Jeanrenaud à dole (39)

Bonjour,

Je suis en train de remettre en état un lampemetre Radio Controle (serviceman analyseur)

entre autres petits défauts le douille pour culot transcontinental est cassé en deux parties.

donc je vais voir dans mon stock (en fait le stock de pieces détachées récupéré en 2007 chez Emile G. J’ai déja évoqué cela sur le forum rediofil)

j’ai pris au hazard une douille, et en vérifiant son état j’ai lu à l’intèrieur: JEANRENAUD DOLE

ne connaissant pas j’ai rentré ça sur Gogole… et je suis arrive sur le site -Patrimoie de France-, qui mets en ligne les dossier du service régional de l’inventaire.

ci aprés la copie de la fiche:

Usine de construction électronique dite usine ITT Jeanrenaud à Dole (39)
Catégorie : Usine de construction électronique
aire d’étude : Jura
adresse : Louis de la Verne (rue) 1, 2
parties constituantes : bureau ; laboratoire ; bureau d’études ; transformateur ; atelier de fabrication ; logement d’ouvriers ; vestiaire d’usine ; bains-douches ; infirmerie ; local syndical ; local du comité d’entreprise ; stationnement ; passerelle ; cour
époque de construction : 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
auteur(s) : maître d’oeuvre inconnu
historique : Scierie Brongniart bâtie rue Bougauld vers 1923. Démolie en 1946 et remplacée par l’usine Jeanrenaud (1980 AW 100) , en rez-de-chaussée et au plan en L. En 1947, la société Jeanrenaud quitte le moulin Barraux, sur le port de Dole, et emménage dans ses nouveaux locaux (usine 1) . Fabrication sur 1000 m2 de pièces pour l’électricité et la radio : fiches bananes, interrupteurs rotatifs, commutateurs à touches poussoir et commutateurs rotatifs (depuis 1935) . Le succès de cette dernière production oblige à agrandir l’usine : extensions et rehaussements des bâtiments de 1949 à 1952. 1957, 2500 m2 de surface couverte. Les effectifs doublent de 1958 à 1960 entraînant de nouvelles extensions : construction des bureaux en 1960 et 1961, de l’usine 2 (5 rue Bougauld) en 3 tranches de 1960 à 1966 (1980 AW 102) . Surface couverte portée à 12 000 m2. En 1969, l’usine 3 (1980 AH 102) est bâtie dans la zone industrielle de la route de Gray (2 rue Berthollet) pour accueillir de nouvelles fabrications. Plans dus au bureau d’études bisontin Terco. 20 000 m2 de surface couverte totale. La transformation des matières premières et la production des pièces détachées s’effectuent dans cette nouvelle unité alors que les unités 1 et 2 réalisent le montage. En 1972, la société est intégrée au groupe ITT Composants et Instruments, dans la division composants électromécaniques. En 1987, l’usine 3 est agrandie par la construction d’un atelier de réception et de fabrication, au nord. Les produits fabriqués sont, à Dole, les touches contact miniatures, les commutateurs rotatifs ou à glissière et poussoirs, les interrupteurs secteur et les connecteurs.
330 personnes en 1958 dont 5 chefs d’équipe et 230 femmes. 750 personnes vers 1960, 530 en 1989.
description : Usine 1 : structure en béton armé et remplissage en parpaing de béton, oculi ouvrant la façade sud de l’aile proche des bureaux (à étage carré et terrasse en béton) . Usine 2 : murs à pan de fer et hourdis de parpaings de béton, terrasse en béton sur le corps de bâtiment de la rue Lacuzon, en appentis sur celui de la rue Bougauld, à longs pans et couverture en matériau synthétique sur les autres. Usine 3 : corps de bâtiment principal avec structure en béton armé et remplissage de parpaings de béton, étage de soubassement et terrasse, atelier de 1987 à pan de fer et essentage de tôle, toit en appentis couvert en ciment-amiante. Les usines 2 et 3 disposent chacune de leur chaufferie, leurs vestiaires, leurs douches et leur salle de réfectoire. L’usine 3 comprend en outre un corps de garde, un entrepôt industriel, une infirmerie et un atelier de réparation (commun aux 3 unités) . ; surface du site en m2 : 4182
gros-oeuvre : béton ; béton armé ; parpaing de béton ; enduit ; pan de fer
couverture (matériau) : tuile mécanique ; béton en couverture ; matériau synthétique en couverture
étages : étage de soubassement ; 2 étages carrés
couverture (type) : terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue
typologie : BAIE RECTANGULAIRE ; OCULUS
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d’étude : repérage du patrimoine industriel
date d’enquête : 1989
rédacteur(s) : Poupard Laurent
N° notice : IA00125883
© Inventaire général, 1989
crédits photo : Poupard, Laurent - © Inventaire général, ADAGP, 1989
Dossier consultable : service régional de l’inventaire Franche-Comté
9 bis, Rue Ch. Nodier 25043 BESANCON Cedex - 03.81.65.72.10

et le lien pour consultation: patrimoine-de-france.org/oeu … 98700.html

Il y a surement la ou sur la base « mérimée » (patrimoie architectural) du site culture.gouv d’autre infos interessantes sur les marques…
voir ici pour mérimée: culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/

Jean Michel, c’est peut être une source documentaire que tu utilise déja?

Sinon, bien que je ne doute pas un instant de la pérénité du site de l’inventaire, la reprise de fiches (il y a peut être une autorisation à obtenir,) ou au moins le lien vers une éventuelle fiche de l’inventaire, pourrait être un complément utile.

Il y a peutêtre un rubrique à créer: les marques de constructeurs de composants? vu l’extension exponentielle du GL, ça ne fait qu’un océan de plus à explorer. :smiley:

PS je viens de m’apercevoir que la douille transco cassée comporte la mêm indication de marque! en fai t que Radio controle (lyon) s’approvisionne à l’époque en franche comté, n’est pas étonnant.

:wink: Daniel

j1

Bonjour,

je possède aussi ce type de lampemètre et je l’utilise régulièrement.

Si je peux vous renseigner, n’hésitez pas…

@+

Frédéric

Bonjour,

cela pourait bien m’être utile…

j’ai recablé le culot transco. l’inverseur (isolement / marche) à été pillé je lai remplaçé par un moderne en attendant d’en trouver un d’époque.

j’effectue quelques test: les tensions chauffage de filament sont OK, mais pas dispo sur toutes les douilles: sur les transco, la telefunken c’est bon mais pas sur les autres. Il m’est difficile de suivre les fils sans exploser les torons. y a t’il une info qui me manque? normalement si la tension de chauffage est présente sur une douille on doit l’avoir sur les autres…?

vous n’avez pas le schéma?
:wink: Daniel

Bonsoir,
Pour le schéma du serviceman, voir sur tsf-radio ici: tsf-radio.org/pg.php?p=19 mais il y a trois modéles différents.

Merci Denis. je connais la source et j’y suis allé vérifier.

Il n’y a que le schéma de principe de l’analyseur.

J’ai plusieures doc radiocontrole concernant les lampemetres des années 30 /40 , à par les schéma des bouchons d’adaptation pour l’analyseur, il n’y a pas de schéma dans les docs livrés avec les appareils. V’est donc difficile à trouver.

entre temps, et à force de test à l’ohmmetre… j’ai trouve pourquoi je n’avais pas le potentiel de chauffage partout: fil cassé prés d’une soudure. il est probable qu’en remplaçant la douille transco, j’ai provoqué cette « panne ».

C’es réparé, je passe aux tests sous tension…

:wink: Daniel

Bonsoir,

Il existe plusieurs modèles de lampemètre Radio-Contrôle : au moins 7 à ma connaissance…?!
Les câblages sont voisins mais pas identiques…donc Attention !
Je ne dispose que de 2 modèles.

Je peux aider pour le schéma de la plaquette de résistances …que j’ai déjà donné sur le forum du reste…!

En ce qui concerne Jeanrenaud…je dispose de quoi “fabriquer” des contacteurs de cette marque…à tout hasard ?
Sabre (axe) + les galettes en 3, 4, 5 et 6 positions pour 1, 2, 3 circuits + entretoises…le tout neuf d’origine impeccable.
C’est pour aider…ça peut servir au cas ou…?!

Bonne soirée
Jean-Claude

Effectivement la série B2, du SRVICEMAN, comporte plusieures version…

J’ai vu ton relevé du cablage des résistances.

ci joint des photos du mien, et le relevé des Résistances suit.

Il y a encore quelques mauvais contacts sur le sélecteur de tensions de chauffage, j’y travaille…

:wink: Daniel

j3 j2 j4

Oui, superbe Daniel !
Il est tout neuf ! il sort de sa boite ? :smiley:

Elles sont toutes neuves tes résistances ?! :smiley: :laughing:
A l’intérieur il est impeccable.
A l’extérieur t’as astiqué au mirror ?!!! :laughing:
T’as mis un verni ?
Oui, alors, problème rencontré également avec les contacteurs…normal après tant d’années…60 ans environ…? :open_mouth:
Je passe une lime à ongles sous les contacts…et du « degripe-machin » au niveau de l’axe…mais avant, si il y a des poussières,
je passe un pinceau ou un coup de poire à lavement :mdr1: pour faire un jet d’air et chasser les saletés ! (je précise, elle ne sert qu’à cela !!!).

Merci d’avoir mis tes recherches de Jeanrenaud sur le forum.
Bonne soirée
Jean-Claude

non pas de vernis.

le camarade qui me l’à cédé, est quelcun de soigneux et il a tout lustré.

l’intèrieur n’a pas subi les intempéries c’est bien protégé;

visiblement un précédent utilisateur à changé les deux résistances extrèmes (vertes) qui étaient plutôt en usage dans les amplis ou les télés de années 60. je remettrai des modèles d’époque…

pour les contacts j’utilise l’aérosol spécial contact qui va bien ou quand c’est accessibles de l’escence F. C’est la même chose mais le litre d’escence F vaut moins de 3€ alors que les 400ml de l’autre , plus de 15 €. cherche l’erreur…

de plus l’escence F (utilisée par les dames comme détachant) est trés efficace pour retirer sans gratage, sans rayure, etc toute traces de ruban adhésif et autres étiquettes autocolantes :super: qui sinon décolent les vieux vernis sur lesquels eslle sont aopposées. :smiling_imp:

Peux tu jetter un coup d’oeuil sur tes lampemetres Radio contole pour savoir s’ils utilisent aussi des douilles transco de chez Jeanrenaud?
je vais faire de même sur d’autre appareils de la marque…

Sur un lampemetre de la même marque, modele CHAMPION (3 fois plus gros que le serviceman) j’ai trouvé sur le fond de la douille transco, l’inscription " METALLURGIQUE DOLE" :open_mouth: => une autre recherche que la base mérimée amene à une autre société de domposants pour la radio à Dole.

a propos d’une fonderie (fonderie courtot):
Histoire : En 1837, une fonderie de seconde fusion est bâtie par Morel-Opinel. Elle passe à Vuillamy-Fleury avant 1854 puis à la société Courtot Frères en 1859. Un deuxième bâtiment est construit au nord de la rue des Templiers entre 1851 et 1864, un troisième entre 1881 et 1888. L’usine est exploitée par la Cie nationale des Radiateurs (CNR) à partir de 1898 : fabrication de radiateurs et chaudières en fonte et extension des bâtiments avant 1905. En 1905, la CNR édifie une autre usine au lieu-dit la Fenotte (future usine Ideal-Standard, voir ce dossier) . En 1908, le site primitif de la Bedugue est divisé : la partie au nord de la rue des Templiers est occupée par la fonderie Bermond et Cie, fabrique de cuisinières qui ferme en 1966. Elle est remplacée en 1969 par un magasin de commerce, la Franc-comtoise de Confort, société d’installateurs en plomberie qui couvre la cour intérieure vers 1970. Terrain et bâtiments au sud de la rue sont partiellement occupés, de 1937 à 1984, par la société des Grands Moulins de Dole qui devient Sanders Franche-Comté par la suite : installation d’une fabrique d’aliments pour bétail, incendiée en 1982. Les bâtiments sont alors démolis sauf l’atelier de fonderie de la CNR, transformé en gymnase en 1986. Le restant du site est tenu de 1936 à 1963 par l’Union métallurgique doloise, usine de matériel radioélectrique qui, en 1959, construit un nouvel atelier de fabrication (1980 BY 175) près de la voie ferrée (dépendant actuellement de la conserverie Clavière, voir ce dossier) . Cubilot en 1838, machine à vapeur de 6 ch en 1853. 57 personnes en 1932, 50 en 1959 à la fonderie Bermond, 40 en 1974 aux Grands Moulins de Dole.
Adresse : 17 rue des Templiers

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
Auteur(s) : maître d’oeuvre inconnu

j’ai aussi autre chose sur un livre en ligne: Tableau industriel de la Franche-Comté (1960-1961). par Michel Chevalier, professeur à l’universiteé de Besançon

à propos de jeanrenaud et de la métallurgique doloise:
voir l’extrai joint en photo.

et pour plus de détai le livre en ligne:
books.google.fr/books?id=Hsm_Mq5 … (1960-1961.&hl=fr&ei=JmyGTYq2O8aOswa7uLCeAw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CDwQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false

Ca fait deux à Dole qui viennent d’un atelier artisanal fondé vers 1930 (d’aprés le livre cité).
Ou es tu jean michel? c’est chez toi tout ça…

a suivre…

:wink: daniel

@ Jean-Claude Pesant.

Bonsoir.

Comme on se retrouve !

Nous avons échangé des posts concernant le lampemètre B2 de Radio-Contrôle en septembre 2010 sur Radiofil.
Suite à cela je vous ai adressé 4 MP, que vous n’avez vraisemblablement pas reçus ou pas lus, (le 12/09 de 23h15 à 23h42),
car ils sont encore dans ma boite d’envoi. Il y avait justement des photos, trop grosses pour passer sur le forum.

Je vais essayer de les recycler. Comme vous le voyez, je cherche toujours des renseignements sur cet appareil.

Tenez-moi au courant.

Cordialement.

crilemans

trouvé ce matin dans "la radio française de Mars 1942:

:wink: Daniel

j6

bonjour Frederic
je suis a la recherche d info sur ce lampemetre du style le jeu de cartes correspondantes
merci de votre cordialement
Didier

Bonjour et bienvenue sur ce forum.

A quel Frédéric vous adressez-vous ?
Il y en a au moins une dizaine sur ce forum.
Peut-être vouliez-vous lui adresse un message personnel ?

Bonsoir,

C’est pourtant adressé à ce Frédéric là il me semble, Delaume Frédéric …

@F5LNH :
Je possède aussi le lampemètre Radio-Contrôle Serviceman-Analyseur B2 avec les cartes pour l’analyseur et les bouchons d’adaptation pour le cordon multicâble octal, dont les photos sont dans la fiche sur le GL :

Cependant cette fonction analyseur est un peu « folklorique » et ne peut fonctionner pratiquement qu’en BF, vu la longueur du câble multiple pour déporter la lampe depuis le poste et la faire fonctionner sur le lampemètre.

Les cartes ne sont utilisées que pour cette fonction, on les pose sur les 16 douilles bananes de la partie analyseur afin de connaître où sont les électrodes en fonction du type de la lampe analysée, pour effectuer des mesures de tension ou de courant sur cette dernière.

Lorsque on enfonce une fiche banane dans une des deux rangées de douilles cela coupe le circuit avec la douille correspondante de l’autre rangée et on peut ainsi intercaler un miliampèremetre sur l’électrode concernée.

Oups désolé, ne tenez pas compte de mon intervention.
L’orage, surement…
:fleurs:

Bonjour,
Pour revenir au sujet initial, le fabricant de magnétophones Polydict a intégré des claviers JeanRenaud dans sa gamme Polydyne 127 des années 1960 :wink:

poly-127-elec

Les contacts sont apparemment argentés, comme on en trouvait dans les blocs d’accord de l’époque

amicalement

Salut @Jean-Michel_Bourque,

Un petit « bug » je pense lors des exportations successives d’une version à l’autre du forum de ce sujet il me semble, cet affichage en très gros caractères au beau milieu du texte que je te signale par ce message :

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Bonsoir , Bonne Année Jean Michel, je vient d’acquérir un Lampemètre Radio Control Serviceman B2 , il y a Bcps de photo de l’appareil ,mais je ne trouve pas de liens pour la mise en service les fiches et document , je suis donc bien embêté pour sa remise en route , Merci Cordialement Nonodu44 Bruno

Bonsoir Bruno
Bonne année également !

Je viens de trouver un mode d’emploi, que j’ai ajouté à la fiche :

C’est tout ce que j’ai…

Cdlt
JM

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Je vous remercie pour ce partage , c’est un pur Bonheur de se retrouver sur ce site de partage ,encore Merci a vous excellente soirée Nonodu44 Bruno

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