Le petit dernier - ampli de 2*32 W en pure classe A,

Bonjour,
Je crois que l’appellation " pure classe A " est censée faire la différence avec les amplis qui travaillent en classe A jusqu’à une certaine ( faible ) puissance , et les autres qui y restent jusqu’à la Pmax.

Peut-être, avec des traces de B ou de A-B ?

Moi c’ est O +

A +.

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C’est un peu comme la pure laine vierge …parce-que la brebis courait plus vite que le berger. :face_with_hand_over_mouth:

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mort de rire…

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L’adjectif « pure » classe A n’est qu’un argument publicitaire, la plupart des amplis fonctionnent en classe AB, c’est à dire en classe A tant que les transistors de sortie sont parcourus par un courant de repos et en classe B au-delà.
Dans la classe A les transistors de sortie sont parcourus en permanence par le même courant, la sortie HP se déplace en tension vers les rails d’alimentation au rythme de la modulation.
Ce dernier mode fournit une meilleure qualité du son, avec une distorsion moindre et une meilleure tenue des HP perceptible à l’écoute.
L’inconvénient est la dissipation de chaleur constante quelle que soit la puissance délivrée, un ampli en classe A n’est pas écologique comparé à un ampli en classe D, mais la différence à l’écoute est appréciable sur des enceintes de qualité.
Mais de très bons amplis en classe D commencent à arriver sur le marché.
cdt,
Gérard

Bonjour,

bien sûr, je connais ces différences
c’est le mot « pure » qui me fait rire
c’est apparu dans les forums *diophiles, et évidemment chez les marqueteux, ça fait plus classe !!!

Michel…

avec le même courant ? :thinking:
J’y comprends rien… :roll_eyes:

A ; B ; ou AB ? :grin:

Un amplificateur est un générateur de tension, le courant ne dépend que de la charge.
Cdt,
Gérard

pas tous
cela depends du montage et de la techno utilisée
transistors sortie sur emetteur ou collecteur
lampes triode ou penthodes sortie cathodes ou plaques
et la contre reaction honnie par certains vient y mettre son grain de sel sans oublier le point de fonctionnement
et la on ne parle que des systemes analogiques

donc faut preciser le montage

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Quand on applique une tension à une charge, il apparaît forcément un courant, la loi d’Ohm permet de le calculer.
Par exemple, un amplificateur de 100W/8 Ohms délivre 28Vca et le courant instantané est d’environ 3,5A à cette puissance.
Dans la réalité, le courant délivré par cet amplificateur est très inférieur à cette valeur et la réserve de courant contenue dans les capas de stockage suffit pour les pointes de modulation.
Cdt,
Gérard

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Tu supposes un régime sinusoïdal? Les 28 V sont des Veff ou max?

En principe, le courant instantané est le courant à un instant t donné, pas forcément le max.

Bonjour

rms

Bonjour Guilhem,
Au vu de tes connaissances et ce que tu partages, je pense que tu connais parfaitement le fonctionnement d’un haut parleur.

Je ne suis pas un audio machin ou audio truc, ni un musicien…
Cela m’a intéressé il y a un bon bout de temps, mais à cause des certitudes d’audio spécialistes je suis passé à d’autres choses

La loi d’Ohm est bien pratique pour dégrossir les choses, par contre pour un haut parleur, ce n’est pas vraiment applicable,
Le comportement d’un ampli chargé avec une resistance pure par rapport au même ampli chargé avec une vraie enceinte montre de grosses différences, (aussi bien en tension qu’en courant)

Pour les basses fréquences c’est la resistance du cuivre de la bobine du HP et la surface de la membrane qui est est le plus important
Quand les fréquences augmentent l’impedance de la bobine va etre multipliée par 5 à 8 à cause de la self de la bobine et la bobine qui se déplace dans l’entrefer va créer une tension (Force Contre electro Motrice) qui va s’opposer a celle de l’ampli et diminuer le courant dans la bobine.

Entre la tension appliquée à la bobine du haut parleur et le son produit par la membrane qui se déplace dans l’enceinte, le son n’est pas une image parfaitement linéaire de la tension appliquée (ni du courant).
Le haut parleur mis dans une enceinte est un transducteur electrique – mecanique - accoustique trés complexe avec des retards, déphasage, résonances.
Le fabricant va essayer d’équilibrer ces phénomènes pour faire une « bonne » enceinte qui se vends.

Un ampli dit « linéaire » ou « pur » classe machin truc, sans contre réaction (beurk) est à mon avis beaucoup moins "linéaire qu’il le pretends. ce n’est pas forcement plus mal pour le plaisir de nos oreilles.

Les contre-réactions vont aider à linéariser et compenser les non linéarités diverses. c’est détesté par certains et je n’ai jamais compris pourquoi.

Une parfaite connaissance de la physiologie de notre audition, de l’acoustique et de l’electronique ne suffit pas pour comprendre le plaisir ressenti par le mélomane.

Bonjour,
je serais plutots d’accord avec ON5WF : dans une enceinte multi-voies, chaque HP dans sa gamme de fréquences de travail a à peu près une impédance de 8 ohms… Pour le HP de graves, on rajoute même un couple C-R série en // sur ce HP pour conserver une impédance constante et faciliter le travail du filtre de voies…

« Pour les basses fréquences c’est la resistance du cuivre de la bobine du HP et la surface de la membrane qui est est le plus important »

Pour les graves, on a un phénomène de « force contre électro-motrice » comparable à ce qui se passe dans un moteur électrique au voisinage de la fréquence de résonnance du couple HP-graves/coffret qui fait que l’impédance augmente de façon considérable…

L’impédance qui augment avec la fréquence, je ne crois pas que ce soit la FCEM ? Plutôt un phénomène d’inductance de la bobine mobile ?

La FCEM, c’est quand le HP ne rencontre plus de résistance (fréquence de résonnance), comme la FCEM du moteur électrique quand le moteur est libre ou peu freiné…

Bien cordialement.