Lumirad, Lyon, radio-lampe de chevet, 1946

@Joel15 Bonjour Joel15,

Pour des prix corrects on peut trouver des carcasses d’abat-jour, dans plusieurs dimensions et configurations du support et couleur.
Exemple ici:

Pour le garnissage, il y aura des solutions plus ou moins difficiles

[quote=« PAT54, post:20, topic:123760 »]
l’abat jour servait parfois d’antenne comme c’est indiqué par exemple sur la fiche du Piga Lux 3 lampes de 1947*

Comment est-il possible de faire un Superhétérodyne avec trois lampes seulement en 1947 (si on tient compte de la valve et du fait qu’il n’y avait que des tubes transco ou octal)?
Il ne me semble pas qu’il y avait déjà des redresseurs secs dans les postes tout courant.
L’abat-jour-antenne serait une explication au fait qu’il n’y a visiblement pas de prise antenne sur le Lumirad. Dans ce cas, c’est toute la couronne et la douille qui doivent y être reliés.
Il me semble aussi avoir vu des postes qui utilisaient le secteur comme antenne.

Je pensais à du plastique car j’ai plusieurs abat-jour colorés des années 50 qui ont cet aspect et dont les bandes sont en plastique. Il est vrai que c’est moins évident dans les années 40.

Je suis d’accord avec la proposition d’explication du E347, il serait intéressant de savoir si ce constructeur a produit d’autres récepteurs.

Merci pour le lien, cependant, je ne suis pas sur que l’abat jour d’origine était ovale, sur la photo il me semble plus tordu (la douille a l’air complètement décentrée) qu’ovale.

Re,

Disons que c’est comme je l’avais précisé plus plus haut, plutôt de forme oblongue, mais la douille doit bien être au centre. :hugs:
Il faut se baser sur cette photo.


Celui qu’a mis ericverdier va bien aussi. :hugs:
Elle peu servir pour calculer les proportions si vous faites la carcasse vous-même.
La hauteur de l’abat-jour doit pratiquement être la même que la hauteur du bloc radio. :hugs:
Ce serait bien que celui qui en a fait l’acquisition sur le site de vente passe par le forum… :wink:
L’ajout des photos date de….2012 :roll_eyes:

Bonsoir,

Ca y est, j’ai récupéré le poste ! Vraiment fascinant, implantation des composants très compacte pour l’époque. La bonne nouvelle, c’est que le dessus du châssis a été épargné par le maniaque de la pince coupante…
C’est bien un superhétérodyne, classique : ECH3, ECF1, CBL6. Redresseur sélénium.
Au dessus du CV se trouve un petit transfo qui sert peut-être à isoler la caisse en alu du secteur. Impossible de relever un schéma, malheureusement.
Je ne vois pas trop comment il serait possible autrement que le châssis soit isolé du secteur. Où alors c’est la peinture qui est sensée isoler, mais quid de l’interrupteur et de la douille de l’ampoule ?
Autre détail que je n’ai pas compris, il y a une petite ampoule rouge derrière qui n’est pas sur le même circuit que celle qui sert à rétroéclairer un point du cadran au niveau de chaque station des PO.
Comme les GO sont marquées en rouge sur le cadran, je me suis dit que peut-être que l’ampoule rouge s’allume en GO, que le rétroéclairage du cadran ne fonctionne qu’en PO et que tout s’éteint en OC.

PS : j’ai actualisé la fiche Doctsf avec ces nouveaux éléments.

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C’est un très impressionnant montage carré qui est logé dans un petit espace rond. La première grande miniaturisation des postes de radio avec des grosse lampes étaient celle des fameux petits postes compacts appelés « Pygmy » importés des USA au début des années 30…

Cela valait bien le coup d’attendre un peu le rapatriement sur Paris. Bonne continuation.

Patrick.

en partant d’un schema avec les meme tubes de base tire du GL
avec une sonnette pour voir ou vont les fils qui partent des supports des tubes c’est l’affaire d’une petite heure
d’bord chercher le fil secteur ou il arrive
puis les transfos ou vont leurs fils
TR alim chauffage > vers les tubes . HT vers le selenium
TR sortie les fils du HP . le fil qui va a la plaque de la finale BF et de l’autre cote c’est la HT
G2 finale BF doit aller a la HT filtrée

Oui, sauf que comme on peut le voir dans mon premier post, un maniaque de la pince coupante est passé par là, il n’y a plus de câblage sous le châssis ! Donc, avec ce qu’il reste au dessus, on ne peut pas restituer un schéma complet, juste faire des suppositions, malheureusement.

si en comparant avec un schema type et les valeurs des R et C restant sur le dessus on doit sortit un schema probablement proche de la verite

par contre je ne vois qu’un seul transfo MF
et ou sont les bobinages accord et oscillateur ?

Merci pour le schéma, mais je n’ai pas trouvé de schéma combinant un transfo et une finale « tout courants » de type CBL6. Il n’y a que quatre fils qui vont sur le transfo, et ils n’ont pas l’air d’être isolés, ça serait donc un autotransfo, mais alors comment est isolée la caisse du secteur ?
Les bobinages d’accord devaient être sous le châssis, au niveau du sélecteur de gammes.
Pas de résistance chutrice sur le dessus du châssis, donc probablement uniquement en 110v.

le TR BF doit etre ici

avec ECH3, ECF1, CBL6
on a un total filament de 6.3+6.3+44= 56.6V
s’il n’y a pas de traces ( noires car elle chauffe) de R chutrice le transfo que tu as doit etre soit un auto transfo ou un transfo 110V > 56.6V
cela l’ohmmetre te le dira en testant les 4 fils


les isolants absents ou disparus peut etre le fait du maniaque de la pince coupante

Bonjour!

Pour l’isolement du secteur par rapport au corps métallique, peut-être que ce châssis était monté en double isolation avec une ligne de masse « flottante » isolée du châssis? Avec éventuellement un condensateur de 50 ou 100nF entre cette ligne de masse et le châssis…

C’est le cas des postes Zodiac-Radio Jazz ou Elysée, dont la caisse est métallique avec un châssis tous-courants isolé du secteur (et sûrement d’autres, mais je n’ai que ceux là en tête…).

Est-ce qu’il existe des points de soudures directes sur ce châssis ou des barettes de cosses dont le point de masse a été utilisé? L’absence ou quasi absence de ces éléments renforcerait l’hypothèse d’une ligne de masse isolée.

Bonne fin de journée!

Tony

Edit: photo du dessous de mon châssis Elysée, ou l’on voit bien la ligne de masse qui fait un U autour de la ligne HT centrale. Il y a un condensateur de 10nF (qu’il me faudrait changer par un X2…) entre la ligne de masse et le plot de masse de la barette située près du bord côté haut-parleur.

une premier idée avec un transfo 110V > 56.6V

J’ai aussi pensé à la masse isolée mais je l’avais exclu car il me semblait que le CV était connecté au châssis, mais en y regardant de plus près ça n’est pas le cas. Seuls les blindages des tubes, du transfo MF, les transfos et le HP sont connectés au châssis. Donc c’est bien cela la solution. Le transfo est donc bien un autotransfo (au passage, je me suis trompé, il y a 5 fils qui en sortent).

J’ai relevé ce qui reste du câblage de la partie BF mais je n’y comprends pas grand chose… La petite ampoule rouge est dans le circuit grille de la CBL6 !!! Est-il possible qu’il y ait un système qui la fasse varier d’intensité au rythme de la modulation ?

A bientôt, Joël.

deja les cathodes a la masse des deux tubes signe un circuit de polarisation par le moins ( le schema que je t’ai propose a une polar par le moins)
la petite lampe doit etre dans ce circuit on s’en servait souvent de fusible dans le moins de la HT our eviter des destructionq catastrophiques en cas de defaillance d’un condensateur de filtrage HT ou du circuit de polar par la moins
cela sauvait le transfo d’alim, le transfo de sortie , le tube de puissance et le redresseur

pour l’ECF1 la partie penthode sert d’ampli FI preuve la condensateur la liant a un des diodes de la CBL
la partie triode sert de preampli BF

5 fils : ton transfo d’alim peut etre un 110 / 130V ou un 110 / 220V
a regarder de pres

voici a quoi devrait ressembler un ampli fonctionnel