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AnnoncesVoici deux planches tirées d’Ames Vaillantes, en janvier 1962
Les amateurs d’Erik apprécieront !
Jean-Michel
Toujours dans Ames Vaillantes, cet article pour lequel il fallait imaginer un titre.
Nous sommes en en janvier 1962.
(cliquez pour agrandir)
Jean-Michel
Bonjour Jean-Michel,
C’est marrant, j’aurai plutôt vu cela dans “Coeurs Vaillants” qui était la revue destinées aux garçons. Âmes vaillantes était plus pour les filles ?
Belles planches que j’ai certainement du voir passer à l’époque. Je me souviens aussi qu’un montage était paru dans un Formule 1 (ou peut être J2 mais moins sur) vers 1963.
Oui je crois qu’il y avait une saga “construis ton poste de radio” dans J2 ; il me semble avoir mis ça de côté. Je vais fouiller et ne manquerai pas d’en faire profiter les copains !
Et Ames Vaillantes était bien pour les filles, à partir de 11 ans (avant c’est Fripounet). On y découvre pour la première fois Perlin et Pinpin, dont l’histoire est introduite par une petite fille : Malou.
Côté Coeurs Vaillants, on découvre Sylvain et Sylvette, toujours de Maurice Cuvillier.
Bon week-end
Jean-Michel
Excellent !
Sylvain et Sylvette, Perlin et Pimpin, j’ai connu ça aussi, mais c’est très lointain, je ne devais pas être bien grand, il ne m’en reste que des souvenirs vagues et flous.
La première BD qui m’a vraiment marqué c’est Spirou. Ma grand-mère devait faire une fixation sur ce jeune personnage habillé en groom. Allez savoir pourquoi ! Elle m’achetait régulièrement les albums reliés qui reprenaient un certain nombre de magazines hebdo.
Plus tard, outre Spirou (Lucky Lucke, Johan et Pirlouit, Tif et Tondu, Gil Jourdan, la Patrouille des Castors, Buck Danny…), je lisais beaucoup de BD. Dès qu’on me donnait une pièce, je traversais la rue m’acheter une BD au tabac/presse d’en face. Tout y passait ou à peu près : Pipo et Concombre, Pépito le corsaire, Météor, Atome Kid, Le journal de Mickey (Pim Pam Poum, Mandrake…), Piko (Woody Woodpecker), Tom et Jerry, Vaillant (Pif et Hercule, Placid et Muzo…), Tintin et bien d’autres.
Quand dans Tintin j’ai lu la première page de « la marque jaune » qui mettait en scène Blake et Mortimer de Jacobs, j’ai passé plusieurs nuits blanches, de la trouille que j’avais, d’avoir vu cette silhouette fantomatique gesticulante sur les créneaux de la Tour de Londres (Brrrrr !!!).
Bref, la BD a beaucoup compté. Aussi, plus tard, le cinéma, et bien sûr la radio avec (je l’ai déjà dit quelque-part) Line Renaud et toutes ses chansons de l’époque. Sans oublier le phono parental sur lequel je me passais les quelques disques que possédaient mes parents (Edith Piaf, Rina Ketty), après avoir tourné la manivelle pour remonter le ressort.
Aujourd’hui on peut écouter et voir tout ça, et bien plus encore, sur son PC grâce à internet. Quelle époque formidable pour la Culture (au sens large. Pour le reste, c’est moins évident) ! Ah si on avait eu ce « truc » à l’époque…! 
Pour en revenir aux planches présentées par Jean-Michel, je suis épaté du savoir de la mère souris. C’est pas ma mère à moi, ou celles de mes copains, qui aurait pu m’expliquer le fonctionnement du téléphone ou de la radio… Hein ? Non non ! Ca risque rien, aucune chance qu’elle lise ces lignes, elle n’a pas internet… 
Cordialement et bon WE.
Bonjour à tous,
La photo de 1962 semble représenter tout le matériel EURELEC de l’époque. J’avais moi-même commencé ces cours avec le contrôleur universel et ce type de châssis avec sa bobine HF, mais, après avoir transformé l’aiguille du galva en accordéon, je n’ai pas persisté à l’époque 
Merci à Yves BIZOUARD pour ce rappel assez exhaustif des parutions BD dont j’étais également friand .
« La marque jaune » de JACOBS m’avait également beaucoup impressionné dans TINTIN 
.
J’étais et suis toujours un inconditionnel de FRANQUIN avec SPIROU.
Merci à J.M. BOURQUE pour ces magnifiques planches d’ « Âmes vaillantes ». Si je ne me trompe pas, figuraient dans ce journal les bidonnantes aventures d’ « Arthur le fantôme » par Cesar, un grand maître également 
.
Que de souvenirs pour beaucoup d’entre nous, je suppose 
, même si cela déborde du cadre technique de ce forum.
J-F.
[quote=“jfgarenne”]
“La marque jaune” de JACOBS m’avait également beaucoup impressionné dans TINTIN J-F.[/quote]
Le “Piège diabolique” n’est pas triste non plus. C’est peut être mon préféré.
Oui, le piège diabolique, une excellente idée que d’avoir envoyé le Pr Mortimer dans le passé et dans le futur, dans ce remake de « la machine à voyager dans le temps » de Wells.
J’avais oublié dans ma liste, les fameux « Pieds Nickelés », et Bibi Fricotin qui faisaient aussi ma joie en noir et en couleurs. Arthur le fantôme justicier, c’était dans « Vaillant » et pas dans Ames vaillantes 
Les « Pionniers de l’Espérance » aussi, excellente série de science fiction, dans le même journal.
Pour les amateurs de Spirou, à l’occasion des 75 ans du petit groom, il vient d’être édité un gros album (plus de 300 pages) :
« Spirou par Rob Vel », l’intégrale 1938-1943 (voir photo). Ce sont les toutes premières planches de Spirou par son créateur Rob Vel parues dans le journal de Spirou à l’époque.
André Franquin, un peu plus tard, reprendra ce personnage et lui donnera le caractère et la modernité que nous lui connaissons.
Cette plongée dans le passé d’avant et pendant guerre, de Spirou est des plus rafraîchissante.
Je l’ai acheté NEUF sur Ebay (24 eur), avec ZERO frais d’envoi, chez un libraire en ligne. Mais je suppose qu’on doit aussi le trouver ou pouvoir le commander en librairie.
Cordialement
Yves, je ne connaissais pas ce recueil sur Spirou. Il faut que je regarde cela.
En science fiction, il y avait la collection Artima avec Meteor de Raoul Giordan (Les conquérants de l’espace). Parue de 1952 à 1962, j’ai possédé une bonne partie de ces revues qui sont allées rejoindre et compléter la collection d’un copain. Il y avait aussi Cosmos, Sideral, Spoutnik, Atome Kid et j’en passe. Je pense qu’on a tous passé des heures à dévorer ces BD.
Merci SWL de rappeler ces titres qui ont dû faire la joie de pas mal de jeunes à l’époque . Ah oui, évidemment, on en a passé des heures à dévorer tous ces titres (après l’école bien entendu) .
J’adorais (encore aujourd’hui) la Science Fiction, et bien sûr les 3 astronautes de Raoul Giordan (un français) : Spencer, Texas et Spade étaient parmi mes préférés. Avec le lancement du Spoutnik russe en 1957, Artima en a profité pour recycler à bon compte et sous ce titre, les anciens numéros de Météor. Re-achats, re-perdus…
Je ne sais pas si vous êtes au courant SWL, mais les numéros de Météor ont fait l’objet il y a quelques années d’une réédition en albums, appelée « Tout Météor ; il était une fois Artima », et j’y ai retrouvé avec plaisir nos héros dans leurs aventures extra-terrestres à bord de la « Space Girl ». Bien entendu ces albums je les garde précieusement. Plus question de les dégrader ou de les perdre.
La qualité du dessin, en noir et blanc, est extraordinaire. Digne des meilleurs « comics » américains. J’ai les numéros 1, 2, 3 et 5. Je n’ai pas pu retrouver trace du numéro 4 (???).
Sinon, on doit pouvoir trouver ça, neuf ou d’occase sur Ibé.
Une autre fameuse BD de SF publiée dans Spirou en 1949, alors que je ne lisais pas encore Spirou puisque je n’avais que deux ans. Mais qui avait fait ma joie aussi, dans les années 50 sous forme d’album, encore acheté par ma grand-mère, c’est « Les pirates de la stratosphère », de Sirius (le dessinateur de la saga des Timour, entre autres, qui a aussi oeuvré dans Bonnes soirées), mettant en scène Eric (dit l’Epervier bleu), et ses deux acolytes : Larsen et le jeune Sheba. Album disparu sans laisser de traces évidemment depuis tout ce temps.
Or, j’ai eu un jour la chance, en flânant chez les bouquinistes des bords de Seine, de tomber sur cet album, en édition de 1954, la seconde édition, sans doute celle que j’avais eu en mains à l’époque, la première édition datant de 1951, j’étais encore trop jeune. Etat neuf, soigneusement protégé par une pochette plastique pour le prix de 200 francs. Inutile de dire que j’ai vite sorti les deux billets, vu que cet album n’a sûrement jamais été réédité . (Renseignements pris sur le web, il y a eu une réédition en 2005) 
.
Ceci dit, je n’attache aucune importance aux dates d’édition, n’étant pas collectionneur, mais seulement amateur de bandes dessinées (pour les lire).
Sirius était sûrement un visionnaire, car sur son globe terrestre, il ne représente déjà plus la banquise polaire, qui pourtant à son époque n’était pas encore fondue .
Cordialement
Je possède aussi cette magnifique réédition Artima avec le poster des couvertures à l’intérieur. J’ai commencé à lire des revues vers 1955 avec ce que l’on appellait les petits formats de gare (Akim, super boy, Battler Briton, Blek par exemple). Par contre, Yves je n’ai pas souvenir des pirates de la stratosphère. Il faut que je regarde dans la pile de vieux Spirou qui me reste. La revue Tintin n’a pas eu la chance de survivre.
Je ne sais pas s’il y a cette même passion pour la BD chez les enfants d’aujourd’hui ? J’ai été très accro de petit jusqu’à l’âge de 13 ans et j’ai remplacé ces BD par les revues Le Haut-Parleur, Radio-Plan et Radio-Pratique (déjà). C’est plus tard que je me suis remis à la BD.
Bonjour,
J’espère que ce sujet intéresse nos collègues du forum, sans ça, dites-le et on clôt immédiatement.
Eh oui SWL, c’est la suite logique des choses. D’abord les BD puis les journaux de vulgarisation radio… Moi aussi j’ai suivi ce chemin. Il y a eu les romans de SF aussi, à tous les âges.
Aujourd’hui, l’attrait de la BD ? J’ai un petit fils qui ne s’intéresse qu’aux vidéos et aux films sur internet. Un autre qui lit beaucoup de BD, mais uniquement PICSOU, MICKEY, DONALD…
Il faut dire que le choix pléthorique qu’il y avait à notre époque, dans tous les genres, n’est plus au rendez-vous aujourd’hui. Quand on pense qu’il y avait même « Charlot »… !
Quant aux hebdos genre Spirou, ça n’a plus rien à voir avec les Spirou de l’époque. Aujourd’hui je les trouve débilisants. Enfin à ce qui me semble. Mais peut-être vois-je cela à travers le prisme déformant de l’âge, c’est une possibilité
Mais le fait que bon nombre d’entre eux aient disparu, est tout de même révélateur.
Bon et puis c’est vrai que les temps ont changé. Hier la BD pour un enfant, était le seul moyen d’évasion, d’acquisition de connaissances (en dehors de l’école), une fenêtre ouverte sur le monde, un espace mental de liberté et de réflexion. Aujourd’hui, internet bouleverse tout. Les enfants ont accès à une pléthore de vidéos pour leur âge, de films d’animation très bien faits, mais aussi hélas de mangas d’une indigence didactique, graphique et scénaristique qui dépasse l’entendement.
Bien sûr, il y a profusion d’albums de BD, puisqu’il existe même un festival de la BD. C’est devenu un art à part entière et on ne peut que s’en féliciter, mais ces albums sont plutôt destinés aux adultes et difficilement accessibles aux enfants, comme pouvaient l’être à l’époque, les hebdomadaires ou les petits fascicules du genre de Météor.
Ce que j’avais aimé dans « les pirates de la stratosphère », c’est la brutalité du dessin. Dans cet album, Sirius s’est surpassé, lui qui est habituel de quelques erreurs de proportions. Je vous en mets quelques échantillons pour que vous puissiez voir par vous-même. Le scénario est lui aussi bien ciselé et sans bavure. Regardez la dernière photo en bas, Sirius en 1949 a inventé la tablette numérique bien avant Apple , ainsi que l’écran plat (1ere photo) .
Si ça vous intéresse, on trouve cet album et sa réédition, il suffit de taper « les pirates de la stratosphère » sur Gougueule
Très cordialement à tous.
Bien vu Claude ! Ca a été ma première BD. Véridique ! Merci Guilac !
Toutes les bd destinées aux adultes ne sont pas hermétiques aux enfants, la preuve : Astérix.
