mesure de l'impédance de sortie de MF2 à vide

Jean Pierre,
enfin de compte tu avait juste besoin d’un Q-mètre ? :mrgreen:

A Sabinus,

Oui peut-être. Mais n’ayant pas encore utilisé ce genre d’engin, il ne me « cause » pas trop.
Je vais aller faire un petit tour sur la toile à son sujet !

Il y a ça qui a l'air bien : [url]http://ferisol.free.fr/q-metre_ferisol.htm[/url]

Bonjour,

Je viens de lire un peu de doc sur le ferisol sur le site mentionné et, si le principe de la mesure de Q est simple (on mesure la surtension aux bornes du condensateur d’un circuit LC série), sa réalisation m’apparait mystérieuse. Pourquoi mesurer la tension aux bornes du circuit LC en mesurant le courant qui parcourt une résistance de très faible valeur (négligeable devant l’impédance résiduelle du LC à la résonance) en parallèle sur le circuit LC avec un thermocouple ? Qu’est ce qui empêchait de mesurer la tension aux bornes du LC de la même façon qu’on la mesure aux bornes de C et la ramener à une valeur constante de l’ordre de la centaine de mV (afin de limiter la tension sur C à quelques dizaines de volts) pour pouvoir lire Q sur le voltmètre de mesure de la tension sur C ? Une tension HF de l’ordre de 100 mV était elle difficile à mesurer en1960 ?

Un expert de ce type de mesure pourrait il nous expliquer les raisons de cette méthode complexe ?

Bonsoir
Et le lumière fut…
blog.f6krk.org/septembre-2014-le … pedance-2/
avec d’ailleurs une série de causeries de F5NB extrêmement intéressantes
bonne lecture

Bonsoir à tous,

le Qmètre ( rebaptisé sardinometre ) a été évoqué il y a peu de temps ici : viewtopic.php?f=21&t=243757
Et d’autres fois avant…

Patrick

Merci à F6CER et Bricolou85 pour leurs références mais ça ne m’éclaire pas vraiment.
Mon problème n’est pas de comprendre le principe d’un Q mètre qui est simple mais sa réalisation dans le Qmètre Ferisol.
Pourquoi repérer la tension aux bornes du circuit série LC en utilisant le courant que l’on fait passer dans une résistance de très faible valeur en parallèle sur ce circuit ? D’autant plus que cette mesure du courant nécessite la construction d’un amperemètre haute fréquence à base de thermocouple, montage difficilement reproductible et délicat à calibrer. Il est clair que comme Q peut valoir une valeur de quelques centaines le rapport des tensions à mesurer est dans ce même rapport, ce qui limite nécessairement la tension aux bornes du circuit à une centaine de mV si on veut pas avoir à mesurer des centaines de Volts sur la capa. Le voltmètre sur la capa est donc capable de mesurer avec précision des dizaines de Volts sur toute la gamme des fréquences, y a t il un problème à faire de même sur une tension d’une centaine de mV aux bornes du circuit LC ?

Après étude du schéma du sardinométre (post de ALZ du 15/10/14 à 9:58), je me pose des questions sur la fonction de la résistance Ri de cet appareil, à part de copier le schéma du Férisol. Dans le cas du Férisol, cette résistance à un sens, elle sert à connaitre la tension aux bornes du circuit LC puisqu’on mesure le courant d’injection avec le système à thermocouple et cette résistance doit être très faible de façon à être négligeable devant l’impédance du LC à la résonance qui est déjà faible si Q est fort. Dans le cas du sardinométre, on mesure la tension aux bornes du LC comme aux bornes de C avec un oscillo si bien que Ri ne sert à rien sauf à réduire tellement les tensions à mesurer que la précision de la mesure doit être médiocre. Ma question concernant le Ferisol est qu’est ce qui empêchait en 1960 de mesurer la tension aux bornes du LC comme le fait le sardinométre, évitant ainsi ce montage à thermocouple difficile à reproduire et à calibrer.

Bonjour
je ne vois pas très bien ou est le problème , tous les Q mètres sont faits selon le même principe qui consiste à mesurer la tension d’injection en série avec la self inconnue et à la comparer avec la tension aux bornes du condensateur d’accord
Contrairement à la tension aux bornes du condensateur d’accord qui est relativement facile à mesurer avec un voltmètre haute impédance classique, cette tension d’injection est difficile à mesurer puisqu’elle apparait aux bornes d’une résistance ou d’une impédance extrèmement faible ( L ou C) bien évidemment pour ne pas dégrader ni le Q ni la valeur de la self à mesurer .
Les ingénieurs des différentes boites ont utilisé le principe qu’ils maitrisaient à l’époque , soit un thermocouple pour mesurer la puissance et en déduire la tension chez Férisol et Boonton soit une diode à vide pour mesurer la tension dans certains modèles de General Radio ou Hp . La précision obtenue est tout à fait correcte.
Encore un peu de littérature :
angelfire.com/electronic/fun … meter.html

Bonsoir,
jusque là tout va bien.

Apparemment la seule raison que je vois pour expliquer cette résistance shunt très faible (dans le cas du sardinométre où on mesure la tension aux bornes du RLC directement, et non par l’intermédiaire du courant) est de réduire l’effet des capacités parasites du générateur et de la sonde de mesure qui entraineraient, sinon, un réglage du condensateur de mesure différent de celui observé pour la résonance du même circuit isolé. Comme le rapport des tensions mesurées est égale à 1/RC?, une valeur incorrecte de C entraine une valeur mesurée incorrecte de Q.

Merci pour cette référence.

Désolé pour cette réponse très tardive :

La résistance spéciale RI (résistance d’injection de faible valeur 0,01 Ohm) constitue le vrai générateur du circuit « série » (et non pas shunt!) comprenant : RI, la self à tester et le CV, c’est le principe de base du Q mètre.

La résistance RM de 47 ou 50 Ohms, en série avec RI, est là pour charger correctement le générateur HF.

La mesure de tension sur RI difficile à faire, peut aussi se déduire de la mesure de tension et du calcul de courant sur RM, seulement si cette dernière n’est pas inductive aux hautes fréquences …

Bonsoir,
« bonne précision l’impédance de sortie aux bornes du secondaire de MF2 ? »

Bon, s’en vouloir envenimer la discussion, j’aimerai bien avoir un petit schéma.
Ensuite, je crains qu’il ne faille tenir compte de l’inductance mutuelle du transfo.
Peut-être même mutuelle inverse !

Bonsoir,

Alayn91, il s’agit d’un montage on ne peut plus standard.
Je vire tout ce qui est connecté au secondaire de MF2 et je « regarde » l’impédance
que présente alors ce secondaire.

C’est juste pour le fun.

En effet, j’ai terminé il y a un bon moment déjà le calcul formel complet de la fonction de transfert
d’un transfo MF à couplage variable, en utilisant plusieurs méthodes. Encore une fois, c’est par pur
amusement. Puis j’ai vérifié les résultats avec LTSpice. Enfin j’ai construit la maquette correspondante
avec un ami mécanicien (pour le couplage variable). Nous avons retrouvé tous les résultats des calculs
formels.
Ces calculs formels permettent de calculer (!) le coefficient de couplage critique et les 3 fréquences caractéristiques correspondantes (un max, un max local et un point d’inflexion, caractéristiques de ce couplage critique).

Encore une fois, cela n’a strictement aucun intérêt en pratique :mrgreen:

Je devais continuer les calculs formels avec la détection mais je suis parti ensuite vers d’autres folies…

Me voici rassuré… :wink:

Bonsoir,

Ben oui Pierrot, le fun, c’est important :smiley:
Et si tu lis DUBUS (pas le retro-forumeur mais la revue allemande), tu auras vu dans quel domaine
je sévis maintenant avec mes calculs (nouvelle façon de… calculer le G/T - Gain sur Température -
des antennes et programmes open source associés).

Bonjour à tous

Pourquoi ses calculs fastidieux sur nos vieux appareils et dans quel but ??

Il m’est arrivé il y a peu de temps sur un Schneider AM/FM à lampes d’avoir le premier transfo FI dont le bobinage plaque (AM) était oxydé et coupé , trouver un transfo mixte c’était chercher une aiguille dans une botte de foin, pour la fréquence 455KHZ je n’avais qu’un simple modèle de récupération où j’ai extrait le bobinage …
Les deux bobinages étaient d’aspect très différents l’inductance à la mesure L également , j’ai osé le monté et surpris de pouvoir le régler sans retoucher le couplage , l’original était dans un pot fermé , l’autre un modèle monté sur un simple mandrin à noyau .
Ce « bidouillage » n’est pas détectable sans démonter le transfo :slight_smile:
Cet appareil fonctionne comme à l’origine après les condensateurs habituels remplacés.
Cordialement
Roger

Bonjour,

A Roger,
Pour le simple plaisir d’étudier le fonctionnement théorique de 2 circuits oscillants couplés en en faisant
le calcul formel. Il n’y a d’ailleurs pas que dans les vieux postes que l’on utilise des circuits oscillants couplés.
Puis réalisation pratique avec mesures afin de vérifier les résultats trouvés par ce calcul.
Là aussi, uniquement pour le plaisir.

Bonjour,
j’ai du mal à comprendre les réactions d’intolérance
un forum est pour moi un espace de partage ou chacun peut profiter des connaissances et de l’expérience des autres
que certains d’entre nous aient une approche plus mathématique et d’autres , plus expérimentale est une excellente chose
si un post ne m’intéresse pas , ou me prend la tête , je zappe et puis c’est out ; il y a peut être d’autres membres qui sont passionnés par le sujet

Claude,
Comme vous le savez, c’est ainsi sur pratiquement tous les forums et ailleurs…
Depuis que le Monde est Monde, etc.

J’ai la chance d’aimer autant la théorie - dont les maths et la physique - que la pratique grâce aux excellents enseignants que j’ai eus, alors j’en profite tant que les neurones et la vue tiennent le coup :smiley:

Le fait de poser une question sans formuler de critique et tout de suite être taxé d’intolérant , nous ne devons peut être pas avoir le même niveau et le manœuvre que je suis ne paraitra plus dans vos discutions savantes…

A Roger Monnet,

Pourquoi vous estimez-vous visé ?
Il y a plusieurs pages sur ce fil.
Vive les manœuvres !
:mrgreen: