Les pin-up de la radio

Concernant le sexe je n’en suis pas si sûr. Se rappeler Noëlle Noblecourt, la speakerine virée pour avoir montré un bout de genou. A l’époque, jamais une allusion sur le sexe. C’était sujet tabou à la télé. La télé était familiale, et tout dérapage était sanctionné sévèrement.

Aujourd’hui la télé est tombé dans une vulgarité dont on se demande parfois jusqu’où ça ira. Pas qu’en France d’ailleurs. Dans toute une tartine d’émissions poubelles, on ne se gêne pas pour adopter un langage de caniveau qui aurait été impensable dans ces années là.

En revanche, c’est vrai, aujourd’hui à la télé et même ailleurs, on ne peut plus rire sur certains sujets, comme on le pouvait avant, sans être taxés de racistes, de fachos, d’homophobes, de sexistes, tant les lobbies culturels et communautaires se sont organisés en puissantes associations subventionnées sur deniers publics, ne pardonnant aucun écart de langage et étant promptes à poursuivre en justice quiconque glissera de la ligne tracée.

Se rappeler les sketchs de Michel Leeb, injouables aujourd’hui, ou certaine chanson de Fernandel, qui donnerait lieu à des poursuites pour homophobie, etc… Même Coluche aurait des difficultés de nos jours, car les gens n’ont plus me semble-t-il, la capacité intellectuelle de comprendre le second degré.

Même Nicolas Bedos, le bobo dans toute sa splendeur, s’est vu poursuivre en justice par une association pour une phrase prononcée dont le second degré ne faisait aucun doute.

Bon bref, ainsi va la vie française, la radio, la télé, la culture, les moeurs. Je ne sais pas ce que sera le monde dans 30 ans, mais finalement, je m’en contrefiche. Nos petits enfants, élevés au smartphone, à twitter et à face-book auront le monde qu’ils auront mérité. On ne sera plus là pour le voir. Je dis bien le monde qu’ils auront mérité et non pas le monde qu’on va leur laisser. Car le monde qui se fabrique aujourd’hui n’est pas de notre fait.

Nous, nous avons élevé nos enfants correctement, enfin je le pense, comme nous avions été élevés nous-même par nos parents. Ce monde est terminé. Le monde qui se construit aujourd’hui autour de l’intelligence artificielle de l’information instantanée et des réseaux sociaux interactifs n’est pas le monde que nous leur léguons. C’est le monde qu’ils se fabriquent.

Nous n’avons donc aucune raison de culpabiliser. Ca n’est pas notre monde que nous leur laissons. Ce sont eux qui se fabriquent le monde dans lequel ils vivront. D’ailleurs avons-nous encore notre mot à dire ?

En attendant, faisons le maximum pour les aider, mais surtout n’oublions pas de profiter de la vie.

et oui …en moins de 50 ans , les temps et les moeurs ont bien changé :neutral_face:

Bonsoir,

Chez Ribet-Desjardins aussi!

Bonne soirée…