Et aussi il y a intérêt à bien les appairer vu le nombre ! Autre petite remarque, avec toute cette chaleur, le circuit imprimé doit être de bonne qualité avec des pistes bien solides…
et ça sert à quoi à part pour frimer ?
600 W par voie est dix fois trop pour un appartement
et 77 kg est dix fois trop pour de la sono, surtout avec les classes D actuels
Bonsoir,
Je découvre cette machine un peu hors norme. Merci Vlad pour le schéma !
Je retrouve bien la patte Audio Research qui a toujours soigné le design des alimentations, au point de les rendre plus complexes que la partie audio. Mais pourquoi pas.
Le schéma du push-pull de sortie se rapproche de celui du McIntosh MC275 et il serait intéressant de voir si les enroulements (plaque, écran et cathode) ont été bobinés en trifilaire.
Je suis d’accord avec slouptoouut et Chartz2 : ça fait beaucoup de tubes et la qualité (dispersion, robustesse) des tubes actuels n’est pas forcément au rendez-vous, même en remplaçant les 6550 par des KT88. Il aurait fallu au minimum un réglage automatique de la polarisation. Et que se passe-t-il si un des tubes s’emballe et que la plaque se met à rougir : je n’ai pas vu de système d’alerte et de limitation.
J’ai eu entre les mains une paire de Marantz 9, dont je me suis débarrassé car je passais mon temps à régler la polarisation des 4 tubes de sortie par ampli et à les changer (EL34 des années 80). Les plaques qui rougissent, je connais.
Bon courage au propriétaire de cette machine !
La "crémerie " pour acheter ce genre de tube comme les GE6550 dont des déstockages de l’armée , ces tubes était utilisés sur les B52 sur des alim
pas l’air qu’ils aient encore des GE6550A en ce moment …
Et en regardant bien les plaques avec trois trous rectangulaires c’est des SED « C » 6550 qui était fabriquer à St Petersbourg l’usine n’existe plus … c’est autour des 1000€ le quad
Bonjour,
Audio-Research faisait déjà de la « charge répartie » anode-cathode sur ses modèles précédents, mais utilisait un transfo normal avec sorties 4, 8, 16 ohms, et les cathodes étaient rebouclées sur les prises 0 et 16 ohms, la masse étant le 4 ohms.
Sur ce modèle, on devine une charge répartie 50-50 anode cathode (les capas C44 et C45 reliant les enroulements anode et cathode). Du trifilaire ne servirait à rien : les enroulements d’écran peuvent parfaitement être séparés, les fuites du transfo de sortie n’auront aucun impact sur les écrans. Pour les enroulements d’anode et de cathode, je ne pense pas que ce soit en bifilaire : en effet, si c’était le cas, les condensateurs C44 et C45 n’auraient pas lieu d’être du fait d’un couplage parfait entre les deux enroulements !
Pour moi, les capacités C44 et C45 ont une valeur de 10nF (?) pour une impédance 1/2 primaire de 150 ohm, à la louche, ce qui indiquerait plutôt une correction de la courbe de réponse dans le haut du spectre.
Le fait que les écrans soient alimentés à +320V a nécessité un enroulement spécial pour maintenir Vek constant malgré la charge cathodique. Cet enroulement sert également de bootstrap pour l’étage d’attaque à charge cathodique (tubes russes 6N30).
L’enroulement anodique sert de bootstrap pour l’étage de pré-attaque à charge anodique (tubes russes 6N1P).
Ces étages s’inspirent de la conception des premiers MC275.
Comme tous les amplis à tubes, leur qualité provient d’abord de la qualité du transfo de sortie. Je pense que McIntosh a bobiné ses transfo à charge répartie 1:1 en multifilaire pour des raisons de coûts et de reproductibilité pour une qualité donnée.
Mon propos était simplement de savoir si Audio Research avait suivi l’exemple de McIntosh ou non.
Délicieux humour très britannique du magazine HI-FI News :
" C’est à vous et votre banquier de décider si vous voulez laisser le 600 en veille entre les séances d’écoute, vu qu’il consomme 800 W en marche sans signal et 300 W en veille."