Bonsoir
Pourquoi ils utilisent 2 condensateurs électrolytiques au lieu d’un seul style 50+50 uF et non pas un seul ? Ce sont deux condensateurs avec la patte (-)en commun …
Si un condensateur est en dessous de sa valeur nominale , est ce que le fait d’ajouter la différence …un condensateur en parallèle est une bonne idée ?
Bonjour
Lorsqu’on a à faire à un condensateur double 50+50 avec patte - commune, les pattes + ne le sont pas (chimiques de filtrage par exemple).
Ajuster la valeur par l’ajout d’un condo de valeur beaucoup plus faible n’a aucun intérêt car la valeur que vous qualifiez de nominale n’est souvent pas critique.
Parfois, on peut trouver un condo de faible valeur en parallèle d’un plus gros mais ce n’est pas pour ajuster la valeur. Dans le cas d’un régulateur de tension, c’est pour stabiliser le montage.
Cela dépend des fabrications des choix des constructeurs et des époques.
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Les condensateurs électrolytiques classiques (chimiques pour les français) en tube aluminium doubles sont pratiques car ils économisent de la place sous le châssis, ils se fixent simplement avec un écrou ou des pattes de fixation.
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Les condensateurs « cartouche » sont moins coûteux, nais doivent être placés sous le châssis et souvent fixés avec un collier ou une bride, sous le châssis ils occupent beaucoup de place.
c’est pour ce type de montage: ( filtrage par self ou résistance avec 2 condensateurs)
Merci pour vos réponse
Je parle par exemple d’un condo de 50uf mais qui donne 32uf au multimètre alors on ajoute 15uF par exemple car c’est pareil si on a besoin d’un condensateur de 50uf 400v alors on met on parallèle 2 condos de 33 et 15uf par exemple.
Peut être votre réponse concerne le cas d’une baisse avec tolerance donc acceptable.
Je pensais au cas des 50 uF de filtrage remplacés par des 47 uF en disant que ce n’etait pas une valeur critique.
Bonjour,
les condensateurs « électrolytiques » , dits « chimiques » , ont des tolérances très larges , 20 à 40 %, de sorte que l’écart entre un ancien 32 µF et un 33 µF actuel , ou entre un ancien 50 µF et un 47 µF actuel « passe inaperçu » car bien inférieur aux limites de la tolérance .
Quand aux valeurs normalisées, on trouve deux gammes de valeurs échelonnées :
-Les anciennes valeurs , souvent des nombres « ronds » , échelonnées comme en mécanique , suivant les « série Renard »
(du type 8, 12,16, 25, 32, 50, 64…)
-Les nouvelles valeurs, régulièrement espacées suivant une échelle logarithmique, d’ou des valeurs non rondes, suivant la norme CEI 60063
(du type 10, 12, 15, 22, 33, 47, 68 …)
Après, on trouve parfois des exceptions, avec des constructeurs ayant fait (ou fait faire) des composants « sur mesure » n’obéissant a aucune de ces deux normes
(exceptions réservé a des appareils très spéciaux nécessitant une valeur précise et n’existant pas dans ces séries , ou parfois faite pour compliquer la tache de ceux voulant faire des copies ou contrefaçons de l’appareil …On ne rencontrera quasiment jamais ces exception sur des appareils grand public)
La mesure de la capacité des condensateurs électrolytiques ancien au multimètre, même si le multimètre a une fonction dédiée à cela est assez aléatoire.
Un condensateur électrolytique ancien a besoin d’être re-formé avant une mesure de la sorte, il faut soit le laisser dans la radio en fonctionnement pendant quelques heures, soit branché sur une alimentation haute tension de la même valeur que sa tension d’utilisation.
Puis il faut le décharger avant de le mesurer sur un multimètre ou un testeur de composants.
« Chimique » en France, en Suisse francophone nous ne l’avons jamais utilisée dans le milieu professionnel.
Bonjour,
pour compléter les informations :
Les anciennes valeurs normalisées dite « série Renard » doivent leur nom au colonel Charles Renard qui a initialement proposé ce système en 1870 pour la mécanique (Dimensions de pièces, de diamètres de percages, valeurs échelonnées des vitesses des machines-outils …et ensuite, ceci a été adapté a l’électronique)
voir :
Les nouvelles valeurs sont issu d’une norme de la C E I , Commission Electrotechnique Internationale, ayant défini un grand nombre de normes pour les besoins de l’électicité et l’électronique (tels que valeurs de résistances et condensateurs, codes des couleur de ces composants, formes et dimensions de composants, de fiches, caractéristiques des transformateurs, etc …)
Voir :
Quand aux valeurs mesurées avec un multimètre, elle sont, effectivement, très hectométrique car dépendent fortement de l’ âge et l’état du condensateur, et sont influencé par l’ ESR du condensateur testé
(Si il n’a pas été mis sous tension depuis belle lurette, n’a pas été reformé, ou si il a un ESR trop élevé, la mesure au multimètre peux donner quasiment n’importe quoi ! )
WOW c’est vrai les condensateurs causent beaucoup des problèmes et sont eux en général qui causent plus de problème .
Pour que le cas soit plus précis et c’était maintenant que j’ai calculé . C’est pour ma radio Philips 206A. Je ne sais pas exactement pourquoi mais je souviens que j’ai vu 2 informations différentes pour ces condensateurs électrolytiques nommée C1 50uf et C2 15uf a 450v …je souviens que j’ai vu une autre avec 32uf chacune!alors j’ai ajouté a chaque un condensateur de 10uf 400v ! Je viens de corriger ça car je ne vois pas une perte au niveau des anciens mais peut être avec le temps de l’utilisation que je remarquerai le changement et avec la chaleur …mais en attendant et théoriquement est ce qu’il y a un mauvais impact d’augmenter les valeurs de 10uf: par exemple plus de bruit et le haut-parleur ne fonctionne pas comme il doit!? Ou le C1 qui est lié aux tubes (j’imagine directement le ebl1) … c’est quoi l’impact !
Je souviens l’année passé que j’avais une Bernina ,elle s’allume normalement mais le tableau lié a la carte programme ne réagit pas : les boutons de sélection de programme ne répondent pas mais après une heures ou plus ou moins elle de règle , puisque mes connaissances sont limitées alors j’ai pensé a un problème de condensateur qui a perdu sa valeur mais en laissant la machine allumé alors il se rapproche dune valeur qui fonctionne le tableau de sélection programme …et justement c’était un condensateur qui a tombé au moitié de 470uf a 200uf …
Autre chose que j’aime savoir c’est le choix de la capacité et je fais illusion a surtout les faibles en capacité…pf nf et aussi les autres uf…comment ils estiment le besoin …est ce que depend de sa position et la gourmandise des pieces qui allumente ? Mais comment ils choisissent 50uf et non pas 75uf ou 100pf au lieu de 50pf?
Pourquoi cette question , tout simplement parfois sur le Schema il faut un condensateur de 68pf et on a 120pf ou 40pf alors on se demande l’impact sur la qualité et on n’imagine pas qu’il mettent des valeurs vagues ?!
Il est en revanche de nombreuses situations où la valeur d’un condo est critique. Documentez vous sur les principes de calculs des circuits RLC et les situations où ces circuits sont employés vous verrez la grande diversité de leur emploi.
Merci pour le conseil …je vais voir ça rapidement
Ce qui m’intéresse c’est le cas où on n’aa pas le service manuel de la radio puis le condensateur est illisible alors on doit estimer sa valeur selon l’emplacement et le rôle…si j’enlève un condensateur ou quelqu’un de fuineur alors quelqu’un de domaine capable de deviner son absence et estimer sa valeur
C’est tout le problème quand on ne dispose pas du schéma.
Une première approche est d’utiliser l’existant si vos connaissances en électronique sont insuffisantes pour concevoir des circuits.
Par exemple, si l’etage de sortie de votre poste est constitué de deux lampes de références A et B, vous pouvez chercher le schéma d’un poste dont l’étage de sortie présente les mêmes lampes A et B puis vous vérifiez si le circuit est semblable à celui de votre poste. Le cas écheant, recherchez un schéma plus proche. Il indiquera les valeurs des condos.
Le grand livre tsf est un outil très efficace pour cette recherche.
Autre piste : les lexiques de tubes ou les datasheet des fabricants, ils indiquent souvent les valeurs des composants qui y sont connectés.
Bonjour. La mesure ou le contrôle de qualité d’un condensateur chimique de quelques dizaines de µF doit se faire sous tension élevée, au plus proche de sa tension de service. Pour cela un multimètre moderne est peu probant. Il faut utiliser un pont de mesure pouvant délivrer quelques centaines de volts le cas échéant comme ce pont EICO 950. en photo. Ce matériel ancien existe sous d’autres marques. Il peut délivrer quelques centaines de volts pour le test de composant et est facilement remis en oeuvre, malgré son anciennetée.
Cliquez sur le cliché pour l’agrandir.
Merci pour ces informations importantes
C’est une bonne idée merci
Un cliché du circuit de l’EICO 950. Sur le commutateur RANGE des résistances sérieuses sont utilisées à l’origine et sont toujours dans les tolérances requises. Seules deux petites capacités de 10 nF ont été remplacées.
Le condensateur chimique de filtrage d’origine (8 µF 525V) est toujours éfficient malgré que ce produit date des années 60.
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