Moulage aluminium

jamais faire ça on en prends plein la gueule et le moule en plâtre risque d’exploser
le moule doit etre cuit au four avant coulée du metal pour eliminer completement les residus et gaz de cire
et dans l’industrie on coule le metal en faisant le vide sous le moule pour eliminer par la porosite du moule tout résidus de dégazage

J’ai vu faire, mais les moules étaient en sable, c’est différent.

:plus_1:

A +.

Ce matin, le tortillon de HIPS a totalement disparu.
L’essence de térébenthine a fini par tout dissoudre.
Mais, au vu de la quinzaine d’heures nécessaire pour un fil de 1.75 mm, je n’ose imaginer le délai nécessaire pour de plus grosses pièces…! :face_with_raised_eyebrow:

Surtout dans un moule où le solvant va rapidement se charger. Tu prévois une circulation forcée ?
Une légère montée en température du solvant apporterait un mieux ?

Tout dépend de l’activité du D-Limonène.
Le mieux reste d’'essayer.
Mais je garde sous le coude la solution de la cire calcinable.

J’aimerais bien comparer les résultats obtenus à partir des différentes solutions.

Quoi qu’il en soit, pour accélérer le processus de dissolution, mieux vaut réduire le coefficient de remplissage du 3D à 10%, et diminuer au maximum l’épaisseur fond+parois.

Encore du bricolage en perspective!..

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En attendant, outre-Rhin, j’ai trouvé un fournisseur de sable de moulage, dont les prix n’ont rien d’exagéré.

Sable moulage fonderie

Par 25 Kg, ça met le kilo à 4 euro livré, contre 30 euro + expédition en sac de 2 KG chez A ta zone.

Ca commence à devenir raisonnable.

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Il faut que tu ailles passer un week-end dans le Vimeu. C’est le berceau français de la fonderie de laiton, grâce au sable local.

Le directeur d’une fonderie locale m’avait proposé de visiter son usine. (Auxonne 21)

C’était pour une coulée de missiles Exocet.

Mais j’ai trop tardé, puis l’usine à été vendue, et mon copain est parti à la retraite.

Les successeurs n’ont mis que 6 mois pour torpiller l’affaire dans laquelle ils avaient investi.

Les bâtiments sont aujourd’hui à l’abandon.
Dommage, j’ai du rater quelque chose, mais jamais je n’aurais imaginé une telle fin.

Bon, les choses se précisent.

Cire calcinable commandée.
Sable bitumeux pour moulage commandé.
D-Limonène commandé.
Soleil dans le jardin commandé.
Bouton cranté 3D pour premiers essais dessiné.
Four à fusion prêt.

Il ne reste plus qu’à attendre les diverses livraisons.

Dessin 3D d’un bouton cranté 16 faces, diamètre 200 mm, hauteur 16mm, pour axe 6mm.

« Soleil dans le jardin commandé. »
on n’a jamais été si près des beaux jours

Effectivement, car le but est surtout de ne pas gazer toute la cambuse.

Inutile de provoquer un désagréable ramonage de bronches!..

Pour le moulage, une autre solution, au cas ou…

Silicone 1600°

Ce mastique devient très dur, et très résistant quand il a séché.
La tenue à la chaleur est parfaite sur les fourneaux fissurés…

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Comme disait le « Chaperon rouge »

« Mère Grand », comme tu as de grandes mains,
C’est pour réussir à tourner un bouton de 200mm.
(Faut de sacrées paluches…)

Mes yeux, ils ont un problème de linéarité.
Si le trou, pour l’axe, fait 6 mm, la hauteur 16mm, le diamètre extérieur doit faire 20mm.
(200mm cela me semble beaucoup.)

PS: un grand merci d’avoir commandé le soleil, car ici y’a des averses tous les jours, et c’est pas facile de bricoler dehors.

Après impression de quelques exemplaires destinés aux essais, les dimensions correspondent bien aux dessins initiaux.
20X16X6 pour le bouton central.
30X16X6 pour les quatre plus gros.
Le pied à coulisse est d’accord.

Etonnant non ?

La couleur rouge n’a aucune importance, seule la forme importe.
Ces boutons en HIPS seront dissous par le D-Limonène, puis remplis de métal en fusion, après confection du moule.

Nota: le HIPS est a posé de gros problèmes d’adhérence sur le support d’impression.

L’histoire s’est terminée sur une plaque de verre boro-silicate lisse de 4mm, avec une bonne couche de colle, une température de buse de 260°, et le plateau chauffant a 110°.

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Après essais de dissolution par le D-Limonène, le HIPS s’avère tout de même long à disparaitre.
Il faut une paire d’heures pour escamoter totalement un fil de 20 cm de long, d’un diamètre de 1,75 mm.
Pas violent quand même, malgré le solvant adéquat.

Les mêmes pièces ont ensuite été réalisées en Polycast. (fil pour moules à cire perdue)
Très facile à imprimer, avec un bon respect des détails
Aucun problème d’adhérence, à 210° à la buse, et 70° au plateau.
Le décollage est très facile en dessous 30°.
Il ne reste plus qu’à compacter le sable de moulage autour, et à monter le tout en température, pour faire disparaitre la pièce en cire, en ne gardant que son empreinte dans le sable.

Une boite de thon vide devrait faire un bon contenant pour le moule en sable.

Donc, demain midi, thon mayonnaise obligatoire! :smiley: :wink:

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Accompagné avec de la purée pour récupérer le sachet
:je_sors:

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Pour l’instant, la priorité est à la boite de thon, pour la coulée d’alu du week-end.
Le sachet de purée pour le microphone optique est loin dans la liste des priorités.
Mais, quoi qu’il en soit, il aura aussi son heure! :wink:

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Le thon était bon, et la boite est maintenant remplie avec la forme à reproduire, bien bloquée dans du sable tassé.

En fait, le côté pâteux permet une certaine adhérence aux objets en cire.
On peut donc bourrer à refus les trous du modèle avec le sable, puis tout retourner, sans que rien net retombe.

Prochaine étape: cuisson du plat cuisiné pour évaporer la cire. :teapot: :smiley:

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Comment tu fais le noyau pour le trou d’axe ?
Et tu laisses la face apparente du bouton à l’air libre ?