Le petit dernier - ampli de 2*32 W en pure classe A,

C’est un ampli de 2*32 W en pure classe A, sur le schéma de Jean Hiraga (un peu modifié).

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Le grave est très bon, je ne reconnais plus mes enceintes, et le reste du spectre est excellent également, au moins équivalent à mon ampli préféré en médium/aigu, le Sugden A21A en définition , mais avec une pêche d’un autre monde.
Il laisse mes blocs Kora PP 6C33 derrière, surtout au niveau du grave.
L’alimentation est musclée avec une banque de condensateurs imposante.
L’ampli passe le continu, les paliers sont parfaitement horizontaux bien entendu, une protection continu et un soft-start sont inclus.

Cdt,
Gérard

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Est-il possible de voir un peu les entrailles de la bête ?

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Oui les entrailles c’est le meilleur :wink:
Pourriez-vous me fournir un peu d’infos sur vos blocs Kora à base de 6c33 ? J’ai déjà fait une ébauche mais je serai en SE
Christophe

Mes blocs Kora sont des push-pull la référence est Triode 100SB, c’est du lourd !!!
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EL84 en attaque transfos toriques.
cdt,
Gérard

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Malheureusement je ne suis pas cresus, j’aurais plus d’argent je n’hésiterai pas une seconde, c’est pourquoi je suis parti sur un montage SE, ce qui sera pas mal malgré tout, je ne connais pas cette référence 100SB mais c’est bien de la 6c33 d’après les photos ou je me trompe. Belle bête en tout cas :wink:
Christophe

Bonjour,

Beau châssis rouge.
Il est comment dedans? et c’est quel plan de Jean H?

Merci.
LB

Ca ne serait pas celui la ?

Bonjour,
C’est bien ce schéma, j’ai simplement adapté des transistors plus modernes et modifié la valeur de quelques résistances.
La tension d’alimentation de mon exemplaire a été ramenée à 2X25V , suffisants pour mon usage.

En sortie j’ai mis des MJL3281 et 1302 et en drivers des MJE15034/15035.
Un ami m’a fait cadeau des circuits imprimés qu’il a trouvés sur le Web, mais si je fabrique d’autres amplis, je les modifierai pour assurer une meilleure disposition des transistors.
La stabilité thermique de cet ampli est mauvaise, l’offset a du mal à se stabiliser, il suffit de souffler sur les transistors d’entrée pour voir immédiatement apparaître une dérive de quelques dizaines de mV.

J’ai réduit la dérive en couplant thermiquement la paire d’entrée et en montant drivers et transistors de sortie sur le même dissipateur, (les drivers sont montés sous la carte).

J’ai ajouté une protection courant continu, (module pas cher de chez Audiophonics) et surtout un soft start maison avec deux résistances qui limitent le courant de charge des condensateurs au démarrage, elles sont court-circuitées par deux relais 30A dès que la tension aux bornes des condensateurs atteint 20V.
Un petit circuit à deux transistors et une zener se charge de la commutation des relais (en parallèle).

Le filtrage est confié à 3 condensateurs de 68000µF par branche, soit 0,204F je n’ai pas été jusqu’aux 0,66F préconisés par J. Hiraga.
Sur mes enceintes, je n’ai qu’un 38cm par enceinte, le filtrage est suffisant, l’observation des rails d’alimentation à l’oscillo le démontre, même sur des plages disco, qui n’est pas la musique que j’écoute habituellement.
C’est un très bon ampli, bien défini et qui semble, à l’écoute, bien plus puissant que ses 2x32W mesurés sur 8 Ohms.
Il est dommage que le concepteur n’ait pas un peu mieux étudié la stabilité thermique.
La résolution est assez exceptionnelle, la séparation des instruments et l’aération de la scène sonore sont surprenants.
Cdt,
Gérard

Bonjour
qu’entendez vous par « aération de la scène sonore » ?

Bonjour

ça doit être la distance entre les musiciens à cause du Covid :rofl:
oui, :je_sors:

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https://www.bing.com/search?q=definition+de"aération+de+la+scène+sonore"&form=ANNTH1&refig=0e292491f47b4cac8a88f83350b6b2d9
sans compter la plus grande respiration de la musique , normal il y a plus d’air …
:je_sors:

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Re
merci, je n’y étais pas, je pensais qu’il fallait aérer la pièce avant l’écoute.

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L’aération de la scène sonore est un terme bien connu des mélomanes, elle dépend de la résolution du système de reproduction dans sa totalité, prise de son, source, amplis et enceintes.

C’est la possibilité de bien différencier les instruments, de percevoir les fins de notes, par exemple ou d’entendre la respiration d’une chanteuse, la présence et le naturel du son.

Evidemment, cela dépend en premier de la qualité de l’enregistrement, ce qui n’est pas gagné avec les ingénieurs du son d’aujourd’hui et les compressions inévitables.
En fait, trouver de bons enregistrements est une challenge aujourd’hui.

Evidemment cela peut faire rire ceux qui n’ont jamais écouté un bons enregistrement sur un système de qualité, mais je vous assure que c’est surprenant.

J’estime que la meilleure qualité de reproduction est celle d’un bon casque, j’en possède plusieurs, Sennheiser, Beyer Dynamics, Stax (électrostatique).

Quand la reproduction d’une paire d’enceintes est comparable à celle produite par un bon casque, on peut dire qu’on est sur la bonne voie.
cdt,
Gérard

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Bonjour,
Très belle et intéressante réalisation !
Rien ne vaut la classe A, c’est bien connu.
Je suis tenté depuis longtemps par les schémas de ce genre, mais les soucis de dérive thermique m’ont toujours « refroidi »…bravo d’avoir réussi à les maîtriser !

Vous avez tout dit…

Absolument. Quand on a l’occasion d’écouter un de ses systèmes, on se sent au contact du/des musiciens enregistrés. C’est une expérience rare que d’entendre ces sons transitoires comme une respiration, le glissé d’un doigt sur une corde de guitare ou le bruissement final d’une cymbale frappée par la baguette. Pour savoir que ça existe, il faut avoir écouté de la musique vivante, ou en jouer.
Michel

Demad eins ,
La vue de ce schéma réveille d’un coup l’essai que je fis dès que jean Hiraga le présenta sur L’Audiopphile dont j’ai oublié le N° , je fus tout de suite séduit par ce schéma et je m’empressai de le réaliser , avec les éléments dont je disposais , à savoir transistors de petite puissance équivalents , et pour les complémentaires de sortie par 2N3055 et son complémentaire ( que je n’ai plus en tête ) , pour le filtrage , qu’une flopée encombrante de chimiques tenant 25 volt , les dissipateurs très volumineux remplissrèrent bien leur rôle , le résultat fût très bon , lors d’un passage à Paris , j’achetai à la maison du hautparleur , ces paires complémentaires prévues , , la vie me me fit passer à autre chose et ces composants sont toujours en stock , le rappel sur cet ampli classe A m’incite à m’y remettre , d’autant plus que le châssis est tout fait avec ses radiateurs de chaque côté et ses deux grosses poignées en face avant , visuellement ressemblant au " petit dernier" rouge , alors pourquoi pas ? si quelqu’un peut me renseigner sur l’acquisition des deux circuits imprimés , ça faciliterait considérablement la tâche et le temps nécessaire , merci d’avance :slightly_smiling_face:

Bonjour,
Voici le lien pour les circuits imprimés ou le Kit complet :

J’ai acheté les dissipateurs chez Audiophonics il mesure 300x125mm épaisseur 50mm il ne dépasse pas 35°C en fonctionnement.

Le coffret et de fabrication perso en aluminium de 5mm d’épaisseur pour la façade et le fond, 3mm pour l’arrière.

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En filtrage, je me suis limité à 3x68000 µF par branche, c’est largement suffisant pour obtenir des graves bien tenus.
J’ai ajouté une protection CC et un soft-start.
cdt,
gérard

Bonjour,

j’ai déjà posé cette question restée sans réponse
quelle différence il y a entre la classe A normale et la « pure » classe A ?
la première est impure ?

Michel…

Bonsoir
la classe A et la pure classe A
peut être comme le BIO et le conventionnelle en agriculture .

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Une manipulation génétique peut-être?
@+