
J’ai un ami photographe qui avait mis au point un système pour tirer des photos sur pratiquement n’importe qui support minéral, pierre, brique enduit…Il en a fait son métier avant sa retraite.
Il ne travaille plus mais il pourrait peut-être nous dire commentait faisait, en tout cas c’était de la chimie, il préparait les supports avec différents éléments, puis il se servait du support traité comme de papier photographique.

Pierre

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Pour le transfert sur plâtre, on badigeonnait la photo humide avec de la colle à bois côté émulsion et on l’appliquait contre le plâtre en la marouflant. Il suffisait d’attendre « un certain temps » pour peler le papier qui abandonnait sa couche sensible sur le mur. Le tour de main était dans le « certain temps ».
Il faut bien entendu que la photo soit tirée inversée pour se retrouver dans le bon sens une fois au mur.

Il y a un photographe américain, David Emitt Adams, qui fait ce genre de travail sur des boîtes à conserve ramassées dans le désert de l’Arizona. La sensibilisation des boîtes se fait avec du nitrate d’argent (procédé au collodion humide). Pour les curieux :

C’est interessant mais ce n’est pas le même procédé que mon ami.
Sans connaître précisément son travail, je sais qu’il imprégnait les matériaux (donc impossible avec du métal) de produit photosensible et autre( pour la tenue dans le temps et la fixation de l’exposition j’imagine).
Un exemple de son travail sur de la faïence je pense.