Pour les nostalgiques des techniques anciennes, voici un sujet sur un ancien procédé de reproduction de documents.
Gamin, je voyais mon père dupliquer des documents écrits sur calque, à l’aide de papier dont j’apprends ce soir le nom après quelques recherches : le papier Ozalid.
Le principe : le papier sensible était soumis exposé à la lumière forte (mon père avait fabriqué une boite avec 2x8 spots). Puis le tirage (l’équivalent de la révélation et la fixation) se faisait en mettant le papier à proximité d’une fiole contenant de l’ammoniaque.
Le papier à émulsion noire était plus long à exposer que le papier à émulsion bleue…
Je m’étais amusé à créer avec ce papier des œuvres d’art en imprimant des feuilles d’arbres ou autres objets…
Dans les années 1980, même encore 90 je pense , la reproduction des plans dans les bureaux d’ étude se faisait encore à l’ ammoniaque .
Ça sentait à plein nez … dans les bureaux …, comme les décolorations chez les coiffeurs pour dames !
Bonjour
C’est le procédé que l’on utilisait dans les années 60 au Lycée technique où j’étais (ENREA 92 Clichy)
On faisait les dessins techniques sur calques puis ils étaient exposés à l’ammoniaque…
Dans les années 70 , mon premier photocopieur (3M "107 " OFFICE MODEL) utilisait du papier spécial translucide en contact avec l’original et exposé à la lumière…un certain temps, puis en contact avec un autre papier spécial, je le passais entre deux rouleaux chauffant …
(si vous voulez, je peux faire une fiche avec photos, mais on est loin de la radio ou de la télé )
Je photocopiais ainsi les cours que je tapais à la machine à écrire pour mes apprentis…
bonjour
je connais ce procédé 3m pour l’avoir utilisé l’exposition se faisait il me semble avec une source de lumière riche en infra rouge et le transfert par pressage à chaud avec un autre avec un autre support christian
Sur les « 3M » , ce fameux papier de couleur rose, avec un coin coupé, qu’il fallait orienter en haut à droite avant de le passé dans le four à cylindre.
Dans ces années 70, étant dépanneur en mécanographie, le boulot ne manquait pas pour le dépannage de toutes sortes de photocopieurs, les appareils cité ci-dessus n’avaient aucun secret lors d’un dépannage chez les clients
Sur les interventions des tireuses de plans à ammoniaque installées souvent dans une pièce à part, chez les géomètres ou architectes, lors du décarrossage de appareil ça débouchait les narines.
Chez Portenseigne les plans des réseaux cablés et les grandes installations antennes,
ainsi que les plans de vidéo surveillance des centrales nucléaire et des autoroutes étaient imprimés sur des imprimantes au format A1. C’était dans les années 1980.
A l’époque Portenseigne était la division antenne et sécurité de Philips France.
Fin des années 1970 et dans les années 80 ensuite, j’ ai bien " connu " Portensigne , je bossais chez les concurrents : Thomson Téléréseaux , puis SAT , puis Visiodis ( filiale réseaux télédistribution des câbles de Lyon )
En 1975 , c’est contre Portenseigne, présent en son usine de Louviers , que Téléréseaux obtenu , après appel d’ offres , la réalisation du réseau de la ville nouvelle du Vaudreuil !
Nous aussi donc nous établissions nos plans de réseaux et de chantier , format A1 , en utilisant ce procédé .
Dans années 90 J’ai croisé des gars de Thomson sur une centrale nucléaire.
Thomson ayant repris le contrats de maintenance de la vidéo surveillance des centrales nucléaire.
Nous n’ avons pas réalisé de télésurveillance dans les centrales nucléaires .
Mais Visiodis , puis l’ autre filiale des câbles de Lyon , la CLTO, ( Compagnie Lyonnaise de Transmissons Optiques ) , puis Alcatel Cotracting, ont réalisé de nombreux réseaux de télésurveillance sur autoroutes avec ASF, SAPRR,( A40 ), ESCOTA, ( gares de péages ) ; tunnel du Fréjus , etc , et villes aussi ( Monaco en 1982/83), Bogota ( en 1995/96 ).
Bonjour,j’ai récupéré chez mon beau père une « tireuse de plan » avec un rouleau de papier Diazo Regma 9N…Je ne connais pas du tout ce procédé,mais si cela peut vous intéresser…Amicalement
Bonsoir
Merci pour l’intention.
Je n’aurais malheureusement pas la place.
Mais si personne n’est intéressé et que vous vous débarrassez de l’appareil seul, je serais intéressé par le papier.
Le procédé est tout simple :
On expose le papier à une forte lumière, en plaçant dessus un document imprimé ou dessiné sur calque.
Tout ce qui est masqué par l’encre est ensuite révélé et fixé, par une vapeur d’ammoniac.