Il y a quelques mois, par le plus grand des hasard, j’ai fait l’acquisition dans une brocante d’une valise pleine de documents anciens: anciennes affiches d’opera, photos argentiques, correspondances, coupures de presse,…
Après avoir etudié minutieusement toutes les pièces, j’en ait deduis que ces documents etaient ceux d’une ancienne danseuse étoile de l’Opéra de Paris injustement tombée dans l’oubli.
J’ai entrepris de la faire revivre en lui créant une page Wikipédia avec les informations que j’ai pu trouver dans la valise.
Il y a une pièce toutefois que je n’ai pas encore pu prendre connaissance, c’est ce que j’identifie comme une bande magnétique des années 1950.
J’ai l’impression que ce forum est riche d’une communauté de passionnés qui pourraient m’aider en lisant et en numérisant cette bande.
Si vous pouvez m’aider, contactez moi pour que nous puissions discuter de la meilleure facon de procéder.
Une photo de cette pièce permettra d’identifier de quoi il s’agit.
Ensuite il sera possible de vous donner des précisions, sur le type d’appareil sur lequel vous pourrez en faire lecture. Ainsi que certaines précautions pour ne pas prendre de risques de détérioration du support.
Les bandes de cette taille étaient souvent utilisées pour la correspondance. Mais à vitesse lente (4,75cm/s) on pouvait enregistrer un peu. Cette bande semble remonter aux années 1960, et parfois on peut lire des références sur le dos de celle-ci. L’amorce verte fait penser à de la Agfa (genre PE26, PE36 etc).
Il faut surtout déterminer le format d’enregistrement :
Pleine piste mono
2 pistes mono (un enregistrement mono sur chaque face)
2 pistes stéréo (1 seul enregistrement)
4 pistes mono (1 à 2 enregistrements mono sur chaque face)
4 pistes stéréo (1 enregistrement stéréo par face)
Et la vitesse de défilement qui peut varier d’un enregistrement à l’autre.
Bonjour,
Pour écouter la bande il vaut mieux utiliser la bonne vitesse. Cependant pour la numérisation j’utilise généralement une vitesse double permettant de gagner du temps. Ensuite il suffira de régler à la bonne vitesse en utilisant le logiciel audio adhoc.
Enfin certaines bandes utilisées pour enregistrer les conversations téléphoniques etaient à la vitesse de 2,8 par exemple avec certains magnetophones GELOSO utilisant un boitier de connexion à la ligne téléphonique.
Merci a vous pour toutes ces precisions techniques.
La bande sera bientôt dans les mains expertes de @En_melody , je suis certain qu’il saura au mieux exploiter la bande.
En esperant qu’elle soit encore lisible…
La danseuse en question est décédée en 1967, c’est possible que la bande remonte au début des années 1960 donc.
Pour avoir déjà eu des supports magnétiques enregistrés endommagés par des portiques détecteurs antivol, je conseille de mettre cette précieuse bobine dans un emballage formant un blindage magnétique sérieux.
J’ai jamais entendu dire que les portiques antivol endommageaient les bandes magnétiques.
Il y en a dans toutes les grandes surfaces qui vendaient des cassettes audio et vidéo.
Vous préconisez quoi comme « blindage magnétique sérieux ».
Ça c’était vrai dans les années 90/2000.
J’ai toujours envoyé les bandes dans des boites métalliques. Mais c’était pour des voyages internationaux en avion.
En théorie vous avez raison mais pour les enregistrements en 4,75 la bande passante n’est pas trop dans l’aigu…La perte n’est pratiquement pas audible.
Mes commentaires ne font part que de l’expérience de numerisation de dizaines de bandes de tout format.
Pour numeriser il est indispensable d’utiliser un magnétophone de très bonne qualité au fonctionnement excellent. Ensuite le logiciel de retouche de la bande passante fait le reste notamment pour limiter le souffle lorsque nécessaire.